Un
des arguments du «refus arabe» se résumerait ainsi: « Partis, il y a
2000 ans, de quel droit les juifs reviennent-ils ? »
Cet
argument impressionne l'opinion occidentale, même certains juifs, du fait
de
L'IGNORANCE
TOTALE DE L'HISTOIRE D'ISRAEL. On imagine généralement que la prise de Jérusalem
par Titus, en 70 de notre ère, marque la fin de sa présence dans le
pays. Pourtant, 52 ANS PLUS TARD, Israël recouvre son indépendance, pour
3 ans et 1/2, sous la conduite de Bar Kochba, 200 ANS APRÈS (339),
nouvelle révolte contre l'occupant, etc...
Quant
à Jérusalem, depuis que des recensements existent, les juifs ont
toujours formé la majorité de la population, même en vieille ville, car
la ville neuve est de création relativement récente. Il en est de même
pour les villes de Safed et de Tibériade.
LES JUIFS N'ONT JAMAIS RENONCÉ AU RETOUR DANS LEUR PAYS, et à la
reconstitution de leur état. Malgré les déportations, les massacres et
les persécutions, ils s'y sont accrochés ou sont revenus, chaque fois
que les circonstances l'ont permis.
LE RETOUR
ACTUEL N'EST PAS LE PREMIER, MAIS LE
PLUS
MERVEILLEUX ET LE PLUS SIGNIFICATIF ACCOMPLISSEMENT DE PROPHETIE BIBLIQUE
- Amos 9 : 14-15.
J.O.
*
* *
Le
terme Palestine n'est pas biblique, il dérive de Philistie, nom du pays des Philistins. Ex. 15 :
14 — « Les peuples l’ont
entendu, ils ont tremblé ; l’effroi a saisi les habitants de la Philistie
». Joël 3 : 4 — « Et vous
aussi, que me voulez-vous, Tyr et Sidon, et tous les districts de la Philistie ? ».
Es. 14 : 29, 31 — « Ne te réjouis
pas, Philistie
tout entière, de ce que la verge qui t’a frappée est brisée ;
car de la racine du serpent sortira une vipère, et son fruit sera un
serpent brûlant qui vole 31
Hurle, porte ! Ville, pousse des cris ! Sois dissoute, Philistie
tout entière ! car une fumée vient du nord, et nul ne reste à l’écart
dans ses rassemblements de troupes ».
La
Philistie est le Pays ou Terre des Philistins. Ps. 60 : 10 — « Moab
est le bassin où je me lave ; sur Édom, je jette ma sandale. Chante donc
victoire contre moi, pays des Philistins
!
» 87 : 4 — « Je
rappelle l’orgueilleuse Égypte et Babel à ceux qui me connaissent.
Voici le pays des Philistins,
Tyr ainsi que Cousch. Un tel y est né ! »
Es. 14 : 29 — « Terre
des Philistins,
ne te réjouis pas sans mesure de ce qu'elle soit brisée, la verge qui te
frappait ; car de la racine d'un serpent sortira un basilic, et son fruit
sera un dragon volant ».
Ces textes s’appliquent au pays des Philistins. Cette appellation désignait
surtout une partie de la plaine cananéenne, entre Jappé et Gaza ; elle
mesurait approximativement 80 km de long sur 24 de large.
La
contrée très fertile, fournit d’abondantes récoltes de céréales,
d’oranges, de figues, d’olives et d’autres fruits. La côte a des
dunes dont le sable empiète constamment sur les cultures. 5
villes principales étaient au bord de la mer, Gaza,
Askalon, Asdod,
à env. 9 km à l’intérieur se trouvait Ekron,
et Gath sur
les collines en bordure de la plaine ;
toutes ces villes étaient fortifiées. Josué 13 : 3 «
depuis Chihor, qui baigne l'Égypte,
jusqu'au territoire d'Ekron au nord, qui est compté comme cananéen ; les
cinq principautés philistines de Gaza,
d'Asdod, d'Askalon,
de Gath et d'Ekron,
et les Avvéens ».
