ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL
*
* *
ENVERS ET CONTRE
TOUTE OPPOSITION,
MAIS AVEC L'ÉTERNEL
JÉRUSALEM
EST
LA CAPITALE ÉTERNELLE D'ISRAËL
« Et
Jérusalem demeurera encore à sa place, à Jérusalem »
— Zacharie 12 : 6
« Elle ne
sera plus arrachée, ni renversée, à jamais »
— Jérémie 31 : 40
Dans des articles précédents, nous avions déjà
laissé prévoir, sans connaître la forme que prendraient les
événements, qu'un étau satanique se refermait sur Israël, et nous
avons dénoncé la lâcheté des nations, due à leur ignorance et à leur
impuissance. En cela, nous paraphrasions le Psaume 2 : 1-4 : «
Pourquoi s'agitent les nations
et les peuples méditent-ils la vanité ? ... Celui qui habite dans
les cieux se rira [d'eux] le Seigneur s'en moquera
».
Avant d'analyser, Bible en mains, la situation actuelle, nous tenons
à attirer l'attention, en chrétiens indépendants, sur notre foi, non
seulement dans le destin d'Israël, mais dans celui des peuples qui
l'entourent, les ennemis actuels d'Israël envers qui nous
n'éprouvons aucune animosité. Si la politique est l'art de
gouverner, alors, nous présentons la politique divine, confiants
dans l'issue finale.
Il
est bon de rappeler toutefois, que la domination arabe a cessé
depuis 1099 ! Les prétentions des Arabes à la propriété de Jérusalem
sont donc sans aucune base sérieuse car ils ne sont venus en nombre
en Israël que lorsque les Juifs ont commencé à rentrer dans LEUR
pays, à partir des années 1870-80 et ont commencé à le faire
refleurir, ce qui n'a fait que s'accroître avec les alyah
successives.
Le
5 décembre 1949, pendant que les Nations palabraient, Ben Gourion
répétait l'engagement suivant devant la Knesset : «
L'Etat d'Israël garantira la liberté de
religion, de conscience, de langage, d'éducation et de culture ;
protégera les lieux saints de toutes les religions ; sera fidèle aux
principes de la Charte des Nations Unies ... etc.
» et il ajoutait : « En même temps,
nous considérons comme étant notre devoir d'affirmer que LA
JERUSALEM JUIVE FAIT PARTIE INTEGRANTE DE L'ÉTAT D'ISRAËL, de même
qu'elle est indissolublement liée à l'histoire, à la religion et à
l'âme juives. JÉRUSALEM REPRÉSENTE LE CŒUR MÊME DE L'ÉTAT D'ISRAËL ».
«
Mais nous ne pouvons concevoir que
l'Organisation des Nations Unies puisse tenter de séparer Jérusalem
de l'État d'Israël ou de porter atteinte à la souveraineté de notre
pays dans LA CAPITALE ÉTERNELLE D'ISRAËL
». Et le 13 décembre il affirmait : «
Nous tenons, par notre entreprise, à
préserver ces droits et nous remplirons avec joie notre tâche, tout
EN RESTANT A L'ÉCART DE TOUTE TENTATIVE DE SÉPARATION DE JÉRUSALEM
DE L'ÉTAT,
ce qui constituerait une violation injustifiable du droit historique
du peuple juif de s'établir dans son ancienne patrie
». (Israël — Années de lutte pp. 67-69).
Qui
peut honnêtement nier que c'était là affirmer, que Jérusalem était
la capitale d'Israël ? Ces paroles faisaient écho à la réplique de
Disraeli à Daniel O'Connell, agitateur irlandais et membre du
Parlement de Westminster qui ironisait sur l'origine juive de
Disraeli : « Oui, je suis Juif
; et quand les ancêtres de mon très honorable adversaire étaient des
brutes sauvages dans une île inconnue, les miens étaient prêtres au
Temple de Salomon ».
Or,
Disraeli, qui fut le grand artisan du Traité des Nations de Berlin
en 1878 est certainement figuré par «
l'homme juif
» de Zacharie 8 : 23, les 10 hommes des nations représentant les 10
groupes de langues des 20 nations présentes à ce Congrès
d'importance capitale pour le peuple juif.
Et Weizmann ne déclara-t-il pas à Balfour «
Mais nous, nous avions Jérusalem
quand Londres n'était qu'un marécage ».
