ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL
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Préambule
Nous
ne pouvons rester insensibles, au voyage du pape en terre promise
par D.ieu au
peuple Juif, évidemment ce pape François (comme tous ceux qui ont
précédé) vient en Israël, conscient que son église (avec ses
doctrines et ses pratiques des Ages des Ténèbres) ne va pas bien
dans ces temps troublés actuels. Persuadé que le peuple Juif a perdu
à jamais sa place de faveur auprès de D.ieu, il vient avec duplicité
d’esprit, hypocrisie, et arrogance faire preuve d’ouverture et
d’amour envers les Juifs. Ce peuple n’est pas dupe et constate
l'infidélité de ses amis en général, mais ne se décourage pas.
Nous
avons montré à maintes reprises qu'Israël doit revenir aux promesses qui
lui appartiennent et que son salut viendra finalement de l'Eternel
(Ps. 121). Nous croyons qu’il est nécessaire de publier cet
article, et nous remercions l'Eternel pour ce privilège qu'II nous
donne en permettant une fois encore, d’encourager Son peuple, parmi
lequel beaucoup, sans en comprendre la forme, sont dans l'attente
du Règne messianique et le disent.
Nous reconnaissons La main toute puissante de D.ieu dans le témoignage
envers Son peuple Juif et comment Il a suscité des personnes pour
nous aider, en dépit d'une méfiance malheureusement trop justifiée
par des siècles de persécution et/ou d'opposition de la papauté. Il
est difficile pour le Juif de comprendre la différence entre le
christianisme d'une part, et la papauté et l'église catholique
romaine et certains de leurs enseignements et pratiques, d'autre
part ; ce fut, et cela est encore souvent, un des plus grands
obstacles à notre engagement selon
Es. 40 : 1, 2
: de
«
Parlez au cœur de Jérusalem, et de lui criez
que son temps de détresse est accompli ».
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LA
CHRETIENTE ET SON LOURD PASSE
Voyage œcuménique du pape François
Les
royaumes du monde civilisé se sont ainsi soumis aux grands systèmes
ecclésiastiques, spécialement à la Papauté, et dans une grande
mesure, se sont laissés dominer par eux. Ils ont accepté d'eux le
nom de « nations chrétiennes
» et de « chrétienté
» ainsi que la doctrine du droit divin des rois et se sont joints à
la grande Babylone dont ils font partie. De même que, le nom de
Babylone s'appliquait, non seulement à la ville, mais également à
l'empire tout entier, ainsi le terme symbolique «
Babylone
» s'applique, non seulement aux grandes organisations religieuses,
papale et protestante, mais aussi dans son sens le plus large, à
toute la chrétienté.
C'est
pourquoi ce jour du jugement de la Babylone mystique est le jour du
jugement de toutes les nations de La chrétienté ; ses malheurs
frapperont toute la structure civile, sociale et religieuse ; les
individus aussi en seront affectés dans la mesure des intérêts
qu'ils ont en elle, et dans la mesure où ils dépendent de ses
diverses organisations religieuses et de ses divers arrangements.
En
raison de leurs divers intérêts commerciaux et autres qui les lient
dans une certaine mesure aux nations de la chrétienté, les nations
en dehors de la chrétienté sentiront également le poids de la lourde
main de rétribution, et cela en toute justice ; en effet, elles non
plus n'ont pas su apprécier la lumière qu'elles ont vu briller, et
elles ont préféré les ténèbres à la lumière parce que leurs œuvres
étaient mauvaises.
Ainsi, comme le déclarait le Prophète :
«
Toute la terre
[société] sera dévorée par le
feu de ma jalousie » — Soph. 3 : 8,
mais contre Babylone, la chrétienté, à cause de sa plus grande
responsabilité et parce qu'elle a mal employé les faveurs reçues, la
colère et l'indignation de D.ieu s'exerceront avec violence :
«
De même que Babylone a fait tomber les tués d’Israël, de même les
tués de toute la terre tomberont à Babylone
»
— Jér.
51 : 49. « Au bruit de la prise
de Babylone, la terre est ébranlée, et il y a un cri entendu parmi
les nations » — Jér. 50
: 46.
Lorsque
le Cardinal Spellman retourna à New York après avoir contribué à
l'élévation du pape Paul VI, il déclara aux reporters de la presse ;
« Je crois qu'il
est très grand (*)
... Je crois qu'il suivra de très près
les pas du pape Jean aussi bien que ceux de ses prédécesseurs
».(*)
[« terrific » : sens américain : très grand, sévère, etc.
(dict.) — Trad.]
Dans
son enthousiasme, Mr. Spellman a évidemment dépassé sa pensée, car
il doit sûrement connaître l'histoire de sa propre église et
certains de ses papes indiciblement mauvais !
Considérons certains d'entre eux de la lignée des Jeans :
Le
pape Jean VIII, qui régna de 854 à 857, fut manifesté comme étant
une femme lorsqu'«
il
» [elle]
donna naissance à une fille illégitime et fut alors lapidé[e]
à mort par une populace
furieuse.
Le
pape Jean XII souleva la colère du peuple en transformant le palais
de Latran en « une maison
publique de débauche », et le
Liber Pontificalis le décrit par ces mots : «
Il passa sa vie entière dans
l'adultère
».
Le
pape Jean XV partagea les finances de l'église entre ses parents et
mérita pour lui-même la réputation d'être «
avide de lucre ignoble, et corrompu
dans tous ses actes ».
