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Des
roquettes Kassam sont lancées contre les implantations de Sdérot ou
ailleurs dans le Néguev depuis une zone contrôlée par le Hamas dans la
bande de Gaza. Des enfants israéliens ne vont pas à l'école par crainte
d'attaques de roquettes. Le ministre de la défense Ehud Barak n'envisage
pas d'offensive militaire d'envergure contre Gaza, mais a coupé
l'approvisionnement en électricité pour les zones contrôlées par le
Hamas pendant des durées diverses. « Pour chaque roquette lancée
contre la centrale électrique israélienne d'Ashkelon, nous devrions leur
couper l'électricité pendant deux heures. Si le missile est lancé sur
une conduite d'eau, nous leur coupons l'eau ». Une unité IDF
localise et détruit les lance-Kassam et cible les cellules terroristes
dans Gaza.
Sdérot
a d'abord été pilonné au mortier par des terroristes arabes depuis Gaza
en avril 2001, et la première roquette Kassam a atteint la ville moins
d'une année plus tard. Les résidents souffrent donc depuis plus de six
ans. Une femme a déclaré récemment à Arouts 7 que sa fille fut l'une
des premières Victimes, et qu'elle a récemment souffert d'un retour des
symptômes lors d'une autre attaque il y a dix jours de cela. « Il
y a six ans », disait la maman, « ma fille, qui avait alors 4
ans, fut l'une des toutes premières victimes des attaques sur Sdérot,
lorsqu'une roquette s'abattit près d'elle. Elle n'avait pas été touchée
physiquement, mais tout de suite après, elle a été sévèrement
atteinte de psoriasis. Après de nombreux traitements, principalement à
la mer Morte, il semblait que nous avions enfin pu nous en débarrasser
— jusqu'à il y a deux jours. Immédiatement après que notre maison ait
été l'objet de tirs de roquettes, les symptômes de son psoriasis sont réapparus ».
Alors que cette revue part à l'imprimerie, un jeune garçon a perdu une
jambe et son frère aîné fut blessé dans une autre attaque sur la ville
de Sdérot. De nombreuses autres familles ont subi un traitement
psychologique durant des années en raison des dangers incessants des
roquettes.
Le
Commandant au front de l'IDF, le Général Ya'ir Golan, a dit au Comité
d'Audit de la Knesset que, en 2007, des terroristes palestiniens avaient
lancé 1 150 roquettes Kassam sur le Néguev occidental Israélien et sur
des zones au sud d'Ashkelon.
On
rapporte que quatre avions militaires israéliens ont pénétré très
avant en Syrie le 6 septembre, en raison des soupçons d'Israël de coopération
nucléaire entre Damas et la Corée du Nord.
ÉTAT
PALESTINIEN
Au
sein d'une pression diplomatique importante, l'appel persiste pour l'établissement
d'un état autonome pour les Arabes de Judée et de Samarie. Yoran
Ettinger, expert dans les relations américano-israétiennes, écrit un
article en opposition à cette idée. Il affirme que le conflit interne
entre les Shiites et les Sunnites, les Perses et les Arabes, ou entre les
nationalistes arabes et les arabes islamistes n'a rien à voir avec Israël.
Ces factions au sein de la communauté arabe sont en cours de dislocation.
Depuis des siècles, elles n'ont pas été à même de coexister en paix
entre elles, ni avec d'autres peuples, et leur donner tout sans exception
à l'intérieur des frontières d'Israël, ajouterait à l'incertitude de
la situation actuellement provoquée par les Arabes cherchant à pénétrer
de force dans le pays.
Ettinger
énumère trois conceptions erronées qui stimulent les diplomates
favorables à l'état palestinien.
1.)
« Les concessions territoriales israéliennes sont la clé pour
progresser vers la paix ».
2.)
« La souveraineté israélienne sur la Judée et la Samarie bloque
tout accord entre eux ». Le fait est que la plupart des Palestiniens
ne reconnaissent pas le droit au peuple juif d'exister comme nation indépendante.
3.)
« On ressent que des Arabes de Judée et de Samarie peuvent
construire un état qui vivra en paix à côté d'Israël ». Le passé
prouve que l'Autorité palestinienne n'a jamais œuvré dans le but d'améliorer
les conditions de vie de ses sujets. Aujourd'hui le chômage et la
pauvreté en Palestine sont pires qu'elles ne l'étaient avant qu'Arafat
et ses associés ne prennent le pouvoir.
Yoran
Ettinger dit que ceux qui soutiennent l'établissement d'un état
palestinien « doivent exiger
que
les Palestiniens expliquent ce qu'ils ont fait des 7 milliards de dollars
d'aide internationale qu'ils ont reçus pendant des années. Pourquoi les
foules palestiniennes ont-elles détruit la zone industrielle d'Erez, où
des Palestiniens ont travaillé et fait des affaires pendant des décennies,
à la frontière de Gaza ? Pourquoi attaquent-ils des routes sûres
reliant leur territoire de Gaza à leur Cisjordanie ? Pourquoi l'économie
palestinienne est-elle dans la pagaille ? ». Apparemment l'aide
économique
qu'ils ont reçue a servi, non pas à améliorer leur situation économique,
mais pour des activités terroristes dirigées contre Israël.
