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« LE
PASSÉ D'ISRAËL - CLÉ DE L’AVENIR », la réponse - la seule réponse
- ne se trouve pas dans les plans et les philosophies du présent, mais
elle est ensevelie dans le passé, où des vérités négligées se sont
perdues. Il est vital pour le Juif, le Juif israélien en particulier, de
comprendre la situation, car ces vérités négligées lui appartiennent.
Israël émerge de son passé historique et religieux diversifié vers la
vision d’un avenir brillant avec la promesse et une espérance prophétique
- même si les combats et le chaos qui touchent le Moyen-Orient
aujourd’hui obscurcissent ceci ».
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PSAUME 17 : 8 — « GARDE-MOI
COMME LA PRUNELLE DES YEUX, ABRITE-MOI A L’OMBRE DE TES AILES ».
LES PROPHÉTIES
SANS NOMBRE DE LA BIBLE
SONT
UNE DES PREUVES LES PLUS FRAPPANTES DE SON ORIGINE DIVINE
La
Bible est une révélation divine elle contient tout un système de prophéties
merveilleux et de grande portée, prophéties dont beaucoup ont été
accomplies, dont certaines sont en voie d'accomplissement et dont le reste
attend un accomplissement à l'avenir, le temps de leur promulgation n'étant
pas encore arrivé. Les prophéties sans nombre de la Bible sont une des
preuves les plus frappantes de son origine divine ; car rien, si ce n'est
l'omniscience n'aurait pu prévoir et annoncer les détails de beaucoup d'événements
à venir durant une période de plusieurs milliers d'années et ayant
trait à des conditions qui n'existaient pas au moment où ces prophéties
furent faites, puisque aucune sagesse humaine ou angélique n'aurait pu
voir aussi loin dans l'avenir et prédire des événements dont l'issue
n'avait rien à voir avec les conditions du moment. Rien, si ce n'est une
omniscience divine n'aurait pu prévoir et annoncer un système si vaste
d'événements interdépendants.
Dieu
Lui-même nous dit qu'Il ne ferait absolument rien en rapport avec le développement
de Son plan qu'Il n'ait révélé [prédit] grâce à Ses serviteurs, les
prophètes (Amos 3 : 7). Dieu Lui-même fait, du reste, appel à Son
pouvoir de prévision des détails de l'avenir, comme preuve de Sa divinité
et de Son omniscience, et affirme qu'aucun autre être n'a ce pouvoir et
de cette manière prouve également Sa suprématie (Es. 46 : 9-11 ; 42 : 9
; 44 : 7 ; 48 : 5, 6). Les prophéties de la Bible sont donc des preuves
irréfutables qu'elle est d'origine divine.
Avant
de présenter certains détails sur l'accomplissement des prophéties, il
convient de donner quelques remarques générales. Tout d'abord, ces prophéties
satisfont nos sens ; car nous en voyons l'évidence sous nos yeux, par
exemple, la désolation de Jérusalem et de la Palestine, la dispersion
des Juifs parmi les nations, l'essor et la chute de quatre empires
universels : Babylone, la Perse, la Grèce et Rome, ce dernier empire se
divisant en dix groupes de langues parmi les nations européennes, la
propagation du christianisme, l'apostasie qui connut ses débuts tôt dans
l'Age vulgaire, le début, le règne, la révélation et la destruction du
système papal, etc.
Deuxièmement,
il
est particulier
à la religion de la Bible que ses révélateurs fassent appel aux prophéties
afin de prouver qu'elle est une révélation divine. La religion
musulmane, le bouddhisme, le shintoïsme, les religions hindoues ou toute
autre religion païenne ne se targuent pas de prophéties afin de prouver
leur origine divine. Certains oracles païens affirmèrent pouvoir prédire
des événements isolés, n'ayant fait ces prédictions que contre leur gré
et parce qu'ils y étaient forcés et, d'ordinaire, ces prédictions étaient
faites d'une manière si obscure qu'elles pouvaient s'adapter à différentes
éventualités, par exemple, le Roi Crésus de l'Empire lydien, fut
encouragé par l'oracle de Delphes à faire la guerre au roi Cyrus, de
l'Empire perse ; on lui promit qu'il traverserait la rivière Halys qui séparait
les deux empires et qu'un empire serait vaincu ; et après que Crésus fut
vaincu et qu'il eut fait des reproches à l'oracle qui l'avait trompé, la
réponse lui fut faite que l'oracle n'avait pas spécifié lequel des deux
empires serait vaincu ! Ces oracles ne cherchèrent jamais à prédire un
système compliqué d'événements interdépendants, événements qui
doivent s'accomplir à des temps changeants dans un avenir distant, mais
la Bible le fait.
