ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL
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Préambule
L'opportunité de la
Bible vient toujours à point, pour éclaircir un sujet. Notre
intention est de dévoiler ici de manière constructive le point de
vue de la Bible sur la nature d'une âme. Par conséquent, nous
discuterons ici la question de ce qu'une âme est, particulièrement
en nous référant à celle de l'homme. En donnant une définition d'une
âme, nous ne pouvons mieux faire que de donner la définition
suivante : Une âme est un être sensible, un être qui possède de
l'intelligence, des sentiments et une volonté.
Nous ne souhaitons pas
imposer aux lecteurs des écrits non qualifiés, et respectons sans
pour cela les accepter, d’autres points de vues.
L'HOMME REVIVRA
Une âme vivante
: Gen. 2 : 7 : «
Et l'Eternel D.ieu forma l'homme,
poussière du sol et souffla dans ses narines le souffle des vies*,
et l'homme devint une âme vivante
». Il n’est pas écrit « l’homme
reçu une âme vivante »
mais devint — [c'est-à-dire un être animé].
(*)
Traduction littérale des mots en hébreu : «
nishmat chayim
».
Le premier grand
jugement [épreuve et sentence] eut lieu au commencement en Eden,
lorsqu’Adam, se trouva à l'épreuve devant D.ieu. Le résultat de
cette épreuve fut le verdict : coupable, désobéissant, indigne de
vie ; et le châtiment infligé fut la mort : «
Mourant tu mourras
» (Gen. 2 : 17 selon Delitzsch et la trad. anglaise). Et de là : «
En Adam, tous meurent
».
Le récit de la
création de l'homme mentionne trois choses corps, âme,
esprit. Le corps fut formé de la poussière du sol. D.ieu
insuffla dans ses narines « le
souffle (esprit)
des vies, et l'homme devint une
âme vivante ». L'homme ne reçut
pas une âme, mais il « devint
une âme ». L'union de la vie, ou
principe énergétique, le souffle avec le corps, produisit l'être
vivant intelligent l'âme.
QU'EST-CE QUI PECHA ?
Ce ne fut
certainement pas vraiment la poussière, le corps. Ce ne fut pas
davantage le « souffle des vies »
qui désobéit, mais ce fut l'âme, l'être vivant, Adam, qui pécha
contre l'Eternel. Qu'est-ce donc qui mourut alors ? Ecoutons ce que
dit l'Ecriture « L'âme qui
péchera, celle-là mourra » (Ezéch. 18 :
4). Par conséquent, d'après la plus haute autorité de tout
l'univers, c'est l'âme qui sombre dans l'inconscience au
moment de la mort et qui sera réveillée au matin de la résurrection.
Cependant,
lorsque nous écoutons le passé et le présent, nous entendons aussi
les voix des faux prophètes ; par exemple la voix de Satan, le grand
Adversaire et celle de ses émissaires. La voix de D.ieu a dit : « mourant,
tu mourras ».
La voix de l’Adversaire, au moyen du serpent, a dit : « Vous
ne mourrez point certainement ».
À un certain moment, beaucoup d’entre nous furent trompés par la
voix de l’Adversaire et furent abusés en croyant aux mensonges de
Satan sur le tourment éternel, la conscience des morts et d’autres
erreurs, mais nous sommes maintenant bénis puisque nous avons reçu
la véritable information et suivi le chemin que D.ieu a indiqué.
D.ieu a pourvu à
notre retour à la vie et depuis qu'Il fit connaître Son Plan
miséricordieux, ceux qui parlent et écrivent intelligemment sur ce
sujet (par exemple : les écrivains inspirés de la Bible)
décrivent toujours d'une manière unanime l'état inconscient
qui remplit l'intervalle compris entre la mort et le matin de la
résurrection, comme un «
sommeil » pendant lequel l'être
conscient cesse de fonctionner.
La pensée qui
prédomine tout au long des Écritures est que nous sommes maintenant
dans la nuit de la mort et du sommeil qui est mise en parallèle avec
le futur matin du réveil et de la résurrection. «
Là où le soir
[la nuit] logent les pleurs, au
matin c'est un cri de joie » (Ps. 30 :
5).