Yoran
conclut son article avec ce conseil pour les gouvernements occidentaux et
leurs émissaires : « Au lieu de mettre la pression sur Israël, ils
doivent essayer de persuader les dirigeants palestiniens de s'engager dans
une stratégie à long terme, fondée sur les réformes dans l'éducation,
la politique et l'économie, qui conduiraient à l'établissement d'une
société civile qui valorise la vie et non pas la mort ; qui attache du
prix aux droits de l'homme et à la liberté ; et qui développe une
classe moyenne, et non pas une aristocratie d'élite riche et corrompue ».
CONFÉRENCE
POUR UN ÉTAT PALESTINIEN
Soixante-dix
nations se sont réunies à Paris, en France, le 17/12/07. L'objectif était
de rassembler des centaines de millions de dollars (5,6 milliards), ou
plus, en faveur d'un état palestinien très peuplé, touchant et menaçant
l'État d'Israël. Parmi les représentants internationaux prenant part à
la conférence, se trouvaient le Secrétaire général des Nations Unies,
Ban Ki-moon, la secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice, le
ministre des Affaires étrangères russe Sergei Lavrov, et le ministre des
Affaires étrangères israélien Tzipi Livni. Tony Blair, qui venait de
mettre fin à ses fonctions de Premier ministre anglais, co-présidait cet
événement.
Les
organisations participantes comprenaient la Commission Européenne, la
Ligue Arabe, le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale ainsi
que des fonds financiers européens et arabes. L'ensemble des 27 membres
de l'Union européenne était représenté, de même que des pays du
Moyen-Orient.
Ceci
nous rappelle les paroles du Prophète Ésaïe concernant le rassemblement
des nations : « Associez-vous, peuples, et vous serez brisés ; et
prêtez l'oreille, vous tous qui habitez au loin sur la terre !
Ceignez-vous, et vous serez brisés ! : Prenez un conseil, et il
n'aboutira à rien ; dites la parole, et elle n'aura pas d'effet : car
Dieu est avec nous » (Es. 8 : 9, 10).
Si
l'état palestinien devient une réalité et si on lui accorde un statut
permanent au sein du territoire d'Israël, il peut faire venir comme cela
est prophétisé « le temps de Détresse pour Jacob » auquel
nous nous attendons (Jér. 30 : 7).
La
carrière d'Hérode découverte : des archéologues israéliens
affirment qu'ils ont découvert une carrière qui fournit au roi Hérode
les pierres qu'il utilisa pour rénover l'enceinte du second Temple
biblique. La source des galets qui ont servi il y a 2 000 ans pour
reconstruire l'enceinte dans la vieille ville de Jérusalem fut découverte
sur le site d'un projet d'école dans la banlieue de Jérusalem. La carrière
se trouve dans le quartier Shlomo Ramat aux environs de Jérusalem.
Aujourd'hui l'enceinte rénovée par Hérode se situe dans le site
religieux le plus explosif de la Terre sainte, connu par les Juifs comme
le Mont du Temple, et par les Musulmans comme le Noble Sanctuaire.
La
carrière qui fournissait des pierres colossales, chacune d'elles pesant
plus de 20 tonnes, était restée introuvable par les chercheurs jusqu'à
présent, déclara Yuval Baruch, un archéologue travaillant pour
l'Autorité de l'Antiquité israélienne. Baruch dit que des pièces de
monnaie et de la poterie trouvées dans la carrière confirment que la
pierre fut utilisée durant la période de l'expansion d'Hérode dans les
années 19 av. J.C. La preuve certaine la plus convaincante a été
trouvée
incrustée dans la découpe d'un énorme morceau de calcaire — il s'agit
d'un pieu métallique servant à fendre la pierre. « Apparemment,
l'outil ne fut pas utilisé à bon escient, et y est resté coincé. Il
y est demeuré pendant 2 000 ans — parce qu'un ouvrier ne savait qu'en
faire », déclara l'archéologue Ehud
Nesher.
Nesher
dit que les grandes lignes des découpes des pierres montraient que le
site était un immense chantier public sur lequel travaillaient des
centaines d'esclaves. « Aucun particulier n'aurait pu accomplir ceci »,
dit Nesher. « C'est celui d'Hérode ».
Le
second Temple fut rasé par les Romains en 70 ap. J.C. Le Mur Occidental,
le lieu de prières le plus saint pour les Juifs, est le vestige
subsistant le plus connu du mur de retenue de la colline où se tenait le
Temple, d'après ce que croient les Juifs. C'est là qu'aujourd'hui se
trouvent la Mosquée Al-Aqsa ainsi que le Dôme du Rocher recouvert d'or.
N.B.
— Ce texte publié dans notre journal bimestriel est diffusé aux États
Unis, en Angleterre, en Allemagne, en Pologne, en Lituanie, en Russie, en
Ukraine, en Afrique, en Inde etc.
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