ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL
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CENTENAIRE DE LA DECLARATION BALFOUR
Bulletin 1 / 4 -
à suivre bulletin 2 / 4
Ps. 102 : 13-16
— « Tu
te lèveras, tu auras compassion de Sion ; car c’est le temps d’user
de grâce envers elle, car le temps assigné est venu.
Car tes serviteurs prennent
plaisir à ses pierres, et ont compassion de sa poussière.
Alors les nations craindront le
nom de l’Éternel, et tous les rois de la terre, ta gloire.
Quand l’Éternel bâtira Sion, il
paraîtra dans sa gloire ».
Préambule
Cette analyse est capitale pour le
peuple Juif, elle montre explicitement « LE RETOUR DE LA FAVEUR
DE D.IEU AU PEUPLE JUIF », le retour dans Sa terre, n'étant que
le prélude aux grandes bénédictions promises par serment par D.ieu,
d’abord pour le peuple Juif et par lui pour l'humanité. Un siècle
s’est écoulé depuis la déclaration Balfour le 2 novembre 1917.
Israël a aujourd’hui une terre, un Etat, un peuple — Selon l’Office
central de la Statistique, il y a aujourd’hui 8,68 millions
d’habitants en Israël. L’Etat d’Israël comptait 806.000 habitants
lors de la proclamation d’indépendance. Hier il n’y avait pas de
nation pour Israël, aujourd’hui ses terres sont disputées, demain
Israël bénira les nations.
Ce n'est pas la première fois que
D.ieu parle au peuple juif par une autre entremise que celle de ce
peuple. Es. 40 : 2 constitue un devoir aussi pressant pour le
Croyant réfléchi d'aujourd'hui que le furent Es. 44 : 28 et 45 : 1
pour Cyrus. Il est intéressant de se tourner vers les premier et
septième chapitres d'Esdras, le scribe sacrificateur, et d'y lire
comment les Juifs croyants furent heureux de l'aide reçue des Rois
Gentils que les prophètes juifs avaient touché au cours des années
d'exil et comment ils œuvrèrent sous leur direction. C'est ainsi que
le Second Temple fut érigé !
Pour célébrer ce centenaire, nous
publions quatre bulletins (réunis ici
en Pdf), rappelant chronologiquement
les prophéties accomplies, en cours d’accomplissement et les
merveilleuses promesses à venir concernant le peuple Juif en
particulier et le monde en général. La grandeur de D.ieu, sa main
forte, et son bras étendu, supervisent les affaires d’Israël qui
n’est pas un peuple comme les autres peuples, mais un « peuple
choisi »,
peu importe ce que nous pensons et disons les uns les autres, D.ieu
a son Plan des âges. Ces
sujets étant d’une importance primordiale, nous souhaiterions
connaître vos avis, commentaires, et ou questions. Nous ne désirons
rien imposer à personne, et c’est avec un profond respect pour tous
nos lecteurs et amis, que nous écrivons ces lignes.
Vos questions,
suggestions ou informations sont les bienvenues
:
redaction@israelvivra.com
Les ouvrages qui ont servi à cette
analyse :
http://www.israelvivra.com/publications.htm
Rédaction :
Jacques Obojtek
BALFOUR ET LLOYD GEORGE
Arthur James Balfour, le Secrétaire
aux Affaires étrangères dans le gouvernement de Lloyd George,
transmit la gratitude de la nation.
«
Que puis-je faire pour vous ?
» demanda Balfour.
«
Rien pour moi
», répondit Weizmann, «
mais pour mon peuple, un foyer en Palestine
».
Balfour connaissait Weizmann depuis
plusieurs années, et était compatissant avec le peuple juif. Des
années plus tôt, alors qu'il était lui-même Premier ministre, il
décrivait le traitement international des Juifs comme «
une honte pour la chrétienté
».
A
une certaine occasion, à l'Hôtel de la Reine à Manchester, Balfour
et Weizmann discutaient sur la question sioniste. Balfour rappela
l'offre antérieure faite par l'Angleterre de l'Ouganda comme patrie
possible. Weizmann, en tant que porte-parole du groupe parmi les
Sionistes partisans de la Palestine ou rien, déclina l'offre. «
Si je devais vous offrir Paris au lieu de Londres
» demanda Weizmann à Balfour «
le prendriez-vous ?
»
« Mais, M. Weizmann, nous avons
Londres
», répondit Balfour.
La réponse fusa : «
Nous avions Jérusalem quand Londres n'était qu'un marécage
».
Il est intéressant de remarquer que
le Premier ministre, Lloyd George, Gallois et pratiquant,
familiarisé avec la prophétie biblique, était également enclin à
considérer favorablement la cause sioniste.
