Par
D. Ben Aharon dans le journal B’nai B’rith Messenger
Quand
à l’origine, la société des Nations décida que la Palestine, le
« Foyer juif national »
serait temporairement administré sous mandat confié à la Grande
Bretagne, cet organisme entendait par la Palestine, l'ancien pays
biblique comprenant également la Transjordanie. Ce qui arriva plus
tard est de l'histoire. Les manœuvres de Grande Puissance, impliquant
une politique d'apaisement à la fois au sein et en dehors des Nations
Unies, conduisirent au rapetissement graduel du « Foyer
National » jusqu'à le réduire à la bande étroite et
dangereuse actuelle.
Des
nations chrétiennes et islamiques, qui prétendent croire en D.ieu,
ont complètement dédaigné par leurs actions négatives, les
promesses du Créateur faites à Abraham, Isaac et Jacob que toute la
Terre Sainte demeure une possession éternelle des Juifs, y compris
GAZA : Josué 15 : 47 ; Juges 1 : 18 et les quatre autres villes
Philistines.
Les
prophéties suivantes sont indiscutables : « Séjourne
dans ce pays-ci.... ; car à toi [Isaac] et à ta semence je donnerai
tous ces pays [comp. Gen. 13 : 15] ;
et j'accomplirai le serment que j'ai juré à Abraham, ton père... et
je donnerai tous ces pays à ta semence, et toutes les nations de la
terre seront bénies en ta semence » Gen. 26 : 3, 4.
« Et que
le D.ieu Tout-puissant te [Jacob] bénisse.... et qu'il te donne la bénédiction
d'Abraham, à toi et à ta semence avec toi, afin que tu possèdes le
pays de ton séjournement, lequel D.ieu a donné à Abraham »
Gen. 28 : 3, 4.
Quant
aux descendants d'Ismaël et d'Esaü, les Arabes de notre époque,
leurs intérêts n'étaient pas oubliés. Eux aussi reçurent une
dispensation spéciale. Un vaste espace leur a été assigné à l'Est
de la Palestine biblique 11 614 620 km² de terre riche en pétrole.
Mettant en garde Israël de ne pas empiéter sur leur territoire,
D.ieu déclara : « Je
ne vous donnerai rien de leur pays.... car j'ai donné la montagne de
Séhir [Arabie] en possession à Esaü » Deut. 2 : 5.
Mais
l'acte de propriété de la Terre Sainte passa à Israël. Faisant
allusion à l'avenir, le prophète Ezéchiel 47 : 14-20 délimite
les vraies frontières du pays : « Ce
pays vous échouera en héritage. Et c’est ici la frontière du pays :
Du côté du nord, depuis la grande mer, le chemin de Hethlon, quand
on va à Tsedad ; Hamath, Bérotha, Sibraïm, qui est entre la
frontière de Damas et la frontière de Hamath, Hatser-Hatthicon qui
est sur la frontière du Hauran. Et la frontière, depuis la mer, sera
Hatsar-Énon, la frontière de Damas, et le nord, vers le nord et la
frontière de Hamath ; c’est là le côté du nord. — Et le côté
de l’orient : vous mesurerez d’entre le Hauran et Damas, et
Galaad, et le pays d’Israël, le long du Jourdain — depuis la
frontière jusqu’à la mer orientale ; c’est là le côté de
l’orient. — Et le côté du midi, vers le sud : depuis Thamar
jusqu’aux eaux de Meriba de Kadès, la rivière jusqu’à la grande
mer [Nombres 34 : 4-5] ;
c’est là le côté du sud, vers le midi. — Et le côté de
l’occident : la grande mer, depuis la frontière jusque vis-à-vis
de l’entrée de Hamath ; c’est le côté de l’occident. »
Ici
Ezéchiel confirme simplement la promesse suivante que D.ieu fit à
Josué : « Lève-toi,
passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple [pour entrer] dans le pays
que je leur donne à eux, les fils d'Israël. Tout lieu que foulera la
plante de votre pied, je vous l'ai donné, comme j'ai dit à Moïse.
Vos frontières seront depuis le désert et ce Liban, jusqu'au grand
fleuve, le fleuve Euphrate, tout le pays des Hétiens, et jusqu'à
la grande mer, vers le soleil couchant... Fortifie-toi et sois ferme,
car toi tu feras hériter à ce peuple le pays que j'ai juré à leurs
pères de leur donner » Josué 1 : 2-4, 6.
Il
est bien possible que si les nations du monde ne sont toujours pas
bénies
mais qu'elles sont maudites par des guerres, ce soit parce qu'elles
ont fait obstacle à la juste revendication d'Israël sur la
Palestine. La prospérité des nations dépend donc de leur attitude
à l'égard du peuple Juif dans son ensemble.
COMMENTAIRE
DU REDACTEUR SUR CE QUI PRECEDE
En
réaffirmant Son alliance avec Abraham, D.ieu a promis Gen.15 : 18:
« Je donne
ce pays à ta semence, depuis le fleuve d'Egypte jusqu'au grand
fleuve, le fleuve Euphrate » (comp. Ex. 23 : 30, 31) ; et
en Deut. 1 : 7, 8 ; 11 : 24, on souligne encore que la possession
d'Israël, héritage donné par D.ieu, doit s'étendre « jusqu'au
grand fleuve, le fleuve Euphrate ».
Les
enfants d'Ismaël et d'Esaü qui prétendent que puisqu'ils jouissent
des privilèges de ce pays depuis tant de siècles, il leur
appartient de droit ; mais ils devraient se rendre compte qu'ils ont
simplement au mieux « des
droits de squatters » et que cela ne leur donne pas
le droit légitime au pays. Ils feraient bien de se retirer du pays
que D.ieu a donné à Israël, d'occuper et de développer les pays que
D.ieu leurs a réservés.
Le
peuple arabe n'a réellement rien à craindre de l'accomplissement de
la promesse faite par D.ieu à Israël, promesse qui s'accomplira
finalement, qu'il y collabore ou qu'il s'y oppose. Le règne de
justice qui vient, dans lequel le pays d'Israël sera le centre,
apportera des bénédictions et le bonheur aux Arabes aussi bien qu'au
Juif et au Gentil et les fils d'Ismaël et d'Esaü trouveront : qu'après
tout, les voies de D.ieu, bien que mystérieuses et souvent difficiles
à comprendre, sont à la fin les meilleures.
E.B.
33 p. 261 — paru en 1962
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