Troisièmement,
l'argument tiré de la prophétie fait boule de neige et devient de plus
en plus lourd et de plus en plus important à mesure que le temps qui
passe est témoin d'un nombre de plus en plus grand de prophéties qui se
réalisent ; car, la prophétie se rapportant aux détails d'une période
de 7 000 ans, s'accomplit graduellement dans ses nombreuses parties et
trouve des accomplissements aussi graduellement que du temps voulu ; d'où
il s'ensuit que de nos jours, alors que plus de 6 000 ans sur les 7 000
ont été témoins de la réalisation de plus en plus de prophéties.
Quatrièmement,
c'est seulement lorsque nous comprenons que la prophétie prédit un vaste
système d'événements interdépendants qui s'étend largement sur 7 000
années que la grandeur, la sublimité et la force de cet argument en tant
que preuve, impressionnent l'esprit comme il convient. Afin de comprendre
ceci, nous allons considérer certains détails qui se rapportent à des
personnages, des nations, des pays, des cités et des villes qui sont
prophétiques.
Les
Juifs occupent une grande place dans la prophétie. Voici tout d'abord
certaines de ces prophéties qui se sont réalisées avant la captivité
des Juifs à Babylone ; cette durée de 70 ans pour la captivité fut, du
reste, prédite comme étant nécessaire pour accomplir les 70 années de
jubilés ; à 19 reprises, les Juifs n'avaient pas réussi, avant leur
captivité, à observer ces jubilés d'une manière adéquate ; avant leur
dispersion due aux Romains ils n'avaient pas réussi à les célébrer
d'une manière convenable 12 fois après que leur exil babylonien fut
terminé ; et, s'ils avaient eu l'occasion de les célébrer pour le
restant des 39 autres fois, ils ne les auraient pas bien observés ; c'est
pourquoi Dieu les maintint hors du pays pendant 70 années afin que les 70
jubilés soient célébrés (accomplis) ; car aussi longtemps qu'ils
restaient à Babylone, la Terre se reposait, il ne pouvait y avoir aucune
aliénation des domaines patrimoniaux et aucune dette dans le pays ; ce
qui forçait à mettre en vigueur le nombre complet des jubilés, soit 70
(2 Chron. 36 : 20-22 ; Jér, 29 : 10 ; Lév. 26 : 34).
Les
prophéties les plus importantes faites et accomplies en Israël avant la
captivité des Juifs à Babylone sont les suivantes : l'arrivée de Josias
(1 Rois 13 : 2 ; 2 Rois 23 : 1-20) ; la mort du prophète désobéissant
(1 Rois 13 : 21, 22, 24-30) ; le renversement des maisons royales de Jéroboam,
de Baësha et d'Achab (1 Rois 14 : 5-17 ; 16 : 2, 3, 9-13 ; 20 : 42 ; 21 :
18-24 ; 22 : 31-38 ; 2 Rois 1 : 3-17 ; 9 : 22-25, 30-37) ; la
reconstruction de Jéricho (Josué 6 : 26 ; 1 Rois 16 : 34) ; la sécheresse
du temps d'Élie (1 Rois 17 : 1-7, 14 ; 18 : 42-45) ; la défaite de l'armée
de Ben-Hadad (1 Rois 20 : 13-30) ; la disparition d'Élie (2 Rois 2 : 3-11)
; les Israélites souffrant de famine durant un siège, (Lév. 26 : 29 ;
Deut. 28 : 53 ; 2 Rois 6 : 28, 29 ; Jér. 19 : 9) ; la mort du favori de Jéroboam
et la fin de la famine en Samarie (2 Rois 7 : 1-18) ; la défaite infligée
à la Syrie par Joas et Jéroboam (2 Rois 13 : 16-25 ; 14 : 25-28) ;
quatre générations de descendants de Jéhu occupant le trône d`Israël
(2 Rois 10 : 30 ; 15 : 12) et la captivité de Juda (2 Rois 20 : 17, 18 ;
24 : 10-16 ; 25 : 11-21). Quel prodige vraiment !
La
Bible donne beaucoup de prophéties sur les captivités des Juifs à
Babylone et sur leur captivité dans l'empire païen des Romains et parmi
la chrétienté. Considérerons ici, comme cela a été prophétisé, la
captivité d'Israël qui suivit leur guerre avec les Romains, en 66-73 ap.
