ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL
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CENTENAIRE DE LA DECLARATION BALFOUR
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Ps. 102 : 13-16
— « Tu
te lèveras, tu auras compassion de Sion ; car c’est le temps d’user
de grâce envers elle, car le temps assigné est venu.
Car tes serviteurs prennent
plaisir à ses pierres, et ont compassion de sa poussière.
Alors les nations craindront le
nom de l’Éternel, et tous les rois de la terre, ta gloire.
Quand l’Éternel bâtira Sion, il
paraîtra dans sa gloire ».
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Dès 1818,
le 2e Président des Etats-Unis, John Adams
signataire de la déclaration
d’indépendance, écrivait : «
Je souhaite vraiment voir les Juifs de nouveau
en Judée comme nation indépendante car, comme je le crois, ses
hommes les plus éclairés ont participé à l'amélioration de la
philosophie de cet âge ».
Une seconde ligne de preuves, démontrant que
le temps est venu pour le rétablissement et la croissance d'Israël :
Esaïe 40 : 1. 2 : « Parlez au
cœur de Jérusalem, et criez-lui que son temps de détresse est
accompli, que son iniquité est acquittée ; qu'elle a reçu de la main
de l'Eternel le double pour tous ses péchés
».
Notez l'expression «
le double pour tous ses péchés
».
Au nom
de quelle justice Israël pouvait-il être puni deux fois plus qu'il
ne méritait ?
Cela pourrait être en effet la première
compréhension d'une lecture négligente de ce texte. Mais ce n'est
pas son dessein. Le mot hébreu
kephel, traduit par «
double »,
signifie une page pliée sur elle-même, le pli commençant à son
milieu exact.
En Jérémie 16 : 18 et Zach. 9 : 12, nous
trouvons une expression similaire, sauf que dans ces passages le mot
hébreu pour « double
» est mishneh,
qui signifie une répétition exacte en temps et en caractère général.
La référence en Zacharie nous apprend que le «
double
» d'Israël commença environ à la mort de Jacob, la tête patriarcale des 12 tribus
d'Israël, en avril 1813
avant J.-C.
Sa mort termina la période des patriarches que nous appelons, « l’Age
patriarcal » et commença la période où
le peuple d’Israël eut une relation spéciale avec Son D.ieu et que
nous appelons « l’Age Juif ou judaïque », en
l'an 33. De
1813
à 33, nous pouvons calculer le temps à savoir
1845 ans.
La conclusion est que la période de faveur
nationale d'Israël était de 1845
ans.
C'était
la première moitié de son
« double
». La connaissance de la longueur de la première moitié du double
nous donne la longueur de la seconde moitié. Si nous additionnons
33 et
1845 ans,
cela nous amène en
avril 1878.
QUELS
EVENEMENTS ONT EU LIEU EN CE TEMPS-LA ?
En Avril 1878
et à partir de cette date,
lentement et graduellement beaucoup de Juifs pensent de façon très
favorable de Jésus, L'appelant le plus grand des prophètes d'Israël,
un Saint Homme et un Réformateur des plus merveilleux.
Par exemple, le Rabbin Stephen Samuel Wise, qui durant des années fut un rabbin des plus éminents
d'Amérique et un conducteur Juif, recommanda chaudement dans ses
sermons à sa congrégation de faire un bon accueil aux Evangiles dans
leurs maisons et de les étudier.
Et de
nombreuses autres chaires juives font écho aux mêmes sentiments.
De même, quelques auteurs juifs ont écrit des
vies de Jésus recommandables, par exemple le Docteur Joseph Klausner, un savant hébraïsant réputé, a écrit une vie de Jésus en
termes très élogieux bien que, naturellement, il ne l'accepte pas
comme le Messie. Joseph Klausner, était un écrivain et
historien juif né en Lituanie. Il est l’auteur d’un livre sur Jésus
où il explique que celui-ci est plus compréhensible s’il est vu en
tant que Juif. EN 1919,
il émigre en Eretz Israël.
Le Testament en hébreu de Délitzsch Franz et celui de Christian David Ginsburg, de même également que la traduction de celui-ci en
Yiddish sont très lus dans les cercles juifs et enlèvent le préjugé
d'Israël lentement, mais sûrement.
