ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL
Articles publiés sur le — TIMES OF ISRAËL
*
* *
Jérémie 31 : 31-34 — « Voici,
des jours viennent, dit l’Éternel, où j’établirai une nouvelle
alliance avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda
». Malachie 3 1-5 — « Voici, le
Seigneur que vous cherchez viendra soudain à son temple, et le
messager de l’alliance, en qui vous prenez plaisir. Voici, il vient,
dit l’Éternel des armées ; mais qui subsistera le jour de Sa venue ? »
Il y a
six mille ans, D.ieu, en condamnant justement Ses enfants
désobéissants à mort, fit comprendre que finalement la Semence de la
femme écraserait la tête du Serpent. Cette prophétie cachée fut la
première indication de la miséricorde divine que notre bon Créateur
S’était proposée avant la fondation du monde.
Toujours noble, doux et bon, notre Créateur limita Sa miséricorde
pour le bien de Ses créatures — pour qu’elles puissent apprendre à
apprécier l’iniquité excessive du péché. Pour le bien des anges
également — pour qu’ils puissent connaître pleinement Sa justice,
aussi bien que Sa sagesse et Sa puissance — D.ieu voulut absolument
agir avec Ses créatures du point de vue de la stricte justice. Elles
avaient péché, et par là avaient perdu par confiscation toute
prétention à la vie éternelle qu’Il leur avait donnée sous
conditions.
Le tourment éternel n’entra en aucun sens ou à
aucun degré dans le dessein divin. Sa condamnation sur l’homme,
clairement exprimée fut « Mourant,
tu mourras » non « Vivant,
tu vivras dans le tourment ». « L’âme
qui pèche, celle-là mourra » (Gen. 2 :
17 ; Ézéch. 18 : 4).
D.ieu avait décidé de donner en exemple dans
Ses rapports avec notre race, un principe de gouvernement divin qui
doit prendre effet partout en définitive — parmi toutes Ses
créatures aussi bien sur le plan spirituel que sur le plan
terrestre. De nombreux siècles plus tard, dans la septième
génération des enfants d’Adam, D.ieu parla prophétiquement par l’un
d’eux, Énoch, disant : « Voici,
le Seigneur est venu au milieu de ses saintes myriades, pour
exécuter le jugement contre tous »,
pour établir la justice parmi les hommes.
Le temps passa, mais le péché prévalut, et la
venue du Grand Libérateur était encore future (Jude 14). Ensuite
D.ieu parla à Abraham, après avoir tout d’abord éprouvé sa foi et sa
loyauté. À lui, Il annonça le même grand Libérateur qui écraserait
la tête du serpent et qui viendrait dans une grande gloire avec dix
milliers de Ses saints. Il donna à Abraham l’assurance que cet
Unique serait, d’une certaine façon, identifié avec sa postérité, de
sorte qu’Il pourrait à juste titre être appelé la Semence d’Abraham.
D.ieu dit : « En Ta Semence
seront bénies toutes les familles de la terre »
(Gen. 12 : 3).
Le
Programme divin ne fut pas changé mais des déclarations plus
explicites le concernant furent données. Dès lors tous ceux qui sont
enseignés de D.ieu sauraient s’attendre à la bénédiction messianique
par la Semence d’Abraham. En outre, l’Alliance fut confirmée après
cela à Abraham par un serment, plus tard à Isaac, plus tard à Jacob.
Cette
Promesse d’Alliance devint la base de l’adoption par D.ieu de la
nation entière d’Israël — tous les enfants de Jacob. Ils étaient les
héritiers de l’Alliance Abrahamique — l’Alliance faite sous serment.
Si un honneur aussi grand venant du D.ieu Tout-Puissant a fait que
certains parmi le peuple juif ont paru quelquefois arrogants et
orgueilleux, n’oublions pas que se tromper est humain — pardonner,
divin.
Il se
peut que si nous avions été à leur place, nos imperfections se
seraient étalées de façon identique. Les expériences de tribulation
et d’esclavage en Égypte des Israélites étaient probablement
nécessaires pour les préparer à la grande proposition de D.ieu —
qu’ils devaient observer la Loi et en récompense auraient la vie
éternelle.
Comme il est écrit « Celui
qui pratique ces choses vivra » (Lév.
18 : 5). Israël s’est beaucoup réjoui de cette manifestation de la
préférence divine pour eux au-dessus de tous les autres humains.
L’Alliance de la Loi fut traitée. Le sacrifice des taureaux et des
boucs furent pour eux une réconciliation type pour une année, afin
qu’ils pussent entrer en ce rapport d’Alliance avec D.ieu.
Mais
quand ils tentèrent d’observer la Loi, ils furent déçus. Ils
échouèrent. La Loi est la pleine mesure de la capacité d’un homme
parfait ; et les Israélites, étant imparfaits comme les autres
hommes, trouvèrent qu’ils avaient entrepris une chose impossible.
Pas un seul Juif n’observa la Loi à la perfection. En conséquence,
aucun n’obtint la vie éternelle durant la première année.
Mais,
connaissant cela à l’avance, D.ieu avait fait une préparation pour
une répétition du Jour de Réconciliation chaque année, pour que le
peuple pût continuer à lutter pour atteindre la vie éternelle. Année
après année, siècle après siècle, ils échouèrent, et le
découragement prit la place de l’espérance.
