ENCOURAGEMENTS A ISRAËL,CENTRE ETERNEL DE L'ATTENTION DU MONDE
RAPPORT
DU TROISIEME VOYAGE EN ISRAËL
Du 26 septembre au 06 octobre 1976Ce qui suit est également un hommage posthume à monsieur Jacob RABIN, et à son épouse Jeanne. Jacob fut le rédacteur en chef du « Journal d’Israël » et nous ouvrait toutes grandes les colonnes de ce journal. Il avait également perdu un fils, tué trois semaines avant sa libération, le 10 juillet 1969, lors d’une attaque traîtresse d’un commando égyptien ; la première après la fin des hostilités, sur les bords du Canal de Suez. Il terminait son service militaire, commencé lors de la Guerre des Six jours et, comme tankiste, il conduisait le premier tank qui entra à Kantara, en juin 1967.
Jacob RABIN est l’auteur de l’ouvrage, très documenté « DANY GUERRIER D’ISRAËL » qui se termine ainsi :
…«
On
peut tuer un Dany, beaucoup de Dany — trop de Dany — mais on
ne peut avoir raison de la vie, de la volonté inébranlable
d’un peuple qui veut vivre. Dany
est mort. Mais pas en vain, Israël vivra ». Les
deux derniers mots sont nos mots de ralliement, comme le savent
ceux qui nous lisent. G.H. 24 novembre 2006.
INAUGURATION
DU « CENTRE AVNER ET ISAAC » AU
MOCHAV GUILAT
Monsieur Aron UZAN Ministre des P.T.T. et de l’Agriculture. Monsieur Gilbert HERMETZ représentant de la Commission d’Israël en France. Monsieur Aron YADLIN Ministre de l’Éducation. Madame Mathilde GUEZ Membre du Parlement. Documents originaux page 1 --- page 2 LA COMMISSION D’ISRAËL ETAIT PRESENTE A LA CEREMONIELe dimanche 5 octobre nous avons eu la visite comme à chacun de ses 3 séjours, de monsieur Gilbert Hermetz bien connu de nos lecteurs en raison de l'activité déployée en France par le Mouvement qu'il représente. Nous lui avons demandé les raisons de sa présence en ces jours particuliers qu'il a bien voulu nous donner :« Je désire en premier lieu remercier la rédaction de votre journal qui nous ouvre si largement ses colonnes, et en particulier pour l'hommage qui a été récemment rendu à C.T. Russell — (1852-1916) l'un des plus grands (et peut-être le plus grand) des amis du peuple Juif en raison de son œuvre en sa faveur durant 40 ans.Celle-ci est très étroitement liée à mon voyage d'ordre affectif et symbolique. En effet, dès 1876, (juste un siècle) il démontrait ce que j'ai souvent rappelé sous diverses formes dans ces colonnes : le retour proche graduel, DEFINITIF du peuple Juif sur SA terre, au prix de souffrances dont il ne put prévoir toute l'atrocité.A Paris, le 25 novembre 1974, au moment où Yasser Arafat était accueilli aux Nations (prétendument) Unies, je donnais une conférence basée sur les écrits de Russell sur la Bible et l'Histoire et intitulée : « Israël survivra-t-il ? La Bible répond : Israël vivra éternellement ».L'ETERNEL a permis qu'un ardent sioniste, M. Jacob Saadoun de Kiryat-Gath, en mission en France, soit présent. C'était le début d'une véritable fraternité basée sur le même amour d’Eretz-Israël, la même foi dans son destin, le même respect mutuel de croyances qui, je le crois, se confondront un jour dans la même adoration, la même obéissance au D. UN, celui d'Abraham et de sa descendance.Jacob m'invita à diverses reprises et, en octobre 1975, il m'accueillait, me pilotait me faisait connaître votre Peuple comme je voulais le connaître : au travail, dans ses luttes et sa conquête du désert où ces jeunes de Nahal, avec leurs visages d'enfants et leur maturité d'expression firent mon admiration... Nulle part on n'essaya de feindre, de prétendre à une supériorité ou une perfection que nul ne peut donner ni exiger...Mais, j'appris aussi que, comme tant de familles ici, Jacob et Yvette avaient perdu leur fils aîné dans une action de représailles après l'attentat de Munich. Il me montra également le Centre culturel qui, en cours d'achèvement au moshav Guilat, dont il fut l'un des fondateurs, il y a 28 ans, a été inauguré le 29 septembre et il porte conjointement les prénoms d'AVNER (Saadoun) et ISAAC (Feldman) tué 2 ans après Avner.
