Préambule
Chers amis, ce qui suit souligne comment,
malgré lui, Israël est comme aspiré au centre d’un tourbillon de
compromis et de négociation, ralentissant son développement
inéluctable. Notre devoir d’encouragement selon Esaie 40 : 1,2 et
celui de défendre Israël devant des non juifs, constituent les deux
parties principales de notre travail.
Combien de temps encore, les yeux de ce
peuple seront fermés devant l’évidence. Chaque parcelle de terre
promise par l’Eternel devra revenir au peuple qu’Il a choisit.
Israël ne doit pas rendre des territoires, mais prendre la terre que
Dieu lui a donnée. Aucune promesse territoriale en Canaan n’est
faite pour Ismaël [les arabes] Gen. 16 : 11-12. Notre détermination
est toujours aussi forte auprès de nos amis Juifs pour les soutenir,
et leur apporter une aide, bien que les circonstances soient
défavorables.
Merci encore à tous ceux qui nous ont aidés
et nous aident encore. Que l’Éternel vous garde vous bénisse dans
cette lecture.
A bientôt, votre ami, Gilbert Hermetz
DES
COMPROMIS A EVITER
Deut. 11 : 12 — «
Un pays
dont l'ÉTERNEL ton Dieu a soin, sur lequel l’ÉTERNEL, ton Dieu, a
continuellement les yeux ».
La nation d'Israël a étonné le monde par son
accroissement et son développement extraordinaires. Menacé militairement
et par le boycott économique de l'extérieur, largement surpassé en
nombre par des ennemis jurés et avec ses alliés incertains dans leur
soutien, déchiré par des factions internes, politiques, religieuses et
ethniques. Israël est vraiment la nation miracle parmi les nations du
monde. Aucune autre nation n'a jamais fait, en si peu de temps, des
progrès aussi rapides, obtenu des résultats aussi remarquables au
milieu de circonstances et d'entourages aussi hostiles.
Qu’Israël ait été gardé intact, est un des miracles
de l’histoire. On a comparé ceci à une immense rivière qui tomberait de
très haut en Afrique dans l’océan atlantique, divisée dans les parties
qui la forment en gouttes d’eau lesquelles, jetées au hasard dans un
grand désordre, dispersées parmi des gouttes complètement différentes
tout en traversant l’océan et se retrouvant sur les côtes de
l’Atlantique, de l’Amérique du Sud, toutes arriveraient ensemble mais
séparées et distinctes des eaux de l’Atlantique !
On peut y voir l’amour — l’amour dans la colère —
dans cette dispersion et cette préservation d’Israël, l’amour qui
emploie la verge — pour réformer et améliorer le caractère, et l’amour
qui le garde comme un peuple homogène pour que, humilié et soumis dans
les mains de Dieu, il puisse servir pour sa propre bénédiction sous la
direction du Messie et pour la bénédiction du monde. La puissance se
manifeste en tout ceci, à la fois dans sa dispersion et dans sa
préservation ; car si la puissance divine ne l’avait pas protégé au
milieu des cauchemars par lesquels il a passé, Israël aurait sûrement
péri.
Les Juifs du monde entier et les Juifs israéliens,
aussi bien que les vrais amis de ce peuple extraordinaire, devraient
extirper de leurs langages les termes « Colons ;
colonies
; colonisateurs », termes employés allègrement par les médias et
par tous ceux qui haïssent les Juifs. Les Juifs d’Israël, ne sont pas
des colons, ils ne colonisent pas une terre mais reprennent possession
de leur terre, ils se réinstallent dans la terre de Canaan conquise par
Josué qui traversa le Jourdain.
Beaucoup de Juifs ont prié pendant des siècles « l’an
prochain à Jérusalem ». Leurs yeux se sont fermés sans voir
Jérusalem. La RÉINSTALLATION [ITNAHALOUT] sur des terres possédées par
leurs ancêtres, n’est qu’une restitution ; le peuple Juif est le
propriétaire de cette terre aux yeux de son DIEU. Israël est le seul
pays ayant ses frontières délimitées par Dieu Lui-même, non par les
puissants de ce monde. Vouloir rivaliser avec un tel peuple est une
aberration, une absurdité, quelque chose d’impensable, d’illogique de
déraisonnable un blasphème. Peut-on lutter contre la volonté de Dieu ?
La terre lui appartient et il la donne à qui Il veut.
Pourtant Israël se fait voler ses
terres sous son nez, Israël partage les terres que Dieu lui a données
pour que d'autres peuples plantent leurs idoles, invoquent leurs dieux.
Israël serait-il indigne de la promesse ? Non certainement pas, Israël
est béni à cause des pères. Dieu ne s’est pas trompé, les Juifs payent
le prix non seulement pour cette terre mais également pour
l’accomplissement des promesses.
Le pays que Dieu déclare leur avoir donné, le pays
qu'Il avait promis à Abraham en lui disant : «
Lève les yeux et regarde
du lieu où tu es vers le nord, vers le midi, vers l'orient et vers
l’occident ; car tout le pays QUE TU VOIS, je te le donnerai et à ta
semence pour toujours… Tout le pays de Canaan, en POSSESSION PERPÉTUELLE
». (Gen. 13 : 14-17 ; 17 : 8).
http://www.israelvivra.com/golan2.mp4
Chaque donation de territoire a coûté excessivement
cher à Israël, en pleurs, en douleurs, en sang versé et en terreur.