D.ieu était en train de leur enseigner une
grande leçon concernant le besoin de « meilleurs
sacrifices »
que ceux des taureaux et des boucs, et leur apprenait également
qu’il n’y avait pas à Ses yeux d’autres moyens de justification. Ils
reçurent des bénédictions sous cette Alliance — des bénédictions
d’instruction, mais non la bénédiction espérée, la vie éternelle.
Ils
n’étaient donc pas en position de devenir, comme ils l’avaient
espéré, un Messie national, une Semence nationale d’Abraham, pour la
bénédiction de toutes les nations. Pour un temps, D.ieu leur donna
des rois, mais ceux-ci furent incapables d’accomplir les grandes
choses espérées.
Mais la
promesse d’un Messie personnel fut faite, Il serait de la lignée de
David, un grand Roi, de loin supérieur au grand, sage et riche
Salomon — le Messie serait le fils de David et cependant le Seigneur
de David (Ps. 110 : 1 ; Matth. 22 : 42-44). Ici, comme D.ieu
l’indiqua, Israël commença à avoir la pensée d’un Messie personnel,
un Roi de Gloire, qui emploierait leur nation comme Son
intermédiaire pour la conquête du monde, quand tout genou ploierait
et que toute langue confesserait, à la gloire de D.ieu.
La
leçon suivante qu’Israël devait apprendre était qu’un changement de
dispensation devait venir — que, de même que Moïse avait été le
médiateur de l’Alliance de la Loi, ainsi un plus grand que Moïse,
les introduirait dans les bénédictions et privilèges d’une alliance
encore meilleure, une alliance plus favorable pour eux, une sans
laquelle ils pourraient obtenir la vie éternelle.
Cette Nouvelle Alliance fut placée en
particulier devant eux par la prophétie de Jérémie (Jér. 31 :
31-34). Et ceci, combiné avec la déclaration de Moïse concernant un
Médiateur plus grand, aida leur foi à se fixer de nouveau sur la
Promesse abrahamique faite sous serment — « En
ta semence, toutes les familles de la terre seront bénies ».
Si un Médiateur assez grand venait comme le Messager promis de D.ieu
et établissait une meilleure alliance sous laquelle Israël pouvait
avoir la vie éternelle, et si comme descendant de David, Il devenait
leur Roi, alors vraiment la Semence d’Abraham, la nation d’Israël,
sous ce grand Roi Médiateur, serait pleinement qualifiée pour bénir
toutes les familles de la terre.
La pensée de cette gloire pour leur nation devint une inspiration
renouvelée et elle rassembla de tous côtés les cinquante et quelques
milliers de Juifs, hors de toutes les tribus d’Israël, qui revinrent
de la captivité babylonienne sous l’édit de Cyrus. Par le prophète
Ézéchiel, l’Éternel signala de nouveau le fait que leur Alliance de
la Loi faite au mont Sinaï doit, avant leur grande bénédiction de
restitution, faire place à la Nouvelle Alliance, une meilleure
alliance.
Parlant de ce moment où Il les rassemblerait hors de tous les pays,
et accomplirait la promesse faite à Abraham, à Isaac et à Jacob, et
ferait d’eux une grande nation et les emploierait pour la
bénédiction des autres nations, l’Éternel déclare : « Ce
n’est point à cause de vous, maison d’Israël, que je le fais, mais
c’est à cause de mon saint nom ».
Il continue alors de leur déclarer qu’au moment où Il les recevrait
à nouveau dans Son amour et dans Sa faveur, Il humilierait également
leur orgueil en rétablissant les Samaritains et les Sodomites — gens
qu’Israël détestait comme inférieurs et pécheurs (Ézéch. 36 : 22).
D.ieu déclare qu’aucun de ces peuples n’avait jamais commis de
péchés aussi graves contre la bonté divine qu’Israël l’avait fait,
et que lorsqu’Il bénirait à nouveau Israël, Il bénirait également
ces autres peuples au milieu d’eux. Citons Ses Paroles : « Lorsque
tes sœurs, Sodome et ses filles, retourneront à leur ancien état,
et Samarie et ses filles retourneront à leur ancien état, et
toi et tes filles, vous retournerez à votre ancien état…
Néanmoins je me souviendrai de mon alliance avec toi dans les jours
de ta jeunesse, et j’établirai pour toi une alliance éternelle… et
je te les
[Sodomites et Samaritains]
donnerai pour filles, mais non pas par ton
Alliance
[non sous l’ancienne Alliance de la Loi ; mais sous la nouvelle
Alliance de la Loi dans le futur]
et
j’établirai mon alliance avec toi ; …
[afin que]
tu te
souviennes, et que tu sois honteuse, et que tu n’ouvres plus la
bouche, à cause de ta confusion, quand je te pardonnerai tout ce que
tu as fait, dit le Seigneur, l’Éternel »
(Ézéch. 16 : 55-63).
EB352p.44
Jacques
Obojtek,
Pour la Commission
d'Israël
*
* *
Vos questions,
suggestions ou informations sont les bienvenues
:
redaction@israelvivra.com
|