ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL
Publié sur le - TIMES OF ISRAËL
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Dans
des articles précédents, nous avions déjà laissé prévoir, sans
connaître la forme que prendraient les évènements, qu'un étau
satanique se refermait sur Israël, et nous avons dénoncé la lâcheté
des nations, due à leur ignorance et à leur impuissance.
En cela,
nous paraphrasions le Psaume 2 : 1-4 : «
Pourquoi s'agitent les nations et les peuples méditent-ils la vanité
? ... Celui qui habite dans les cieux se rira [d'eux] le Seigneur
s'en moquera
».
Voici que la ville Jérusalem et ce que nous appelons les réinstallations et non
« colonisation » sont à nouveau le prétexte à un déferlement de
haine et d'opposition contre Israël.
Avant d'analyser, Bible en
mains, la situation actuelle, nous tenons à attirer l'attention, non
seulement dans le destin d'Israël, mais dans celui des peuples qui
l'entourent, ennemis actuels d'Israël. Si la politique est l'art de
gouverner, alors, nous présentons la politique divine, confiants
dans l'issue finale.
Avant toute autre chose, il serait bon de rappeler que, le 5
décembre 1949, pendant que les Nations palabraient, Ben Gourion
répétait l'engagement suivant devant la Knesset : « L'État
d'Israël garantira la liberté de religion, de conscience, de
langage, d'éducation et de culture ; protégera les lieux saints de
toutes les religions ; sera fidèle aux principes de la Charte des
Nations Unies ... etc. »
Et il ajoutait : « En même temps,
nous considérons comme étant notre devoir d'affirmer que LA
JERUSALEM JUIVE FAIT PARTIE INTEGRANTE DE L'ÉTAT D'ISRAËL, de même
qu'elle est indissolublement liée à l’histoire, à la religion et à
l'âme juives. JÉRUSALEM REPRÉSENTE LE CŒUR MEME DE L'ÉTAT D'ISRAËL.
« Mais nous ne pouvons concevoir que l'Organisation des Nations
Unies puisse tenter de séparer Jérusalem de l‘État d'Israël ou de
porter atteinte à la souveraineté de notre pays dans LA CAPITALE
ETERNELLE D'ISRAËL ».
Et le 13 décembre il affirmait : « Nous
tenons, par notre entreprise, à préserver ces droits et nous
remplirons avec joie notre tâche, tout EN RESTANT A L’ECART DE TOUTE
TENTATIVE DE SÉPARATION DE JÉRUSALEM DE L'ÉTAT, ce qui constituerait
une violation injustifiable du droit historique du peuple juif de
s'établir dans son ancienne patrie ». (Israël — Années de Lutte
pp, 67-69).
Qui peut honnêtement nier que c'était là affirmer, il y a 68 ans
[écrit en 2017], que Jérusalem était la capitale d'Israël ?
Ces
paroles faisaient écho à la réplique de Disraeli à Daniel O'Connell,
agitateur irlandais et membre du Parlement de Westminster qui
ironisait sur l'origine juive de Disraeli : « Oui, je suis Juif ;
et quand les ancêtres de mon très honorable adversaire étaient des
brutes sauvages dans une île inconnue, les miens étaient prêtres au
Temple de Salomon ».
Or, Disraeli, qui fut le grand artisan du Traité des Nations de
Berlin en 1878 est certainement figuré par «
l'homme juif » de Zacharie 8 : 23,
les 10 hommes des nations représentant les 10 groupes de langues des
20 nations présentes à ce Congrès d'importance capitale pour le
peuple juif.
Et Weizmann ne déclara-t-il pas à Balfour « Mais nous, nous avions
Jérusalem quand Londres n'était qu'un marécage ».
Que retrouvons-nous présentement ? Des peuples, aux neuf dixièmes
ignorants de la situation réelle, se trouvent derrière les 3
bannières des ennemis héréditaires ou séculaires du peuple juif et,
par voie de conséquence, d'Israël ; c'est-à-dire, (1) les pays
communistes [et socialistes], (2) les Arabes et (3) la Papauté, même
si, parmi les partisans de cette dernière, des voix nobles s'élèvent
en faveur d'Israël.
Ne confondons pas organisation ou secte, avec
ses doctrines et ses pratiques, et individus, que nous respectons.
Prenons dans l'ordre chronologique !
Il n'est pas inutile de rappeler que l'hostilité des VOISINS ARABES
d'Israël remonte au temps d'Ismaël dont il est dit en Genèse 16 : 12
« et lui sera un âne sauvage ; sa main sera
contre tous, et la main de tous sera contre lui ; et il habitera à
la vue de tous ses frères ». Ceci n'empêcha pas l'Éternel de
promettre qu'ISRAËL deviendrait, dans ses 12 chefs, une grande
nation, — ce qu'il est devenu (Gen. 17 : 20)... Mais l'ALLIANCE
serait établie avec ISAAC fils de SARA ! v. 21.
Le Psaume 83, versets 1 à 8, nous donne une description très claire
des voisins et ennemis actuels d'Israël et de leurs intentions
d'extermination (v. 4) d'Israël. Ceci n'est donc pas une surprise.
LA PAPAUTE, en temps que système, porte une lourde responsabilité
dans la persécution du peuple juif à travers l'histoire.