J.-C. En Lév. 26 il y a une prophétie de toutes les captivités d'Israël,
à la fois dans leur pays ou à l'étranger — de tous les maux dont ils
eurent à souffrir parce qu'ils avaient violé leur Alliance de la Loi.
Cependant,
durant cette période, Dieu, se souvenant de Son Alliance ne devait pas
les abhorrer et les détruire complètement, mais Il devait les préserver
en tant que peuple, parce qu'il devait se souvenir de Son Alliance avec
leurs ancêtres (Lév. 26 : 44, 45). C'est ainsi que Dieu promit
qu'Il leur redonnerait Sa faveur et leur pays.
Tout
étudiant de l'histoire judaïque, sait, d'après leurs guerres, leurs
exils, la destruction de leurs cités et de leurs pays et les terribles
persécutions des Siècles des Ténèbres, que toutes les prophéties des
Lév. 26 : 29-45, ont été réalisées, certaines s'accomplissant
graduellement, d'autres s'accomplissant à plusieurs reprises, et d'autres
ne s'accomplissant qu'une seule fois. Ainsi donc, l'existence de ces prophéties
en Lév. 26, qui fut écrit mille ans avant qu'aucune de ces prophéties
ne commençât à s'accomplir, plus de 1 600 ans avant que la plupart
d'entre elles ne commençassent à se réaliser et plus de 3 500 ans avant
qu'elles ne fussent complètement accomplies, l'existence de ces prophéties
est donc une forte preuve que la Bible est une révélation divine ! Car,
au moment où elles furent écrites, il n'y avait rien, à part la prévision
divine, qui indiquât que ces événements auraient lieu. La dispersion
des Juifs durant tout l'Age vulgaire et dans de nombreux pays a été prédite
dans les passages suivants : Lév. 26 : 33-39 ; Jér. 16 : 13-16 ; 30 : 11
; Os. 3 : 4, de même que dans d'autres.
Les
vs. 31-35, 43 ne sont pas seuls à prédire la désolation de leur pays et
de leurs cités, mais d'autres Écritures le font aussi (Deut. 29 : 22, 24,
27 ; Es. 17 : 4-6 ; Jér. 4 : 20, 26-28 ; 12 : 4-7, 10-13 ; 19 : 8;
Amos 3 : 14 ; 5 : 3, 5 ; 7 : 8, 9 ; Mich. 1 : 6). Ces prophéties se sont
réalisées abondamment.
Le
pays a été dépossédé par les Israélites ; et sa fertilité a diminué
énormément comme Es. 17 : 4-6 le montre ; il a été désolé, envahi en
grande partie par les ronces, les épines et les chardons. La plaine de
Saron, la vallée de Jizreel, les districts de collines de la Galilée, la
Samarie et la Judée, de même que la contrée à l'est du Jourdain —
ont tous donné des signes de stérilité et de désolation, là où le
pays fut autrefois le plus fertile du monde entier. Leur population en a
été réduite de beaucoup. Les quelques Juifs qui y ont été tolérés
longtemps après 135 ap. J.-C., alors que la rébellion de Bar Cochba fut
réprimée par les Romains, ont eu jusqu'en 1878 un sort des plus désespérés,
car leurs voisins, les Gentils leur rendirent la vie presque intolérable
de presque tous les points de vue. C'est ainsi que la prédiction fut
accomplie que le pays d'Israël subirait la désolation.
Et
que dire, en vérité, de leurs cités et de leurs villes ? Il en fut de même
que pour le pays : la plupart d'entre elles ont été complètement détruites
et celles qui restent sont en ruines pour la plus grande partie, et
comparativement elles n'ont que peu d'habitants. Ceci est vrai de leurs
cités et de leurs villes à l'est aussi bien qu'à l'ouest du Jourdain. A
l'est du Jourdain, il y eut de très nombreuses cités et villes qu'Israël
prit à Sihon, roi d'Hesbon, et d'Og, roi de Basan et que les Israélites
occupèrent.
Pendant
des siècles, il ne resta que ruines où étaient les cités et les villes
prises à Sihon, tandis que celles qu'ils prirent à Og, sont encore là
en partie ayant été construites en basalte mais elles ne sont pas habitées,
sont en grande partie en ruines, quelques maisons se dressant encore ici
ou là, en partie habitées par de pauvres Gentils. A l'ouest. du
Jourdain, la plupart de leurs cités et de leurs villes sont complètement
détruites, certains sites même sont méconnaissables. La Samarie est
complètement désolée ; il en est de même de Césarée et des cités de
la vallée de Jizreël et de la Plaine de Saron.
