Préambule
Tous les
animateurs et signataires de la campagne de boycott « BDS »
(Boycott-Désinvestissement-Sanctions), font preuve d’un humour
particulier. En effet ils jouent sur le mot « droit » alors qu’ils
violent eux-mêmes le droit international et le droit français — Le boycott
est un acte puni par la loi française.
En premier lieu, je
précise que, je n’ai
aucun mauvais sentiment contre les peuples arabes, souvent victimes de
leurs propres dirigeants. Je suis allé à maintes reprises en Israël et à
Gaza ; ceci me permet d’avoir une vue éclairée par la Bible et les
faits.
Est-ce droit «
d‘escamoter » la responsabilité des Nations, à partir du Congrès de
Berlin en 1878 et de violer et rejeter toutes les résolutions
raisonnables et justes dans cette région pour en arriver à la Shoah ?
Était-ce droit et
raisonnable, en 1948-49, de donner le nom de peuple à un petit nombre de
personnes arabes émigrées en Israël à partir de diverses tribus de pays
arabes entourant Israël et ceci après le retour du Juif sur SA terre ?
Était-il droit et
convenable de décerner le
prix Nobel de la paix à Mr. Arafat, alors que,
pistolet à la ceinture, il avait paradé devant l’Assemblée générale des
Nations Unies le 13 novembre 1974 assurant ce que l’on appelle à présent du « palestinisme ».
En outre, à partir
de leur scolarité,
il a préparé des
générations de terroristes.
Combien de ces pauvres gens aveuglés sont morts en tuant ou non.
On parle des bombardements d'Israël, mais pas des milliers de roquettes lancés sur Sdérot,
Ashkelon et la région.
Ariel Sharon a abandonné Gaza. Gaza est devenue un repaire de
terroristes. Que serait-ce si Israël abandonnait d’autres territoires
alors que les faits prouvent que la charte de l’O.L.P. est toujours en
application !
Le boycott s’est
poursuivi avec un grand homme d’État en 1958-1963 ordonnant
l’arrêt de toute coopération douteuse avec Israël. Lors d’une conférence
de presse en novembre 1967, il disait « les juifs, jusqu’alors
dispersés », « sont devenus un peuple d’élite, sûr de lui-même et
dominateur ». Le boycott s’est développé dans les années 1970.
Messieurs les
responsables du boycott vous vous adressez à des personnes qui à
quatre-vingt pour cent ne connaissent pas le sujet et vous attisez la
haine ; votre tactique fait penser au beau papier qui renferme le bonbon
empoisonné que vous offrez. Ce qui suit montre pourquoi le boycott
d’Israël ou des produits israéliens est impossible.
*
* *
Historiquement, la
haine surgissait à l'intérieur d'un groupe ethnique comme résultat d'une
menace, réelle ou imaginaire, de la part d'une culture étrangère. A
l'exception d'autres influences raciales nuisibles, l'homme a trop
souvent été incapable de parer les effets pernicieux du simple
provincialisme — qui craint tout ce qui est « étrange » ou « exotique »
— et le réflexe de toutes les sociétés est de chercher un bouc émissaire
lorsque quelque chose va mal.
Aujourd'hui, comme
hier, la haine et la persécution sont dirigées contre le Juif de
nombreuses façons différentes. La persécution se présente sous les
formes de l'injure, de la calomnie, de la haine, de la rancune, du
boycottage commercial et social, de l'excommunication, de
l'emprisonnement, des coups, de la torture et même de la mort violente.
Quelques noms
suffisent pour rappeler la sauvagerie et la haine contre les juifs.
Rappelons-nous du jeune Ilan Halimi, 23 ans torturé, retrouvé nu,
menotté et bâillonné, présentant de nombreuses traces de brûlures, ses
ravisseurs le détenaient depuis vingt-quatre jours. Gilad Shalit détenu
par le Hamas dans la bande de Gaza et aucune visite n’était autorisée,
ni les profanations de cimetières (Carpentras, Brumath (Bas-Rhin),
Saverne, cimetière juif de Bar-le-Duc (Meuse), Wolfisheim près de
Strasbourg etc. etc.
Mais cela ne suffit
pas, des campagnes de boycotts sont lancées comme celle du BDS
(Boycott-Désinvestissement-Sanctions) qui a pour seule exigence selon
lui, qu'Israël « honore son obligation de reconnaître le droit
inaliénable des Palestiniens à l'autodétermination et respecte
entièrement les préceptes du droit international ».
Cela fait plus de
soixante ans que les Arabes squatters attendent un état. Un des
arguments du « refus arabe » se résumerait ainsi : « Partis, il y a 2000
ans, de quel droit les Juifs reviennent-ils ? »
Cet argument
impressionne l'opinion occidentale, du fait de
L'IGNORANCE TOTALE DE L'HISTOIRE D'ISRAEL. On imagine généralement que
la prise de Jérusalem par Titus, en 70 de notre ère, marque la fin de sa
présence dans le pays. Pourtant, 52 ANS PLUS TARD, Israël recouvre son
indépendance, pour 3 ans et 1/2, sous la conduite de Bar Kochba, 200 ANS
APRÈS (339), nouvelle révolte contre l'occupant, etc...