LA DECLARATION BALFOUR
Anticipant la fin de la guerre et
un mandat possible — une surveillance protectrice — sur la
Palestine,
le 2 novembre 1917, le gouvernement britannique, par Balfour,
écrivit à Lord Rothschild, président de la Fédération Sioniste
britannique, déclarant que «
le gouvernement de Sa majesté envisage [sic] avec bienveillance
l'établissement en Palestine d'un foyer pour le peuple juif
».
Ce document devint célèbre sous le nom de «
Déclaration Balfour
» et donna plus d'encouragement aux Juifs Sionistes dans le monde.
(Le texte complet de la Déclaration est reproduit ci-dessous).
Ratifiée par la Société des Nations, l'Angleterre reçut
officiellement le mandat en 1922.
Cher Lord
Rothschild,
J'ai le plaisir
de vous adresser, au nom du gouvernement de Sa Majesté, la
déclaration ci-dessous de sympathie à l'adresse des aspirations
sionistes, déclaration soumise au cabinet et approuvée par lui.
« Le
gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en
Palestine d'un Foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous
ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant
clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte
ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives
existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les
Juifs jouissent dans tout autre pays ».
Je vous serais
reconnaissant de bien vouloir porter cette déclaration à la
connaissance de la Fédération sioniste.
Arthur James Balfour.
La lettre du
Secrétaire aux Affaires
Etrangères,
Balfour, à Lord Rothschild,
concrétisant la Déclaration.
UN ROI, MAIS DEUX ROYAUMES
La
promesse divine à Abraham doit être accomplie par deux Semences (ou
postérités — Trad.) — une Semence céleste, l'autre Semence
terrestre, avec le Messie, la Tête, sur tous. Pendant plus de
dix-huit siècles, D.ieu a favorisé la Semence d'Abraham, la nation
d'Israël, « Son Peuple choisi ».
Ils eurent des châtiments et des réprimandes dans la justice ;
cependant, en tous temps, ils eurent aussi la faveur divine, comme
cela est représenté dans leur Loi, dans les prophéties et dans les
privilèges qui leur venaient sous l'Alliance de la Loi, en ce qu'ils
avaient un Jour de Propitiation annuel (ou Réconciliation — Trad.),
qui leur conservait la faveur Divine. Cette période de faveur, se
termina et 1845 ans plus tard, en 1878, la faveur commença à
retourner aux Juifs (pour plus de détails voir nos publications).
Par conséquent, c'est le temps du retour de la faveur de D.ieu, et
il a déjà commencé. Durant plus de dix-huit siècles le Juif n'a pas
été si à l'aise, ni fixé aussi favorablement qu'il l'est
aujourd'hui. Cette bénédiction ne fait que commencer. Bientôt,
la faveur divine, au temps marqué par D.ieu, accomplira pour Son
Peuple choisi la réalisation de toutes les précieuses promesses de
la Loi et des Prophètes. Déjà le Juif s'éveille à une perception
nette de cette grande vérité.
Le Sionisme, mouvement politique à l'origine, commence à fleurir en
un mouvement religieux, et la bénédiction de la providence divine
arrangera ainsi les affaires de ce peuple. Les paroles du Livre, les
paroles de la promesse divine, lues si longtemps, sont sur le point
de devenir lumineuses et constituent la lumière qui dirigera les
Juifs dans les voies de l’Éternel conduisant dans le relèvement de
leur pays promis et dans la possibilité d'atteindre les idéaux les
plus hauts parmi eux.
LE TEMPS DE FAVEUR DE SION
La
vraie signification de cette promesse était que le Messie, le Roi
d'Israël depuis longtemps promis, serait le fondement et le rejeton
de la lignée de David et serait béni de l'ETERNEL.
Es. 11 : 10 — « en
ce jour-là, il y aura une racine d’Isaï, se tenant là comme une
bannière des peuples : les nations la rechercheront, et son repos
sera gloire ». Son Royaume ne finirait
pas comme le royaume type, mais serait éternel, pleinement apte à
accomplir toutes les promesses faites à Abraham — «
En ta postérité, toutes les nations de
la terre seront bénies ».
Le [début
du temps des nations] commença, lorsque
l'autorité fut enlevée à Sédécias, les gouvernements des Nations
furent reconnus, mais pas de la même façon que le fut Israël.
Le
pouvoir de gouverner fut donné aux nations durant le temps qu'Israël
fut rejeté de la faveur de D.ieu. Au temps déterminé, ce pouvoir
terrestre retournera à Israël ; comme D.ieu l'avait destiné à
représenter Son Royaume sur la terre, et Israël reprendra sa place.