Les
Philistins provenaient d’une île ou d’une région maritime appelée
Caphtor Jérémie 47 : 4 — « à
cause de l'arrivée de ce jour qui verra ruiner tous les Philistins,
enlever à Tyr et à Sidon leurs derniers auxiliaires, car l'Éternel veut
perdre les Philistins, ces émigrés de l'île de Caphtor
». Amos 9 : 7 — « N'êtes-vous
pas pour moi comme les fils de l'Éthiopie, ô enfants d'Israël ? dit le
Seigneur. N'ai-je pas fait émigrer Israël du pays d'Égypte comme les
Philistins de Cafter et les Araméens de Kir ? »
La
contrée voisine de Gaza fut habitée d’abord par les Avvéens, mais les
envahisseurs venus de Caphtor détruisirent ces aborigènes et prirent
leur place. Deut. 2 : 23 — « De
même, les Avvéens, qui habitaient des bourgades jusqu'à Gaza, des
Kaftorîm sortis de Kaftor les ont détruits et se sont établis à leur
place ». Déjà au temps d’Abraham,
des Philistins se trouvaient aux alentours de Guérar et de Beer-Schéba.
Gen. 21 : 32-34 — « Lorsqu'ils
eurent contracté alliance à Beer Shava, Abimélec se leva, ainsi que
Pikol son général d'armée et ils s'en retournèrent au pays des
Philistins.
Abraham planta un bouquet
d'arbres à Beer Shava et y proclama le Seigneur, Dieu éternel.
Abraham habita longtemps
encore dans le pays des Philistins ».
Gen. 26 : 1 — « II y
eut une famine dans le pays, outre la première famine qui avait sévi du
temps d'Abraham. Isaac alla chez Abimélec, roi des Philistins, à Gherar ».
La
Palestine est le nom que les Grecs et les Romains donnèrent à toute la
contrée habitée par les Israélites, et qui lui est resté depuis ce
temps-là. Les anciens Hébreux appelaient Canaan la fraction de ce
territoire situé à l’Ouest du Jourdain et la distinguaient du pays de
Galaad, à l’Est, du fleuve. Après la conquête, la région tout entière
se nomma pays d’Israël. 1 Sam. 13 : 19 — « Or,
on ne trouvait pas un forgeron dans tout le pays d'Israël, parce que les
Philistins craignaient que les Hébreux ne fabriquassent des épées ou
des javelots ». 1 Chr. 22 : 2 — « David
ordonna de grouper ensemble les étrangers établis dans le pays d ’Israël,
et il en fit des carriers pour extraire des pierres de taille en vue de la
construction du temple de Dieu ».
Sous
mandat britannique,
les Arabes récusaient le vocable palestinien, ils se
voulaient Arabes appartenant au monde arabe et seul les Juifs de Palestine
acceptaient le vocable palestinien et revendiquaient le passeport
palestinien instauré par les Britanniques. Le mot « Palestinien
»
a fait beaucoup de chemin depuis, puisqu’il signifie aujourd’hui carrément
le contraire de son sens originel, pas seulement dans l’esprit des
Juifs, mais également dans l’esprit des Arabes. Ce n'est qu'en 1964 que
les Arabes comprirent le parti qu'ils pouvaient tirer du terme « Palestine ».
L'attitude
arabe envers le rétablissement d'Israël dans la Terre promise est décrite
d'une façon vivante dans le Ps. 83 où nous lisons : « Ils
trament avec astuce des complots contre ton peuple et ils consultent
contre tes fidèles cachés. Ils ont dit : Venez et exterminons-les, de
sorte qu'ils ne soient plus une nation et qu'on ne fasse plus mention du
nom d'Israël. Car ils ont consulté ensemble d'un cœur, ils ont fait
alliance contre toi ».
Cependant,
dans leur ligue contre Israël, ces Arabes n'ont pas pris en considération
le fait que nous vivons au temps marqué par Dieu pour le retour des Israélites
dans leur pays duquel ils ne doivent pas être arrachés : Amos 9 :
14, 15 — « Je ramènerai
les captifs de mon peuple Israël : ils restaureront leurs villes détruites
et s'y établiront, planteront des vignes et en boiront le vin,
cultiveront des jardins et en mangeront les fruits.
Je les replanterai dans leur
sol, et ils ne seront plus déracinés de ce sol que je leur ai donné,
dit l'Éternel, ton Dieu ».
Josué
1 : 4-6 — « Depuis
le Désert jusqu'au Liban que voilà et jusqu'au grand Fleuve, le fleuve
de l'Euphrate, tout le pays des Héthéens jusqu'à la grande mer, au
couchant, tel sera votre territoire.
Nul ne pourra te résister,
tant que tu vivras ; comme j'ai été avec Moïse, je serai avec toi, je
ne te laisserai faiblir ni ne t'abandonnerai.
Sois ferme et vaillant ! Car
c'est toi qui vas mettre ce peuple en possession du pays que j'ai juré à
ses ancêtres de lui donner ».
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