BONNE
FÊTE DE PESSAH
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avril - 2021
Très chers amis,
Juifs
et
Israéliens,
En premier lieu, je viens vous souhaiter une bonne Fête de Pessah, en
mon nom et au nom de nos amis de la Commission d’Israël. Peu après
Pourim, nous voici de nouveau amenés à méditer sur l’événement que nous
considérons comme le plus important de votre Histoire.
Cet évènement, nous donne les raisons les plus solides à notre foi dans
le destin éternel d’Israël, et cela à un moment où les nuages les plus
sombres s’amoncellent au-dessus d’Israël où les Haman modernes
s’attaquent à Israël et en cela travaillent à leur propre fin.
Nous restons confiants pour le futur d’Israël,
Isaïe nous rappelle que — « La
gloire du Seigneur va se révéler, et toutes les créatures, ensemble, en
seront témoins : c'est la bouche de l'Éternel qui le déclare ».
Nous souhaitons un bon courage non seulement à tous nos chers amis en
Israël mais également à tout Israël. Certains nous ont quittés, mais
nous nous consolons à travers les merveilleuses promesses bibliques de
la résurrection.
Nous avons la certitude absolue que l'Eternel est fidèle à Sa promesse,
qu'Israël ne sera jamais plus repris au peuple juif, Il rappelle la
nécessité de revenir à son alliance (bientôt Nouvelle) et de la
conserver dans le cœur.
La loyauté de notre action et surtout la persévérance avec laquelle nous
la poursuivons (depuis près d’un demi-siècle) en dépit des difficultés,
ont beaucoup touché nos lecteurs, spécialement au sein du peuple qui
doit demeurer «
le peuple choisi ».
Nous laissons entre les tendres mains du Tout-Puissant les résultats
d'un travail qu'Il nous a confié et donné le privilège d’accomplir, nous
Le remercions profondément pour les joies qu'Il nous procure au cours de
celui-ci et nous gardons à l’esprit que tout est selon Sa volonté ! A
Lui soient la Gloire et l'Honneur.
Es. 41 : 8-10 — « Et
toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j'ai choisi ... ne crains point,
car je suis avec toi ... Je te fortifierai ... t'aiderai ... te
soutiendrai ».
Courage et cordial
Shalom
Jacques Obojtek
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La Pâque, la fête du printemps du peuple
juif, signifie à la fois la naissance d'une nation juive libre, et le
retour du printemps. Elle commence le 15ème jour de Nisan,
(selon le calendrier hébreu), et dure huit jours. Le mot hébreu « Passach »
[ou Pessah] signifie littéralement « l'acte
de passer au-dessus » — car,
d'après la Bible, l’ « Ange de la
Mort » passa au-dessus des maisons
des Juifs et fit mourir le premier-né dans chaque maison des
Égyptiens. La fête est aussi appelée « Z'man
Cheruthenu » (période de notre
libération) parce qu'elle commémore l'émancipation de leurs ancêtres de
la servitude en Égypte. Elle est aussi fréquemment désignée comme Hag-Ha-Mazzoth,
la fête des pains sans levain, rappelant aux Juifs que, lorsque les
Israélites quittèrent l'Égypte à la hâte, ils n'eurent pas le temps
d'attendre que la pâte puisse fermenter, mais qu'ils durent préparer
leurs gâteaux à partir de la pâte non levée.
La Pâque est principalement une fête qui
se passe à la maison et, par conséquent, les services les plus
importants qui s'y rattachent sont célébrés à la maison. Cette fête de
la Pâque, appelée le Seder (célébrée les deux premiers soirs de la fête)
est toujours observée avec soin. La « Hagada »
qui renferme toute l'histoire de l'esclavage et de la rédemption est
répétée minutieusement par le père de famille et expliquée à tous les
membres de la maison. Elle commence par une série de quatre questions
posées au chef de famille par le garçon le plus jeune ou la fille la
plus jeune, qui voit l'étrange préparation. L'ensemble de la Hagada
constitue une réponse à ces questions.
Sur la table sont disposés habituellement
tous les plats en argent que possède la famille ; ceci rappelle le fait
que les Juifs sont maintenant des hommes libres. La matzoh est disposée
bien en évidence. Sur un plat au centre de la table, un morceau d'os
rôti est placé en souvenir du sacrifice offert dans le temple le premier
jour de la fête ; une coupe remplie de charosheth, un mélange de vin, de
pommes et de noix, pour rappeler le mortier avec lequel leurs ancêtres
ont peiné lorsqu'ils ont construit les magasins des villes pour le
pharaon ; et quelques herbes amères ou légumes, pour commémorer le fait
que leur vie n'était qu'amertume dans l'esclavage.
Pour terminer le « Seder »,
on chante le très célèbre « Chad
Gadya », « L'Unique
Chevreau ». C'est une allégorie
qui décrit les divers éléments de l'histoire des Juifs. Ainsi, par
exemple, « L'unique Chevreau »
est censé représenter la nation juive que D.ieu a choisie d'entre tous
les peuples pour être les porteurs de Son message. Le « chien »,
dont il est question dans le chant est censé être la Perse ; le « feu »
Rome, qui a conquis la Grèce, etc.
Bien en évidence sur la table est placée
la coupe de vin mise à part pour le prophète Élie. Dans le folklore
juif, Élie est le protecteur du peuple juif, et l'homme qui annoncera la
venue du Messie. C'est la raison pour laquelle une coupe de vin, symbole
de bienvenue, est toujours mise de côté pour lui.
Ainsi donc, année après année, le Seder
est répété dans la maison juive, les symboles sur la table commémorant
tous la vieille histoire. Quelle fut la grande puissance qui éveilla une
telle soif de liberté dans une horde d'esclaves sous Pharaon ? Qu'y
eut-il pour inciter 600 000 serfs (2 000 000) toujours obéissants, à se
soulever comme un seul homme et à se rebeller contre cette tyrannie ? Ce
fut une soif de liberté ; le désir d'exprimer leurs convictions les plus
chères, qui avaient été refoulées au plus profond de leur âme pendant
presque 400 ans [430 — Ex. 12 : 40 ; Vol. 2 p. 39 ; E.Vol. 11 p. 189], a
subitement éclaté. Cette aspiration accumulée pour une terre, pour
l'indépendance, trouva une issue avec la venue d'un conducteur, Moïse,
qui les poussa à l'action. Ils rejetèrent leurs fers d'esclavage. Ils
devinrent un peuple libre, le peuple de D.ieu. La Pâque rappelle aux
Juifs et au monde, non seulement un grand passé, mais fait ressortir
aussi la voie sur le futur. Israël a été racheté. Israël sera de nouveau
racheté. Israël était maître en « Eretz
Israël ». Israël est sur le point
de le redevenir.
EB N°296 p15