Quant à Jérusalem,
depuis que des recensements existent, les Juifs ont toujours formé la
majorité de la population, même en vieille ville, car la ville neuve est
de création relativement récente. Il en est de même pour les villes de
Safed et de Tibériade.
En fait LES JUIFS
N'ONT JAMAIS RENONCÉ AU RETOUR DANS LEUR PAYS, et à la reconstitution de
leur état. Malgré les déportations, les massacres et les persécutions,
ils s'y sont accrochés ou sont revenus, chaque fois que les
circonstances l'ont permis. Le retour actuel n'est pas le premier, mais
le plus merveilleux et le plus significatif accomplissement de prophétie
biblique — Amos 9 : 14-15.
Un grand sociologue
avait affirmé qu'il faudrait sept années, au moins, pour que les Juifs
établissent un gouvernement au Moyen-Orient. Mais il déclara plus tard,
«
Je devrai me rétracter ; ils ont établi leur nation en six mois
». Ce fut un miracle.
ALORS BOYCOTTER LES
PRODUITS ISRAÉLIENS EST-CE POSSIBLE ?
Permettez-moi de
vous montrer à quel point vous seriez inconséquent, si tel était votre
projet. Ne prenez jamais d'aspirine, parce que la personne qui nous a
donné le procédé par lequel un salicylate guérit un mal de tête, fut
Bayer, et il était Juif. Si vous allez chez le dentiste, demandez-lui de
ne pas se servir de Novocaïne ou d'une injection similaire pour
localiser la zone contre la douleur, parce que Trabo nous donna cela, et
il était Juif. Alors laissons-le fraiser un peu sans ce produit ! Et
ensuite, lorsque vous avez des problèmes de cœur, ne prenez pas de
digitaline ; Salomon Striker nous a donné cela, et il était Juif.
Si vous vous
mariez, ne faites pas le test de Wassermann, car c'était un Juif. Et si
vous venez à vous marier, et que vous ayez des enfants, ne permettez pas
à vos enfants de prendre le vaccin de Salk contre la polio, car Jonathan
Salk était un Juif. N'étudiez pas la psychologie, car le père de la
psychologie moderne était un Juif. Ne vous joignez pas non plus à
l'Armée du Salut, puisque, selon la Loi du Retour, sa mère étant juive,
William Booth était Juif.
Vous pourriez dire,
« Je vais me rallier à l'église catholique ». Non, vous ne pouvez faire
cela. Les 33 premiers papes furent des Juifs, selon Le Jérusalem Post.
Et vous ne pouvez être communiste parce que Karl Marx était un Juif.
Alors, vous
pourriez penser, « Je serai Chrétien ». Mais vous ne le pouvez et
demeurer antisémite ; Jésus descendait de la tribu de Juda. Oh, vous
êtes en bien mauvaise posture !
Mais ce n’est pas
fini, la bénédiction des nations annonce la fin du « règne de terreur »
sur la terre. Irez-vous jusqu’à boycotter sa fin ?
Le rétablissement
du Juif dans son propre pays annonce la bénédiction de toutes les
nations, en accomplissement de la promesse de Dieu en Gen. 22 : 18 — « Et
toutes les nations de la terre s'estimeront heureuses par ta postérité,
en récompense de ce que tu as obéi à ma voix ». Alors allez-vous
boycotter ces bénédictions ?
Cependant, tel est
le soin de Dieu sur les Juifs, que quoi qu’il arrive, Il les préservera
de l’anéantissement et les élèvera pour accomplir Ses desseins en eux, à
Son temps convenable Jér. 46 : 27, 28.
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* *
Le boycott, un
acte puni par la loi française et la CEDH
Pour l'État
français, le boycott engendre bien une discrimination, acte puni par la
loi.
Selon l'article
225-1 du code pénal :
« [La
discrimination] commise à l'égard d'une personne physique ou morale, est
punie de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende
lorsqu'elle consiste à entraver l'exercice normal d'une activité
économique quelconque. »
Mais l'interdiction
ne s'arrête pas là, l'appel au
boycott est également sanctionné par l'article 4, alinéa 8 de la loi du
25 juillet 1981.
C'est au nom de cet
article de loi que l'ancien maire de Seclin (Nord), Jean-Claude Willem,
avait été condamné en 2009 pour avoir appelé au boycott des jus de
fruits israéliens dans les cantines de la ville. Condamné par la Cour de
cassation, il avait ensuite fait appel à la Cour européenne des droits
de l'homme (CEDH). L'organe communautaire avait confirmé le verdict
français, condamnant l'homme politique à une amende de 1 000 euros pour
provocation à la discrimination nationale, raciale et religieuse.
Le porte-parole du
ministère de la Justice assure que plusieurs enquêtes sont actuellement
en cours en France pour le même motif :
« Il y en a à
Bordeaux, Mulhouse, Paris et Pontoise. Je ne sais pas qui elles
concernent exactement, mais la loi est claire : ni les personnes, ni les
associations, ni les élus n'ont le droit de boycotter ou d'encourager
cet acte. »
Rédaction : Jacques Obojtek