Ceci
est également vrai de la plupart des cités de Galilée et de Judée. Et
celles qui ont été reconstruites par des Gentils sont loin d'être prospères.
Vraiment, les malédictions de l'Alliance mosaïque ont pesé lourdement
sur Israël et sur son pays, ses cités et ses villes. Cependant, au
moment où ces prophéties mêmes furent faites, rien ne semblait devoir
rendre probables leur réalisation et les désastres qui affligèrent les
Israélites ; l'accomplissement de ces prophéties est donc une preuve
puissante que la Bible est la révélation de Dieu.
Il
faut noter cependant qu'en ce qui concerne presque toutes ces prophéties
de calamités et de malheurs que les Juifs doivent subir dans leur pays,
dans leurs cités et dans leurs villes, Dieu a promis à Israël de lui
rendre Sa faveur et la Terre Sainte, et Il a promis que le pays
deviendrait encore plus fertile qu'auparavant et que les cités et les
villes détruites seraient reconstruites... Ainsi Dieu n'abandonne-t-Il
pas les Israélites à tout jamais. Et nous voyons les débuts de
l'accomplissement de ces prophéties sous nos propres yeux.
Voici
une liste de certaines prophéties qui annoncent le retour de la faveur de
Dieu : Lév. 26 : 40-45 ; Ps. 102 : 13-17 ; Es. 40 : 1, 2 ; Ezéch. 16 :
60, 63. Les Israélites étaient tombés partiellement de la faveur de
Dieu à cause des transgressions de l'Alliance de la Loi (leurs iniquités,
Ps. 107 : 17), et avaient perdu Sa faveur d'une manière définitive
lorsqu'ils avaient rejeté le Messie (leurs transgressions, Ps. 107 :
17). Jérémie (16 : 18) nous dit combien de temps leur châtiment devait
durer — période qu'il appelle aussi un double. Es. 40 : 2 nous dit
qu'après avoir subi
le
temps nécessaire, appelé double, les Israélites retrouveraient la faveur de l'Éternel
et qu'ils en seraient réconfortés.
L'autre
forme du retour de la faveur divine sur Israël est son retour en Terre
Sainte et sa prospérité due aux bons soins et à la bénédiction de
Dieu. Ceci a été prédit dans de nombreux passages des Écritures ; nous
en citerons quelques-uns : Jér.
16
: 14-18 ; 30 : 4-8, 18-22 ; 31 : 4-14, 21, 23-25, 27, 28, 35-40 ; 32 : 36,
37 ; 33 : 7, 10, 11 ; Ezéch.
36
: 1-15, 24-38 ; 37 : 1-28 ; Os. 3 : 4, 5.
D'autres
pourraient être cités également, mais ceux-ci suffiront. Ces Écritures
n'ont pas trait à son retour de Babylone ; car elles l'appellent le
retour de pays nordiques [de la Russie, qui est au nord de la Palestine,
alors que Babylone est à l'est] et de tous les autres pays parmi lesquels
les Juifs furent
dispersés, pays inconnus dé leurs pères, alors qu'Abraham vint de la
Babylone chaldéenne et que Babylone ne représentait qu'un seul pays bien
que fait de plusieurs états. Par conséquent, le retour dont il s'agit
dans ces passages a trait à leur second exil.
Peu
après que le Congrès de Berlin, en juin
1878,
eut
fait disparaître les difficultés qui empêchaient le retour des Israélites
et leur établissement en Palestine, ils commencèrent, tout d'abord en
petit nombre, puis de plus en plus nombreux, à effectuer leur retour. La
persécution commencée en Russie en 1881,
puis un
peu plus tard en Roumanie et en Galicie, augmenta le nombre de ceux qui
retournaient de leur exil. Dans les années 1890,
le
Sionisme politique commença à avoir une grande influence sur le nombre
de ceux qui voulaient retourner en Palestine.
Cependant,
vers
1909,
le
mouvement sioniste était pour ainsi dire moribond. L'année suivante, un
Chrétien ami d’Israël et ses collaborateurs commencèrent à ranimer
ce mouvement pratiquement mort ; et, en quelques années, en faisant appel
aux prophéties, il ranima le feu du Sionisme, suivant une ligne
religieuse et non dans le but de convertir ; et en quelques années ce
mouvement chrétien sioniste enflamma Israël avec cette idée.
Ce
sujet est traité dans un tableau d'Ezéch.