Je suis donc venu quasi spécialement
pour témoigner à Jacob et à sa compagne mon affection et celle
de mes amis et, à travers eux, à tout votre peuple méditant sur
le Kippour de 1973.
Cela symbolisait aussi que le seul
mouvement de chrétiens libres luttant, Bible en main, depuis un
siècle, reconnaît en plus des promesses divines sans équivoque
qui vous appartiennent (Amos 3 : 2 ; 9 : 13-15 etc...),
le droit moral dont parle madame Golda Méir sur cette terre
regagnée au prix du sang de sa jeunesse, des larmes et de la
douleur que les années ne peuvent effacer, et que je discernais
sur le visage des parents lors des allocutions à
l'inauguration. Mais les voix fraîches des enfants du moshav chantant, les bourses décernées à ces étudiants méritants, cette verdure là où tout n'était que sable, pierres et néant, ces bâtiments (la synagogue portant le prénom du fils, tué aussi, du ministre Aaron Uzan) aux lignes modernes, et jusqu'à ces appareils techniques permettant à tous d'entendre les diverses allocutions dont celles des deux pères, du grand rabbin Elmaleh, de Monsieur Aaron Uzan, de Monsieur Aaron Yadlin, ministre de l'Éducation, tout cela n'est-il pas l'accomplissement d'Esaïe 35 ? Celui-ci ne précède-t-il pas l'accomplissement de la promesse faite à Abraham : « En toi et en ta postérité, TOUTES (pas celles de notre époque seulement) les familles de la terre seront bénies ».
Alors, on ne verra plus toutes ces
tombes sur lesquelles je ne comprenais que l'âge : 20 - 20 - 19
- 21 - 22 ans etc... ; notre foi rejoint celle de vos ancêtres en
un réveil promis à travers tout VOTRE LIVRE, de ceux qui
dorment.
Votre peuple aura encore de très
dures épreuves mais avec son retour à D. il accomplira la tâche
qui lui est destinée ! Cette approche de l'Éternel que j'ai
constatée lors de Kippour va s'accentuer. Grâce à sa
connaissance de la Torah, il aidera l'humanité à se relever de
la déchéance morale où elle s'enfonce constamment. C'est là le message que je suis heureux de pouvoir exprimer dans ces colonnes en regrettant que la mort que je viens d’apprendre du responsable général de notre mouvement en France ne me permette pas d'aller visiter tous mes amis à qui je demande de m'excuser ; je suis obligé d'abréger mon séjour. Nous continuerons en France et bientôt dans d'autres pays à combattre pacifiquement par des écrits, des conférences, en faisant planter des arbres sur votre sol où, individuellement ou collectivement, nous en avons prés de 5.000 etc... [aujourd'hui plus de 11.000]. Par là-même en vous servant, nous servons D. à qui, seul, soient gloire et honneur. Courage... Israël vivra éternellement. » Gilbert Hermetz
N.B. Notre
Invité a été particulièrement affecté par l'annonce qui lui a
été faite de la mort de Monsieur Caron qui, durant 50 ans
exactement, en dehors de ses occupations d'enseignant, a
retraduit, fait réimprimer toutes les œuvres de C.T. Russell,
utilisées à présent avec efficacité dans la défense d'Israël
et des promesses bibliques. C'est un grand ami méconnu également
jusqu'à ce jour que nous venons de perdre. Montage obtenu à partir de l’article paru dans « le Journal d’Israël » pour la Commission d’Israël. |