Que
retrouvons-nous présentement ? Des peuples, aux neuf-dixièmes
ignorants de la situation réelle, ils se trouvent derrière les 3
bannières des ennemis héréditaires ou séculaires du peuple juif et,
par voie de conséquence, d'Israël ; c'est-à-dire, (1) les pays
communistes, (2) les Arabes et (3) la Papauté,
même si, parmi les partisans de cette dernière, des voix nobles
s'élèvent en faveur d'Israël. Ne confondons pas organisation ou
secte, avec ses doctrines et ses pratiques, et individus, que nous
respectons. Prenons dans l'ordre chronologique !
Il n'est pas inutile de rappeler que
l'hostilité des VOISINS ARABES d'Israël remonte au temps d'Ismaël
dont il est dit en Genèse 16 : 12 «
et lui sera un âne sauvage ; sa main
sera contre tous, et la main de tous sera contre lui ; et il
habitera à la vue de tous ses frères ».
Ceci n'empêcha pas l'Eternel de promettre qu'ISMAEL deviendrait,
dans ses 12 chefs, une grande nation, — ce qu'il est devenu (Gen. 17
: 20)... Mais l'ALLIANCE serait établie avec ISAAC fils de SARA ! v.
21.
Le
Psaume 83, versets 1 à 8, nous donne une description très claire des
voisins et ennemis actuels d'Israël et de leurs intentions
d'extermination (v. 4) d'Israël. Cependant, dans leur ligue contre
Israël, ces Arabes n'ont pas pris en considération le fait que nous
vivons au temps marqué par D.ieu pour le retour des Israélites dans
leur pays duquel ils ne doivent pas être arrachés (Amos 9 : 14, 15).
LA PAPAUTE, en temps que système, porte une lourde
responsabilité dans la persécution du peuple juif à travers
l'histoire. Si elle ne devint la Papauté qu'à partir de l'édit de
Justinien en 539, elle fit sienne et défendit avec force la doctrine
de la Trinité ; après le Concile de Nicée en 321, présentant de
façon blasphématoire la prétendue égalité du Père avec le Fils, le
Concile de Constantinople, en 381, établissait la doctrine tout
aussi fausse de la Trinité [3 dieux en 1!] qui allait permettre de
façon stupide, odieuse et criminelle, d'accuser les Juifs d'être un
peuple déicide !
Où
est à présent la puissance réelle de la Papauté ? Son chef, dont
nous ne jugeons pas le cœur, s'est transformé en commis voyageur
d'une foi et d'un système démodés, défaillants dans le monde entier,
parce que leurs bases apparaissent à présent dans toute leur
fragilité et dans leur néant, en raison de l'abandon de l'essence
même du christianisme.
Le déclin de la Papauté entrait dans une phase
marquée au moment précis où la faveur commençait à revenir au peuple
juif, au Congrès de Berlin en 1878. Les visites du chef de la
prétendue Chrétienté sont suivies, partout où il passe, d'une
aggravation de la situation ; ainsi, ne serait-ce pas là un
accomplissement de Jérémie 30 : 23 : «
Voici, une tempête de l'Eternel, la
fureur est sortie ; une tempête continue fondra sur la TÊTE
[le système papal] des méchants
».
La
question est posée : en dépit de toutes les belles paroles, y
compris celles de Jean XXIII (le second à s'appeler ainsi), la
Papauté a-t-elle reconnu l'État d'Israël ? NON. Tous les artifices
verbaux ne peuvent servir qu'à dissimuler l'impossibilité pour la
Papauté de reconnaître cet Etat sans avouer près de 15 siècles
d'erreurs et de crimes ; ce serait surtout reconnaître que la
NOUVELLE ALLIANCE [Jér. 31 : 31-34, etc., etc.] ne peut être faite
qu'avec Israël et non avec un système, chrétien ou autre. Et ce
n'est pas l'affirmation d'infaillibilité papale proclamée en 1870
(!) qui facilite les choses !