Si elle ne
devint la Papauté qu'à partir de l'édit de Justinien en 539, elle
fit sienne et défendit avec force la doctrine de la Trinité ; après
le Concile de Nicée en 321, présentant de façon blasphématoire la
prétendue égalité du Père avec le Fils, le Concile de
Constantinople, en 381, établissait la doctrine tout aussi fausse de
la Trinité [3 dieux en 1 !] qui allait permettre de façon stupide,
odieuse et criminelle, d'accuser les Juifs d'être un peuple déicide
!
Où est à présent la puissance réelle de la Papauté ?
Son chef, dont nous ne jugeons pas le cœur, s'est transformé en
commis voyageur d'une foi et
d'un système démodés, défaillants dans
le monde entier, parce que leurs bases apparaissent à présent dans
toute leur fragilité et dans leur néant, en raison de l'abandon de
l'essence même du christianisme.
Le déclin de la Papauté entrait
dans une phase marquée au moment précis où la faveur commençait à
revenir au peuple juif, au Congrès de Berlin en 1878.
Les visites du chef de la prétendue Chrétienté sont suivies, partout
où il passe, d'une aggravation de la situation ; ainsi, ne serait-ce
pas là un accomplissement de Jérémie 30 : 23 : «
Voici, une tempête de l'Eternel, la fureur
est sortie ; une tempête continue fondra sur la
TETE [le
système papal] des méchants
».
La
question est posée : en dépit de toutes les belles paroles, y
compris celles de Jean XXIII (le second à s'appeler ainsi), la
Papauté a-t-elle reconnu l'Etat d'Israël ? NON.
Tous les artifices verbaux ne peuvent servir qu'à dissimuler
l'impossibilité pour la Papauté de reconnaître cet Etat sans avouer
près de 15 siècles d'erreurs et de crimes.
Rappelons également, en tirant un parallèle, que le port du turban
ou du manteau jaune par les dhimmis juifs [entre autres], imposé au
9ème siècle par le calife El Muttakawil servit d'exemple
à l'imposition de la rouelle décidée au Concile de Latran présidé
par Innocent III en 1215 ; l'étoile jaune n'en était donc
qu'une adaptation.
Les nations de l'Europe ... et les autres paraissent avoir oublié
cela ! Nous verrons plus loin comment l'Eternel «
se rira d'eux ».
Quant au communisme/socialisme, athée
et
Haman modernes, nous voyons que ses
dirigeants ont repris à leur compte et poursuivent les agissements
des Tsars, experts en matière de pogroms ! II n'est nul besoin de
rappeler à nos amis Juifs ce que furent les souffrances de leurs
pères.
Le Psaume 2 trouve encore ici son application car, alors que le sort
de l'Etat d'Israël se décidait, n'est-ce pas Staline qui, l'un des
premiers, reconnut cet Etat, pensant ainsi s'opposer à
l'impérialisme britannique pro-arabe.
Il apparaît que les choses ont changé ... si l'on regarde les
variations kaléidoscopiques de politique depuis un quart de siècle !
Mais voici que tout ce monde est d'accord pour contester à Israël la
propriété de JERUSALEM COMME CAPITALE D'ISRAËL !
La chose
prêterait à rire si l'on ne se souvenait que des décisions aussi
graves, entraînant souvent des pertes innombrables de vies humaines
se trouvent encore pour un temps au pouvoir d'hommes aussi
instables, pour ne pas dire inconscients de la nature de leurs
actes.
La Parole de D.ieu répondra encore car, outre de nombreux passages
tirés des écrits des prophètes, en particulier Jérémie, Esaïe,
Ezéchiel, Amos et autres, c'est en Zacharie 12 : 1-9 que nous
trouvons une description de la situation actuelle dont nous ne
pouvons voir ici que les aspects principaux :
V. 2, 3 : «
JERUSALEM EST DEVENUE UNE COUPE
D'ETOURDISSEMENT POUR TOUS LES PEUPLES DES ALENTOURS ... »
qui oublient que
Jérusalem fut la capitale d'Israël 15 siècles avant
Rome et 16 siècles avant la Mecque, capitale respectives de la
Chrétienté et de l'Islam ! »
« Elle est devenue une pierre pesante pour
tous les peuples ... » qui, soumis à un diktat antisémite,
sont dans leurs décisions, rassemblées contre Israël.
LE VERSET 6 nous dépeint la détermination des dirigeants d'Israël [«
les hommes forts » de Juda], de
quelque parti qu'ils soient, pour défendre Jérusalem QUI DEMEURERA A
SA PLACE [DE CAPITALE], à JÉRUSALEM. Il ne peut y avoir d'autre
position aussi nette et courageuse que celle-ci.
L'isolement, permis par l'Éternel, précède Son intervention directe
dont nous ne connaissons pas la nature.
Durant des siècles, Israël a été et demeure un miracle permanent.
C'est à travers lui que l’Eternel
manifestera Son existence et Sa puissance devant les nations qui
seront détruites en tant qu'entités politiques, avant d'être bénies,
par un peuple qui est revenu à son pays et à son D.IEU fidèle, LUI,
à Ses promesses.
Si ce qui précède a pu être un réconfort pour les lecteurs, nous
aussi, nous aurons servi et servons l'Eternel, selon Esaïe 40 : 1,
2.
Jacques
Obojtek, Pour la Commission
d'Israël
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