ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL
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Nous
présentons
nos meilleurs vœux de Roch Hachana à tous nos amis juifs,
israéliens, à tout Israël. Notre vœu le plus cher pour cette
nouvelle année, dans ces temps troublés, est d’encourager tout
Israël à regarder en haut, et lever la tête, parce que sa
délivrance approche.
Nous encourageons également à accomplir l'acte juif par excellence :
l'Alyah permettant aux juifs
mus
par l'amour de leur pays de retrouver ce qui leur
appartient : LEUR TERRE promise par L'ETERNEL Lui-même.
A l’image
de Naomi et de Ruth, nous vous encourageons à garder la devise « D.ieu
d’abord »,
et pour ceux qui se sont éloignés de D.ieu, de revenir vers Lui et
rester fidèle à Ses promesses. Lui délivrera Israël au jour de la
détresse pour Jacob. Avec tous mes amis de la Commission d’Israël,
nous prions pour
l’accomplissement des promesses faites par serment à Abraham,
réitéré à Isaac puis à Jacob par
notre D.ieu fidèle.
J.O.
L’ARRIERE GRAND MERE DU ROI DAVID
« Ton peuple sera
mon peuple, et ton D.ieu sera mon D.ieu »
—
Ruth 1 : 16
L’histoire
du Livre de Ruth nous donne un petit aperçu des affaires des
Israélites, nous montrant qu’un profond esprit de religion se
trouvait sous les dehors de guerres et de captivités, etc., qui,
naturellement, s’imposent le plus à notre attention dans l’histoire
de chaque peuple.
Le début eut lieu à Bethléhem, le sentiment
religieux de la famille se manifeste par la signification de leurs
noms. Élimélec, le nom du mari, signifie « Mon
D.ieu est Roi ». On dit que le nom de
sa femme Naomi, signifie « amabilité ».
Ils avaient deux jeunes fils, Makhlon (maladif) et Kilion
(dépérissement). Ils se découragèrent à cause des invasions ennemies
et des pertes fréquentes du fruit de leur travail et, finalement, à
cause d’une sécheresse sévère qui produisit presque une famine, ils
quittèrent leur pays, traversèrent le Jourdain et vinrent dans les
champs de Moab où ils demeurèrent pendant dix ans.
RUTH
S’ATTACHE A NAOMI ALORS QU’ORPA S’EN VA
Les
deux fils se marièrent là. Ils moururent tous les deux, laissant des
veuves ; et Élimélec, mari de Naomi, mourut aussi. Manifestement, le
fait d’avoir quitté la Terre de la Promesse, la Terre de l’Alliance
— pour vivre au sein d’un peuple d’idolâtres, qui n’étaient en
aucune manière en relation d’alliance avec D.ieu — n’avait pas
beaucoup profité à la famille ; car lorsque Naomi décida de
retourner dans son pays natal, elle n’avait pratiquement rien.
Ici,
cela vaut la peine de retirer une leçon dans le sens que ce n’est
jamais une bonne ligne de conduite que de sacrifier nos intérêts
religieux pour nos intérêts temporels. Pour tous, la devise devrait
être « D.ieu d’abord ».
Il ne conviendra pas de dire que, peut-être, ils allèrent vers Moab
afin de pouvoir y faire un petit travail missionnaire ; car, même si
les Moabites étaient les descendants de Lot, et donc apparentés aux
Israélites et parlant dans une certaine mesure la même langue,
l’Alliance de D.ieu était néanmoins faite uniquement avec les
descendants d’Abraham, et les autres étaient des étrangers dans le
pays, des gens d’ailleurs, des étrangers au pays d’Israël, comme
tous les autres Gentils.
Ils
n’auraient pas non plus été opportun qu’ils convertissent les
Moabites ; car D.ieu n’avait pas appelé les Moabites, mais
uniquement les Israélites — puisque nous lisons : « je
vous ai connus, vous seuls, de toutes les familles de la terre »
— (Amos 3 : 2).
Il fut malaisé d’emmener deux garçons en pays
païen, où ils durent vraisemblablement être contaminés ; au lieu de
cela, toutes les influences raisonnables auraient dû être déployées
sur eux, pour préserver leur loyauté à D.ieu. Sans aucun doute,
Naomi prit conscience de tout cela, comme l’indiquent ses paroles :
« je suis dans une plus grande
amertume que vous, car la main de l’Éternel est sortie contre moi ».
De
nouveau, ici, nous nous rendons compte que la main de l’Éternel
sortie contre elle était en réalité en sa faveur, et qu’elle eut une
bonne influence sur elle et la ramena dans la Terre de la Promesse.
DEUX PERSONNALITÉS MAGNIFIQUES
Naomi
(amabilité) a dû être un personnage magnifique. Ceci est mis en
évidence par l’affection profonde que lui manifestaient ses deux
belles-filles. Elles préférèrent toutes deux se joindre à elle pour
aller vers son pays natal, quitter leurs propres relations dans leur
pays, et elles partirent avec elle.
Mais
comme Naomi réfléchissait qu’elles seraient des étrangères dans un
pays étranger et qu’elles se languiraient de leur pays, de la même
manière qu’elle-même avait à présent la nostalgie du sien, elle les
exhorta doucement à réexaminer la question — à retourner dans leur
maison et leur parenté, leurs habitudes et leurs coutumes, et à se
remarier, etc.
L’une
des deux en décida ainsi, et l’embrassa pour lui dire au revoir ;
mais l’autre, Ruth, se répandit en termes si éloquents que ses
paroles sont définitivement assimilées à la littérature classique :
« Ne me prie pas de te laisser,
pour que je m’en retourne d’avec toi ; car où tu iras, j’irai, et où
tu demeureras, je demeurerai : ton peuple sera mon peuple, et ton
D.ieu sera mon D.ieu. Là où tu mourras, je mourrai et j’y serai
enterrée. Ainsi me fasse l’Éternel, et ainsi il y ajoute, si la mort
seule ne me sépare de toi »
— (Ruth 1 : 16, 17).
LA VALEUR D’UNE DÉCISION POSITIVE
Nous
pouvons difficilement surestimer la valeur d’une décision positive
en ce qui concerne la vie. Des milliers de vies sont ruinées à cause
du manque de décision. La certitude envers D.ieu est la seule
condition acceptable. Fidèles à la promesse de D.ieu au peuple juif,
Naomi et Ruth furent bénies dans leur retour vers l’Éternel — vers
Son peuple — dans Sa Terre de l’Alliance et de la Promesse.
Il
n’y eut ni fausses larmes, ni fausse modestie. Ruth sortit, comme
d’autres femmes pauvres, pour glaner des poignées de grains, à la
suite des moissonneurs. Naomi conseilla à Ruth d’aller glaner dans
les champs de l’un des membres fortunés de sa famille, appelé Boaz.
Ainsi
que Naomi l’avait supposé, le riche Boaz remarqua la modeste jeune
femme qui glanait quotidiennement dans ses champs ; et, par la
suite, il apprit qu’elle était une parente par le mariage. Il suivit
la voie de la Loi juive, et Ruth devint sa femme. Leur fils se nomma
Obed ; Jessé fut le fils d’Obed et David était le plus jeune des
fils de Jessé. Ruth s’assimila à la famille royale en tant
qu’ancêtre.
EB N°342 p69
Jacques Obojtek
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