JUSQUES A QUAND ?

Préambule 

Nous désirons adresser un mot d’encouragement, spécialement à nos amis en Israël et à tout Israël. Devant cette nouvelle recrudescence de violence venant de Gaza, nous disons : Jusques à quand ? C’est une question que nous nous posons, oui jusques à quand ?

David, parlant pour Israël dans son désespoir, s'écrie, « jusques à quand, ô Eternel te cacheras-tu à toujours, et ta fureur brûlera-t-elle comme un feu ? » En faisant allusion à la brièveté de sa vie et de celle de l'humanité en général il s'interroge quant aux miséricordes anciennes de l'Eternel et à Sa promesse à David, parce que les afflictions de son peuple étaient un fardeau sur son cœur. Néanmoins, il exprime sa conviction la plus profonde et permanente de la fidélité de l'ETERNEL - Ps. 89 : 46 - 52.

Au Ps. 94 : 3-10 dit : Jusques à quand les méchants, ô Éternel ! Jusques à quand les méchants se réjouiront-ils ? [Jusques à quand] tous les ouvriers d'iniquité proféreront ils [et] diront-ils des paroles arrogantes ? [Jusques à quand] se vanteront-ils ? Ils foulent ton peuple, ô Éternel ! Et affligent ton héritage ; Ils tuent la veuve et l'étranger, et mettent à mort les orphelins, Et ils disent : Jah ne le verra pas, et le D.ieu de Jacob n'y fera pas attention.

Comprenez, vous les stupides d'entre le peuple ! Et vous, insensés, quand serez-vous intelligents ? Celui qui a planté l'oreille n'entendra-t-il point ? Celui qui a formé l'œil ne verra-t-il point ? Celui qui instruit les nations ne châtiera-t-il pas, lui qui enseigne la connaissance aux hommes ?

A bientôt chers amis et lecteurs

J.O.

 

Au moment où se décidait, de la part du gouvernement d´Ariel Sharon, le retrait israélien de la bande de Gaza, on entendit de la part des anti-retraits aussi bien purement nationalistes que strictement religieux, l´argument suivant : « il n´est pas permis au peuple Juif d´abandonner une partie de sa terre historique ». Ce n´est certes pas le seul argument mais on constate chez beaucoup, la conviction profonde que la bande de Gaza est partie intégrante d´Eretz Israël.

Le fait que Gaza n’a jamais appartenu aux Hébreux, ne prouve en rien qu’elle ne fait pas partie Eretz Israël. D.ieu est très précis dans les écrits, Il avait dit à Josué 1 : 2-4 : « Moïse, mon serviteur, est mort ; et maintenant, lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, [pour entrer] dans le pays que je leur donne à eux, les fils d’Israël. Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous l’ai donné, comme j’ai dit à Moïse. Vos frontières seront depuis le désert et ce Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu’à la grande mer, vers le soleil couchant ».

Il est bien possible que si les nations du monde ne sont toujours pas bénies mais qu'elles sont maudites par des guerres, ce soit parce qu'elles ont fait obstacle à la juste revendication d'Israël sur la terre de Canaan. La prospérité des nations dépend donc de leur attitude à l'égard du peuple juif dans son ensemble.

En réaffirmant Son alliance avec Abraham, D.ieu a promis Gen.15 : 18 : « Je donne ce pays à ta semence, depuis le fleuve d'Egypte [plus précisément le torrent] jusqu'au grand fleuve, le fleuve Euphrate » - (comp. Ex. 23 : 30, 31) ; et Deut. 1 : 7, 8 ; 11 : 24, la possession d'Israël, héritage donné par D.ieu, doit s'étendre « jusqu'au grand fleuve, le fleuve Euphrate ».

A nous de voir si Gaza fait ou non partie des territoires délimités par D.ieu et non par l’homme. Ne confondons pas les enfants et les promesses. Pour Ismaël il y a eu une promesse de prospérité et de territoire. Gen. 16 : 15 Agar enfanta un fils à Abram ; et Abram donna le nom d'Ismaël au fils qu'Agar lui enfanta. L'ange de l'Eternel lui dit : « Je multiplierai ta postérité, et elle sera si nombreuse qu'on ne pourra la compter ». Les descendants d'Ismaël et d'Esaü, les Arabes de notre époque, leurs intérêts n'étaient pas oubliés. Eux aussi reçurent une dispensation spéciale. Un vaste espace leur a été assigné à l'Est de la Canaan biblique, 11 614 620 km² de terre riche en pétrole. Mettant en garde Israël de ne pas empiéter sur leur territoire.