Chaque concession, n’a fait qu’endurcir le cœur des adversaires
d’Israël, de ceux qui refusent de reconnaître l’existence même de ce
peuple et de sa judaïcité. Cela nous fait penser au Pharaon lors des dix
plaies d’Egypte. Si nous nous souvenons comment l'Eternel
endurcit le cœur de Pharaon, c'est-à-dire quelle façon d'agir de la part
de l'Eternel eut pour effet de rendre Pharaon plus obstiné. Ce fut la
bonté de Dieu qui endurcit Pharaon, sa bonne volonté d'écouter sa
prière pour obtenir le secours et d'accepter sa promesse de laisser
aller Israël, autrement dit ce fut la miséricorde de Dieu.
Si Dieu avait maintenu la première plaie (ou
premier châtiment) jusqu'à ce qu'Israël fût libéré, cette seule plaie
aurait été suffisante pour accomplir la délivrance ; mais lorsque
l'Eternel délivrait le peuple et le pays d'une plaie, Pharaon en
concluait que tout était passé, et que peut-être il n'y aurait plus
d'autre plaie ; et ainsi, petit à petit la miséricorde divine produisait
en lui une hostilité de plus en plus grande.
Il en est de même aujourd’hui, nous voyons le
résultat d’une politique terre contre paix. Chaque territoire évacué a
été récupéré par les extrémistes. Le fait de laisser croire aux
squatters [que sont les palestiniens] qu’ils peuvent espérer de cette
manière ou d’une autre obtenir cette terre, est une des plus graves
erreurs qu’Israël est en train de commettre.
Laisser penser que les Arabes, ont quelques
légitimités, historique ou religieuse ou politique est non seulement
inexact, mais démontre que les Juifs qui défendent ce point de vue n'ont
pas de religion authentique, et par conséquent ne sont pas vraiment des
Juifs, pas des croyants en la Bible, ni en Abraham, ni en Moïse, ni aux
Prophètes comme porte-parole de Dieu.
Avant l'établissement d'Israël comme nation, les
ennemis des Juifs, s'opposant à leur retour au pays promis et à leur
existence en tant que nation à cet endroit, remplirent le monde
d'accusations haineuses et mensongères contre eux, et que s'ils
retournaient en Palestine, ils constitueraient bientôt un problème
mondial, etc. Ils sont en effet devenus «
un
problème mondial », mais d'une façon toute différente de celle
qu'attendaient leurs ennemis ; et ils continueront à être un «
problème mondial » jusqu'à la fin du
grand Temps de Détresse qui s'abat maintenant sur les nations.
«
Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d'étourdissement pour tous les
peuples d'alentour…
En aucun autre pays du monde, la dignité du travail
— et le travail même — n'est aussi hautement apprécié par une aussi
grande majorité de la population tout entière. La raison pour laquelle
le travail manuel est si hautement considéré en Israël, on la trouve
dans le but fondamental à atteindre du Sionisme moderne : la
restauration du peuple juif dans son propre pays de la promesse.
Est-il étonnant qu'un tel peuple, de retour dans sa
patrie ayant son propre gouvernement, s'appliquerait avec une espérance
ranimée et une joie sans bornes à la grande tâche de remettre en valeur,
de cultiver, de pêcher, d'extraire, d'industrialiser et de construire ?
Dans une telle atmosphère de patriotisme, jointe à leur conviction
acquise et générale qu'ils sont encore le peuple choisi de Dieu, aucune
tâche, aussi difficile ou aussi humble soit-elle, ne doit être méprisée
ou évitée.
Israël est vraiment un pays de miracles. Un courage
inaltérable et une grande abnégation ont produit des prodiges que tout
augure rationnel, pratique d'il y a seulement quelques années aurait
déclaré totalement impossible. Ce que beaucoup auraient considéré comme
des obstacles insurmontables et qu'eux-mêmes n'auraient pas entrepris,
les Israéliens l'ont surmonté avec une détermination résolue.
Le peuple arabe n'a réellement rien à craindre de
l'accomplissement de la promesse faite par Dieu à Israël, promesse qui
s'accomplira finalement, qu'il y collabore ou qu'il s'y oppose. Le règne
de justice qui vient, dans lequel le pays d'Israël sera le centre,
apportera des bénédictions et le bonheur aux Arabes aussi bien qu'aux
Juifs et aux Gentils et les fils d'Ismaël et d'Ésaü trouveront qu'après
tout, les voies de Dieu, bien que mystérieuses et souvent difficiles à
comprendre, sont à la fin les meilleures. Esaïe 19 : 23-25 — « En
ce jour, une chaussée conduira d'Egypte en Assyrie. Les Assyriens iront
en Egypte, les Egyptiens en Assyrie ; l'Egypte et l'Assyrie pratiqueront
le même culte.
24 En
ce jour-là, Israël uni, lui troisième, à l'Egypte et à l'Assyrie, sera
un sujet de bénédiction dans l'étendue de ces pays,
25 car
l'Eternel-Cebaot lui aura conféré sa bénédiction en ces termes : Bénis
soient mon peuple d'Egypte, l'Assyrie, œuvre de mes mains, et Israël,
mon héritage ».
Il est bien possible que si les nations du monde ne
sont toujours pas bénies mais qu'elles sont maudites par des guerres, ce
soit parce qu'elles ont fait obstacle à la juste revendication d'Israël
sur sa terre. La prospérité des nations dépend donc de leur attitude à
l'égard du peuple juif dans son ensemble.
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