Cette même
pensée est exprimée dans les Écritures, à partir du moment où D.ieu
prêcha à Abraham une résurrection ; l'expression, «
Il s'endormit avec ses pères
[ainsi de même Isaac, Jacob, les
prophètes et tout Israël] ». Mais Job présente ce sujet en un
langage plein de force, disant : «
Oh, si tu voulais me cacher dans le
séjour des morts, m’y tenir à couvert, jusqu'à ce que ta colère fût
passée ! » Le temps présent pendant
lequel règne la mort, est le temps de la colère de D.ieu, car la
malédiction de la mort repose sur tous, à cause de la transgression
originelle. Cependant, nous avons la promesse qu'au temps marqué, la
malédiction sera levée, et qu'une bénédiction sera apportée sur
toutes les familles de la terre ; et Job continue ainsi : «
Tous les jours de mon temps fixé,
j'attendrais jusqu'à ce que mon état vint à changer ; Tu
appellerais, alors
et je te répondrais ; Tu languirais
après l'ouvrage de tes mains » (Job 14
: 13, 15).
UN EXEMPLE : UNE
CHANDELLE
Figurons le corps
humain et animal, l'âme et l'esprit par quelque chose de plus simple
et généralement mieux compris ; par exemple, une chandelle non
allumée correspond à un corps humain inanimé, l'allumage de la
chandelle représente l'étincelle de vie originellement communiquée
par le Créateur, la flamme ou lumière correspond à l'être animé,
à l'être sensitif ou à la condition ou qualité d'âme ; l'oxygène de
l'atmosphère qui se combine au carbone de la chandelle en
entretenant la flamme, correspond au souffle de vie ou esprit de
vie, qui s'unit à l'organisme physique pour produire l’âme ou
existence intelligente. S'il survient un accident qui détruit la
chandelle, naturellement, la flamme cesse d'exister ; de même, si un
corps humain ou animal était détruit par la maladie ou par accident,
l'âme, la vie, l'intelligence, cesseraient aussitôt.
Si la fourniture d'air
nécessaire à la flamme de la chandelle était supprimée, soit par un
éteignoir, ou par un extincteur, ou encore en plongeant la chandelle
dans l'eau, la lumière s'éteindrait, bien que la chandelle restât
intacte. C'est ainsi que l'âme, la vie, l'existence de l'homme ou de
l'animal cesserait, si le souffle de vie était supprimé par noyade
ou asphyxie, alors que le corps serait encore relativement sain. La
chandelle allumée peut servir, dans certaines conditions, à allumer
d'autres chandelles, mais si la flamme est éteinte, la chandelle ne
peut ni se rallumer elle-même ni en allumer d'autres.
Pour le corps humain
ou animal, il en est de même, aussi longtemps qu'il vit,
c'est-à-dire qu'il est une âme ou être vivant ; selon les
dispositions divines, il peut faire naître ou procréer d'autres âmes
ou êtres, une postérité en un mot, mais aussitôt que l'étincelle de
vie est partie, l'âme ou être a cessé d'exister, tout pouvoir de
penser, de sentir et de propager ou procréer a disparu.
Les Écritures
sont en parfait accord avec cela, car elles disent des enfants de
Jacob : « Toutes les âmes issues
des reins de Jacob étaient soixante-dix âmes
» (Exode 1 : 5). Jacob reçut d'Isaac son étincelle de vie ainsi
qu'un organisme physique et par conséquent aussi le produit de
l'union de ces deux éléments, c'est-à-dire son âme ou être
intelligent ; son âme provenait aussi de ce fait d'Adam, le seul à
qui D.ieu communiqua directement la vie. Jacob transmit à son tour
la vie, l'organisme et l'âme à sa postérité; il en est ainsi de
toute l'humanité.
Une chandelle
peut être rallumée par quelqu'un qui en a le pouvoir ; mais selon
les dispositions divines, le corps humain, privé de l'étincelle de
vie se «
désagrège », retourne à la poussière
d'où il fut tiré et l'étincelle de vie ne peut être rallumée que par
la puissance divine, par un miracle. La promesse d'une résurrection
est donc une promesse qui garantit que l'existence animale ou l'âme
sera rallumée et ravivée ; or, comme un être ou une âme ne peut
exister sans un corps et sans le pouvoir ou l'esprit de vie qui
anime celui-ci, il s'ensuit qu'une résurrection ou rétablissement de
l'âme ou être implique la création de nouveaux corps, de nouveaux
organismes. Les Écritures nous affirment que les corps humains qui
retournent à la poussière, ne seront pas rétablis ; car à la
résurrection, D.ieu donnera tels nouveaux corps qu'il lui plaira de
donner.
Jacques
Obojtek
Pour la Commission
d'Israël
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