Rappelons également, en tirant un parallèle,
que le port du turban ou du manteau jaune par les dhimmis juifs
[entre autres], imposé au 9ème siècle par le calife El Muttakawil servit d'exemple à l'imposition de la rouelle décidée au
Concile de Latran présidé par Innocent III en 1215 ; l'étoile jaune
n'en était donc qu'une adaptation. André Chouraqui résumait bien
tout ceci dans une réponse à une enquête de la revue catholique «
Fêtes et
Saisons
» en 1970 : « Pour les Juifs, pendant
des siècles, le Crucifié était aussi le Crucifiant. C'est au nom du
Christ que les lois antisémites ont été promulguées. C'est au nom du
Christ qu'Israël a été trop souvent discriminé, persécuté, chassé,
assassiné sur les bûchers de maintes inquisitions. C'est au nom du
Christ, MAIS CONTRE SA LOI
(nous soulignons),
que les chrétiens
(?)
ont forgé la meurtrière et démente
légende du déicide. Et les bourreaux nazis appartenaient à un peuple
[l'Allemagne] christianisé
(?)
depuis un millénaire et quelques
siècles ». Les nations de l'Europe ...
et les autres paraissent avoir oublié cela ! Nous verrons plus loin
comment l'Eternel « se rira
d'eux ».
Quant au communisme, athée, nous voyons que ses dirigeants ont
repris à leur compte et poursuivent les agissements des Tsars,
experts en matière de pogroms ! II n'est nul besoin de rappeler à
nos amis Juifs ce que furent les souffrances de leurs pères.
Le
Psaume 2 trouve encore ici son application car, alors que le sort de
l'Etat d'Israël se décidait, n'est-ce pas Staline qui, l'un des
premiers, reconnut cet Etat, pensant ainsi s'opposer à
l'impérialisme britannique pro-arabe.
Il
apparaît que les choses ont changé ... si l'on regarde les
variations kaléidoscopiques de politique depuis plus d’un quart de
siècle ! Mais voici que tout ce monde est d'accord pour contester à
Israël la propriété de Jérusalem comme capitale d'Israël ! La chose
prêterait à rire si l'on ne se souvenait que des décisions aussi
graves, entraînant souvent des pertes innombrables de vies humaines
se trouvent encore pour un temps au pouvoir d'hommes aussi
instables, pour ne pas dire inconscients de la nature de leurs
actes.
La
Parole de Dieu répondra encore car, outre de nombreux passages tirés
des écrits des prophètes, en particulier Jérémie, Esaïe, Ezéchiel,
Amos et autres, c'est en Zacharie 12 : 1-9 que nous trouvons une
description de la situation actuelle dont nous ne pouvons voir ici
que les aspects principaux :
V.
2, 3 : « JERUSALEM EST DEVENUE
UNE COUPE D'ETOURDISSEMENT POUR TOUS LES PEUPLES DES ALENTOURS ... »
qui oublient que Jérusalem fut la capitale d'Israël 15 siècles avant
Rome et 16 avant la Mecque, capitales respectives de la Chrétienté et
de l'Islam !
Elle
est devenue une pierre pesante pour tous les peuples ...
qui, soumis à un diktat, déménagent leurs ambassades vers Tel-Aviv !
Ceux qui s'en occupent ne sont-ils pas meurtris, peinés d'un tel
abandon ? Toutes les Nations ne sont-elles pas dans leurs décisions,
rassemblées contre Israël, l'odeur de pétrole tuant tout autre
sentiment ?
LE VERSET 6 nous dépeint la détermination des
dirigeants d'Israël [« les
hommes forts » de Juda], de quelque
parti qu'ils soient, pour défendre Jérusalem QUI DEMEURERA A SA
PLACE [DE CAPITALE], à JERUSALEM. Il ne peut y avoir d'autre
position aussi nette et courageuse que celle-ci.
Tous les versets cités, qui situent «
EN CE JOUR-LA
», donc dans l'Age messianique, ici à son début, tous les événements
actuels au Moyen-Orient, peuvent être explicités beaucoup plus
longuement, pour le réconfort du peuple Juif et d'Israël.
L'isolement, permis par l'Eternel, précède Son intervention directe
dont nous ne connaissons pas la nature.
Durant des siècles, Israël a été et demeure un miracle permanent.
C'est à travers lui que J.H.V.H. manifestera Son existence et Sa
puissance devant les nations qui seront détruites en tant qu'entités
politiques, avant d'être bénies, par un peuple qui est revenu à son
pays et à son D.IEU fidèle, LUI, à Ses promesses.
Si
ce qui précède a pu être un réconfort pour les lecteurs, nous aussi,
nous aurons servi l'Eternel, selon Esaïe 40 : 1, 2.
Jacques Obojtek
*
* *
|