Aucun
d'entre eux ne fut désigné comme successeur d'Israël. Ils furent
simplement autorisés à gouverner. Aucun d'entre eux ne fut le
Royaume de D.ieu, et aucun reçu une domination éternelle. Ils
reçurent un bail de pouvoir pendant tout le temps qu'Israël était
rejeté de la faveur de D.ieu. Leur bail devait expirer au temps
marqué, et la décision première de D.ieu qu'Israël doit représenter
Son Royaume sur terre était revenue.
D.ieu
utilisa les Première et Seconde Guerres mondiales pour libérer
Israël de la domination des Nations. La Première Guerre, en 1914,
leur ouvrit la Palestine ; la Seconde Guerre, en 1939, leur prépara
le terrain pour devenir une nation indépendante.
Nous ne
pouvons apprécier la réelle signification de ce Temps de Détresse, à
moins de le voir à la lumière des relations de D.ieu avec Israël, et
Sa préparation pour un nouvel ordre dans lequel il sera la source de
bénédictions pour le monde entier.
La clé pour comprendre la chute d'Israël et
son élévation en tant que nation repose sur une appréciation
correcte de ce que signifie le terme «
temps des nations
».
Oui, «
Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu'à ce que les
temps des nations soient accomplis ».
Cette déclaration est la confirmation de l'oppression qui avait déjà
commencé par les Nations — encore que, de toute façon, elle allait
s'empirer — avec le siège contre Jérusalem par Titus et sa
destruction l'année suivante et la dispersion de la nation juive qui
suivit, jusqu'à nos temps modernes.
L'expression grecque pour «
sera foulée aux pieds
» peut être rendue par « sera et
restera foulée aux pieds », indiquant
qu'Israël serait opprimé d'une façon telle qu'il ne l'avait jamais
été auparavant. La prophétie fut accomplie de la façon la plus
terrible dans l'assaut contre Jérusalem par Nebucadnetsar en 606
avant notre ère, quand le dernier roi de Juda,
Sédécias, fut détrôné, la ville saccagée, et la population emmenée
en captivité en Babylone — 2 Rois 25 : 1 ; Jér. 39 : 1 ; 52 : 1.
Après quoi Cyrus publiait un décret qui
déclarait : « Qui d'entre vous
quel qu'il soit est de son peuple … qu'il monte à Jérusalem ... et
construise la maison de l'Eternel D.ieu d'Israël
» — 2 Chron. 36 : 23 ; Esdras 1 : 3.
A
partir de ce moment-là, le peuple juif cessa d'être une nation
libre. Rétablis dans leur pays et dans leur liberté personnelle par
Cyrus, en tant que nation, ils furent toutefois assujettis
successivement aux Médo-Perses, aux Grecs et aux Romains.
EN QUOI
LA PREMIERE GUERRE MONDIALE A UNE IMPORTANCE DANS NOTRE SUJET ?
La «
Grande Guerre
» débuta officiellement le 28
juillet 1914, quand l'Autriche déclara
la guerre à la Serbie. Puis, le
4 août, la Russie, la France et
l'Angleterre entraient en guerre contre l'Autriche et l'Allemagne.
La guerre des tranchées se généralisa dans la Guerre mondiale à
l'automne de 1914,
et à grandement affaiblie la chrétienté, reconnue gaspilleuse de
vies et destructrice de grande réputation — le bail des Nations
expira à ce moment en 1914. La Guerre des tranchées consolida le
front et donna un air de désespoir au conflit.
La
Guerre comme un tout, montrait l'absence de sincérité du
christianisme et de la chrétienté, et la dissolution du pouvoir des
Nations commença (ainsi que la progression régulière du juif).
La signification de
1914 fut
notée de façon remarquable dans «
Le Temps est Proche
», écrit en 1889 – 25 ans avant
1914. A la page 92, l'auteur, C.T,
Russell, déclarait au sujet d'Israël :
«
qu'il n'y a pas lieu d'espérer leur
réorganisation nationale avant l'an 1914, la limite de leurs « sept
temps » — ou 2520 ans. Mais cette longue période de leur punition
nationale arrivant près de sa fin, nous pouvons voir clairement que
le figuier stérile [Israël national] est sur le point de
bourgeonner, ce qui montre que l'hiver du mal est bientôt passé, que
l'été millénaire approche et qu'alors ils seront rétablis
complètement dans leur héritage et dans leur indépendance nationale
».
à suivre bulletin 2 / 4
Jacques
Obojtek,
Pour la Commission
d'Israël
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