Le pape Jean XXIII (1410-1415) -
Balthazar Cossa, d'après son biographe
personnel, Théodore a Niem, viola 200 femmes. Les comptes rendus
officiels du Vatican émettent cette lumière sur son règne immoral ;
« Sa
seigneurie, le pape Jean, se rendit coupable de perversité avec la
femme de son frère, d'inceste avec des saintes nonnes, de rapports
avec des vierges, d'adultère avec les mariées, et toutes sortes de
crimes de sexualité... entièrement livré au sommeil et à d'autres
désirs charnels,
totalement opposé à la vie et aux enseignements de
Christ... parmi les fidèles de Christ qui connurent sa vie et son
caractère, il fut publiquement appelé le DEMON INCARNE
».
Le
pape Jean XXIII
canonisé récemment
(était le second à porter cette désignation).
Le
pape Jean XI était le rejeton illégitime du pape Serge III et de la
« prostituée
» Marozie
avec qui il vécut.
Quelqu'un peut se demander comment le Cardinal Spellman a pu
suggérer que le pape,
Paul VI, suive «
de très près »
les pas de pareils papes ou même qu'il suive ceux de la lignée des «
Pauls
» dans la papauté romaine. Même la revue pro-catholique «
Life
» déclare avec franchise :
«
En choisissant le
nom de Paul, le pape ... a pris le nom de la lignée des Pauls d'une
époque où la mondanité, la violence et le népotisme n'étaient pas
considérés comme aussi incompatibles avec la sainteté ».
Paul
I (757-767) succéda à son propre frère comme pape.
Paul
II (1464-1471), Pierre Barbo, est connu pour ses carnavals
extravagants, ses courses de chevaux, ses jeux publics et ses
festins très coûteux ...
Paul
III (1534-39), Alexandre Farnese ... comme cardinal, engendra trois
fils et une fille et le jour même de son couronnement papal, il
célébra le baptême de ses deux petits-enfants. De ses deux neveux
âgés l'un de 14 ans, l'autre de 16, il fit des cardinaux, présida
des fêtes avec chanteurs, danseurs et bouffons, rechercha l'avis
d'astrologues.
Paul
IV (1555-59), Gian Pietro Carafa, fut un inquisiteur fanatique qui
envoya des centaines de
membres du clergé, y compris un cardinal, en prison ou à la potence
pour hérésie. A sa mort, des foules se soulevèrent.
Paul
V (1605-21), Camille Borghese, fut un expert de la loi canon
rigoureux, intransigeant, qui dirigea l'église par le livre.
Il
est possible que Paul VI soit «
très grand »
aux yeux du Cardinal Spellman mais il aura sur les mains une besogne
considérable et répréhensible s'il essaie de «
suivre de très près »
les traces de « ses
prédécesseurs », ainsi
que l'a déclaré sans réfléchir et stupidement le Cardinal Spellman
comme étant l'espérance qu'il a pour lui.
Quant
à Jean Paul II, il n’a rien dit sur les prêtres pédophiles, et
autres dérives sexuelles au sein de l'église.
Il y
avait plus d'un lien entre Yasser Arafat et Jean Paul II, alors que
la charte de l'OLP, promettait encore
d' « anéantir »
Israël, d' « éliminer
toute présence sioniste et impérialiste »
en Palestine.
Menahem Begin, alors
premier ministre d'Israël, a eu un mot terrible pour le pape accusé
de serrer
« une
main souillée du sang d'enfants juifs innocents ».
LE MONDE :
Arafat-Jean Paul II : une certaine
idée de la Palestine
Pourtant, le pape François a célébré dimanche la canonisation de
Jean XXIII [en réalité Jean XXIV] et Jean Paul II, deux figures
majeures de l'Eglise catholique du XXe siècle, devant des centaines
de milliers de personnes rassemblées place Saint-Pierre de Rome.
DUPLICITE D’ESPRIT PAPALE
Le
voyage en Israël du pape François, pose
la question
en dépit de toutes les belles
paroles, la Papauté a-t-elle reconnu l'État d'Israël, et le rôle du
peuple Juif dans le plan de D.ieu ?
NON.
Tous
les artifices verbaux ne peuvent servir qu'à dissimuler
l'impossibilité pour la Papauté de reconnaître cet Etat sans avouer
près de 15 siècles d'erreurs et de crimes ; ce serait surtout
reconnaître que la NOUVELLE ALLIANCE [Jér. 31 : 31-34, etc., etc.]
ne peut être
faite qu'avec Israël et non avec un système, chrétien ou autre.
Et ce n'est pas l'affirmation d'infaillibilité papale proclamée en
1870 (!) qui facilite les choses !
Note de l'éditeur :
Que
nos amis Juifs prennent garde au sourire et à l’insistance
manifestée à innocenter les Juifs du souverain pontife,
se rappelant qu'il cache des siècles d'une persécution qu'il n'a
avouée timidement que récemment et de laquelle il ne s'est pas
réellement repenti, comme le prouvent certains événements récents.
Qu'ils gardent à l'esprit que ces mains qui maintenant se lèvent
pour bénir (!) se levaient à une époque pour frapper et que si elles
se trouvent actuellement dans cette position, c'est qu'elles y sont
forcées par les circonstances et non par l'amour ou la compréhension
!
Nous
vous suggérons de lire ou de relire :
Peuple déicide ou non ?
Théologie de remplacement
Jacques Obojtek
EB N°160 p180
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Vos questions,
suggestions ou informations sont les bienvenues
:
redaction@israelvivra.com
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