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ENCOURAGEMENTS A ISRAËL,

CENTRE ÉTERNEL DE L'ATTENTION DU MONDE

LE SYMBOLISME MERVEILLEUX DE LA MÉDAILLE COMMÉMORATIVE 

DU PREMIER CONGRES SIONISTE DE BALE



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 La photocopie agrandie de cette médaille est extraite du livre « La déclaration Balfour »

de Madame Renée NEHER-BERNHEIM, Éditions Julliard - 1969 - PARIS.

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Extrait de la « Watch Tower » du 1er octobre 1898 sous la direction de C. T. RUSSELL [mort en 1916, n'est pas le fondateur de la Société des « Témoins de Jéhovah » qui prirent ce nom en 1931 et rejetèrent ses prédictions justes, et s'attribuent abusivement les promesses réservées au peuple juif seul].

Sur un paysage vaste et paisible au bord de la mer près d'un puits abrité de la lumière par un très vieil arbre d'espèce méridionale, se repose une famille juive composée du père, de la mère et de trois enfants, tous regardant l'océan, où le soleil se reflète dans des myriades de vagues. Le père, dans la force de l'âge, s'appuie sur son bâton de pèlerin, symbole tragique du sort de sa race sur la terre. La mère allaite son bébé. Un petit enfant est assis par terre, un garçon plus âgé, plus fort et déterminé, se tient droit le bâton de voyage déjà à la main, ce qui doit devenir le symbole de son destin, comme il est celui de son père.

« Une vision surnaturelle apparaît à ces voyageurs épuisés et sans but ; elle est la personnification de l'idéal juif — l'idéal du Sionisme. De sa main gauche, elle touche l'épaule du père et indique de sa main droite au loin ce pays de l'autre côté de la mer où il se sentira enfin chez lui. Son expression est empreinte de beaucoup de sympathie et d'amour. Son bras et le mouvement de sa main illustrent le destin. Le père considère, le cœur submergé par l'émotion, l'espoir précieux de l'avenir que ce génie a éveillé en son âme. Il se décide immédiatement à suivre son guide. La mère, mi-méfiante, mi-confiante, saisit le bras vigoureux de son mari. Elle est le type même de la femme juive qui parle avec loyauté à son époux : « Je te suis jusqu'au bout du monde ; là où tu es, là est mon foyer ; ton sort est le mien ». Le jeune enfant est seulement curieux ; il ne comprend pas encore le grand événement qui se déroule devant ses yeux. Il n'en est pas de même pour le garçon. L'Arba Kanfoth (le vêtement religieux à franges) sur sa poitrine nue lui enseigne d'une manière symbolique que sa race sera finalement rassemblée des quatre coins de la terre ». Il se tourne donc avec une ferveur ardente et une profonde détermination vers le destin annoncé par la messagère, buvant ses paroles et impressionné par son aspect sympathique ; il est prêt à la suivre, quels que soient les sacrifices que cela peut demander, les combats qu'il lui faudra mener, et les luttes à soutenir.

Voici l'explication des figures symboliques de la médaille du Congrès Sioniste, traduite par l'organe sioniste officiel « Die Welt » (Le Monde) de Vienne tandis que le verso de la médaille comporte en lettres hébraïques, dont ce qui suit est la traduction :

« Ainsi dit le Seigneur, l'Eternel : Voici, je prendrai les fils d'Israël d'entre les nations où ils sont allés, et je les rassemblerai de toutes parts, et je les ferai entrer dans leur terre » Ezéch. 37 : 21.

« Qui, parmi ceux qui lisent ces signes des temps, peut fermer les yeux devant la part importante que le rétablissement d'Israël en Palestine est destiné à jouer dans le progrès de l'humanité ? »

« En revoyant les événements de l'année, rien n'apparaît aussi grand, aussi significatif, ni aussi chargé de bénédictions incalculables pour l'avenir de notre peuple que le réveil d'Israël manifesté par plus de 400 délégués venant de tout pays et de toute région au Second Congrès de Bâle ».

(Extrait de Z' W.T, 1er oct. 1898).


 

 

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