37
: 1-14. L'éditeur
du présent ouvrage eut le privilège de prendre part à ce Sionisme chrétien
qui ne chercha pas à convertir Israël, mais qui essaya de l'encourager
à retourner en Terre Sainte. La guerre des tranchées ayant commencé le
premier jour du septième mois lunaire (Tishri), le jour même où se
terminait le Temps des Gentils, cette guerre des tranchées commençant à
ce moment-là à pressurer la Grande-Bretagne, augmenta encore cette
pression, tant et si bien que la Grande-Bretagne fut forcée de faire paraître
la Déclaration Balfour, promettant que la Palestine redevienne un foyer
national. Après cela, le retour d'Israël en Terre Sainte fit des progrès
extrêmement rapides ; et malgré les récents [écrit en 1945
— Trad.]
efforts de la Grande-Bretagne pour restreindre le nombre de ceux qui
retournent en Terre Sainte, le Seigneur a fait une telle pression sur
elle, en partie grâce à la guerre présente, que la Grande-Bretagne
fut pratiquement forcée de permettre le retour d'Israël pour ainsi dire
sans restriction.
C'est
ainsi que nous sommes témoins du commencement du retour d'Israël en
Palestine. Et ce retour des exilés s'accompagne, où que ce soit qu'ils
s'installent, d'un retour de la bénédiction divine, grâce à une
agriculture et à une culture scientifiques des fruits, redonnant au pays
sa fertilité d'autrefois, car ils le débarrassent de ses marais, de ses
déserts et de la malaria ; par exemple, la vallée d'Esdraelon (Jizreël),
vaste marais responsable de la malaria, a été transformée en jardin
d'Eden. Les fruits de Palestine, par exemple les oranges, sont supérieurs
à ceux du monde entier. Et ceci n'est pas tout ; l'une après l'autre les
cités se reconstruisent, par exemple Tel-Aviv, Jérusalem, etc.
Ainsi,
sous nos yeux mêmes s'accomplissent les prophéties pertinentes. Il est
également non seulement prophétique, mais aussi miraculeux, qu'Israël
ait été préservé malgré l'horrible traitement qu'il dut subir de la
part des Romains païens, des chrétiens nominaux et des Mahométans
sectaires (nous nous réjouissons du fait que les vrais chrétiens ne
l'ont jamais maltraité) car la prophétie tient aussi du miracle.
C'est
ainsi que la prophétie en ce qui concerne Israël, son pays, ses cités
et ses villes sont encore une autre preuve des plus impressionnantes que
la Bible, qui en contient tant, est une révélation divine.
IL
SUFFIT DE FERMER LES YEUX POUR NE PAS VOIR
Israël
a été gardé intact en tant que PEUPLE séparé et compact, bien que
dispersé aux extrémités de la terre, exilé de pays en pays, rejeté de
nation à nation aussi bien que chassé à l’intérieur de chaque
nation, atrocement torturé, sauvagement persécuté, férocement ostracisé,
repoussé sans merci à coups de pied et de poing, impitoyablement isolé
dans les pires quartiers des cités et des villes, restreint avec dédain
aux occupations les plus viles, obligé de porter publiquement un habit et
des signes distinctifs, mis à part socialement, assujetti sans pitié aux
caprices et aux brutalités des foules et maltraité au point d’épuiser
les capacités de ces instruments de sauvagerie, QU’ISRAËL AIT ETE
GARDE INTACT, C’EST UN DES MIRACLES DE L’HISTOIRE.
On
a comparé ceci à une immense rivière qui tomberait de très haut en
Afrique dans l’Océan atlantique, divisée dans les parties qui la
forment en gouttes d’eau lesquelles, jetées au hasard dans un grand désordre,
dispersées parmi des gouttes complètement différentes tout en
traversant l’océan et se retrouvant sur les côtes de l’Atlantique de
l’Amérique du Sud, toutes arriveraient ensemble mais séparées et
distinctes des eaux de l’Atlantique ! On peut y voir l’amour —
l’amour dans la colère
—
dans
cette dispersion et cette préservation d’Israël, l’amour qui emploie
la verge —
pour
réformer et améliorer le caractère, et l’amour qui le garde comme un
peuple homogène pour que, humilié et soumis dans les mains de Dieu, il
puisse servir pour sa propre bénédiction et pour la bénédiction du
monde.
La puissance se manifeste en tout ceci, à la fois dans sa
dispersion et
dans sa préservation
; car si la puissance divine ne l’avait pas protégé au milieu des
cauchemars par lesquels il a passé dès l’an 66 après J.C., Israël
aurait sûrement péri.
Extrait
du volume - LA BIBLE |