Israël environ 27 800 km². La deuxième promesse à Isaac le fils légitime d’Abraham, l’Eternel fit une alliance avec lui une alliance perpétuelle de bénédiction « Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix ». Pour Isaac, Gen. 15 : 18 « En ce jour-là… : Je donne ce pays à ta postérité… ». Gen. 17 : 7 « Et j'établirai mon alliance entre moi et toi… Et je te donne, et à ta semence après toi, le pays de ton séjournement, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle… ».

Cette ville (Gaza) fut attribuée à Juda, Josué 15 : 20 « C’est ici l’héritage de la tribu des fils de Juda, selon leurs familles » — Josué 15 : 47 « Asdod, les villages de son ressort, et ses hameaux ; Gaza, les villages de son ressort, et ses hameaux, jusqu’au torrent d’Égypte, et la grande mer et [ses] côtes ». Juges 1 : 18 « Et Juda prit Gaza et ses confins, et Askalon et ses confins, et Ékron et ses confins ».

Juges 16 : 1-3 « Et Samson alla à Gaza, et il vit là une prostituée et entra vers elle. [Et on rapporta] aux Gazites, disant : Samson est venu ici… Et Samson resta couché jusqu’au milieu de la nuit ; et il se leva au milieu de la nuit ; et il saisit les battants de la porte de la ville et les deux poteaux, et les arracha avec la barre, et les mit sur ses épaules, et les porta au sommet de la montagne qui est en face de Hébron ». Samson 16 : 21 « Et les Philistins le saisirent et lui crevèrent les yeux, et le firent descendre à Gaza, et le lièrent avec des chaînes d’airain ; et il tournait la meule dans la maison des prisonniers ».

On peut nous arguer ceci : « il semble que Juda n´a jamais réussi à s´y maintenir. Cette ville et tout ce qui dépendait était bel et bien une ville philistine et non Israélite. Samson à Gaza était bel et bien en terre étrangère prisonnier en plein cœur du territoire philistin. Les Gazites ici sont des philistins et non des Israélites. Gaza est de toute l´histoire antique d´Israël restée une ville Philistine ».

Lorsque D.ieu fit la promesse à Abraham, il est évident qu’il ne l’a pas obtenu sur le champ, les promesses sont en cours d’accomplissement. Josué 15 : 20 montre explicitement « l’héritage de la tribu des fils de Juda », le fait qu’ils n’ont pu s’y maintenir, n’est en aucun sens une preuve de leur illégitimité.

Non seulement les fils d’Israël ont parcouru tout le territoire de Canaan, « Lève-toi et promène toi dans le pays, en long et en large, car je te le donnerai ». « Et je te donne, et à ta semence après toi, Ie pays de ton séjournement — tout le pays de Canaan, en POSSESSION PERPÉTUELLE ». Mais leurs yeux ont pu voir également tout le territoire promis « Lève les yeux et regarde du lieu où tu es vers le nord, vers le midi, vers l'orient et vers l’occident ; car tout le pays QUE TU VOIS, je te le donnerai et à ta semence pour toujours ».

Josué avait eu le commandement de D.ieu de prendre possession de tout le territoire. Il le fit, « Il ne resta point d’Anakim dans le pays des fils d’Israël ; il en demeura seulement dans Gaza, dans Gath, et dans Asdod ». Le fait qu’il laissa vivre ces quelques villes ne leur donnent aucun droit envers la promesse, la terre d’Israël a été donnée par D.ieu aux fils d’Israël. Les ennemis d’Israël le comprendront, lorsqu’ils verront tout leur effort pour déposséder les fils d’Israël de leur terre, être réduit à néant. Ce n’est que la folie des hommes et le manque total de foi qui ont amené cette situation. Israël a l’assurance, que s’il obéit à D.ieu, il sera béni, le passé l’a prouvé. En revanche s’il va contre Sa volonté il recevra des coups. L’histoire en atteste.

Si vous prenez une carte vous verrez que la promesse pour Ismaël est accomplie. Avec toutes les terres constituant les pays arabes. La promesse pour Isaac est en cours d’accomplissement. La main de D.ieu supervise les affaires d’Israël, peu importe ce que nous pensons et disons les uns les autres. Hier il n’y avait pas de nation pour Israël, aujourd’hui ses terres sont disputées, demain Israël bénira les nations.

Deut. 1 : 11 « Que l’Éternel, le Dieu de vos pères, ajoute à votre nombre mille fois ce que vous êtes, et vous bénisse, comme il vous l’a dit ! »

 

Jacques Obojtek

 

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