S’il n’y avait pas eu ce changement d’attitude
des Juifs depuis 1878,
C. T. Russell de
1910 à 1916
n’aurait jamais obtenu la sympathie et l’attention des Juifs comme
cela arriva. Car pour un ministre croyant gentil, prêcher
le Sionisme à des Juifs en 1878,
aurait été considéré par les Juifs comme une souillure pour
eux-mêmes et comme une abomination pour D.ieu.
C.T. Russell fit paraître une brochure en 1877
et s'adressant aux croyants gentils, il écrivait : «
Nous lisons au
sujet du rétablissement d'Israël et des autres nations en Jérémie,
Esaïe et autres prophètes et aussi au sujet de la terre rétablie à
sa beauté édénique, quand le désert fleurira comme la rose... En Ezéch. 39 : 21-29, D.ieu montre comment la maison d'Israël est allée
en captivité à cause de son iniquité : ... et ils sont tombés par
l'épée (v. 23) mais Il promit de ramener toute la maison dans leur
propre pays
».
Naphtali Hertz Imbert écrivit un poème en
1878 qui, plus tard, fut mis en musique
et intitulé « Hatikvah » (l'Espérance).
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Kol od
balevav p'nimah
Aussi longtemps qu'en nos cœurs,
Nefesh Yehudi homiyah
Vibrera l'âme juive,
Ulfa'atey mizrach kadimah
Et tournée vers l'Orient
Ayin l'tzion tzofiyah
Aspirera à Sion,
Od lo avdah tikvatenu
Notre espoir n'est pas vain,
Hatikvah bat shnot alpayim
Espérance bimillénaire,
L'hiyot
am chofshi b'artzenu
D'être un peuple libre sur notre terre,
Eretz Tzion v'Yerushalayim
Le Pays de Sion et Jérusalem
|
Plus
près de nous, en mars 1973, André Chouraqui [écrivain, professeur,
ancien adjoint au maire de
Jérusalem] traduit la Bible hébraïque, du Nouveau Testament
il dit :
« Pour les Juifs, pendant des siècles, le Crucifié était aussi le
Crucifiant. C'est au nom du Christ que les lois antisémites ont été
promulguées. C'est au nom du
Christ qu'Israël a été trop souvent discriminé, persécuté, chassé,
assassiné sur les
bûchers de maintes inquisitions. C'est au nom du Christ, MAIS CONTRE
SA LOI
que les chrétiens ont forgé la meurtrière et
démente légende du
déicide. Et les bourreaux nazis appartenaient à un peuple
christianisé depuis un
millénaire et quelques siècles ».
En
juin
1878
l’Union européenne des Nations commença à
préparer la convocation de la Conférence de Berlin, sous la
direction de Benjamin Disraeli
écrivain et homme d'Etat anglais Juif (1804-1881
- 77 ans). Il
entre dans la vie
politique en 1837,
et se fait champion des idées protectionnistes et partisan des
conquêtes coloniales.
Premier
ministre de la Reine Victoria en
1868,
il devient chef du Parti conservateur.
Il est
fait
comte de Beaconsfield.
Il siège à la
Chambre des Communes
puis à la
Chambre des Lords.
Il décréta certains adoucissements des restrictions apportées aux
Juifs résidant dans la Terre Sainte et au retour d’autres Juifs dans
cette Terre Sainte.
Delitzsch commença le
11 juin
1878
à répandre partout le Nouveau Testament en hébreu en même temps que
le Congrès de Berlin promulguait son décret. Ainsi le 1er
de ces évènements commença à rétablir la faveur d’Israël quant au
pays, et le second de ces évènements commença à rétablir la faveur à
Israël quant à la vérité.
Le but
premier de ce Congrès était de déterminer les frontières des Etats
Balkans après la guerre Russo-turque et d'empêcher une guerre
éventuelle entre l'Angleterre et la Russie.
Le plus
grand moment en rapport avec notre sujet est l’un de ces résultats
auxiliaires imaginés par Lord Beaconsfield, l'envoyé principal de
l'Angleterre à cette conférence. Il
réclama aux Turcs l'amélioration des conditions en Palestine en
faveur des Juifs pour permettre à un plus grand nombre d’entre eux
de retourner dans leur pays. Ce retour fut beaucoup accéléré quand
la Grande-Bretagne mit en action la déclaration de Balfour.
Disraeli, fut le premier juif à devenir
Premier ministre en Angleterre de
1874-80.
En tant que Juif, Disraeli était naturellement disposé à favoriser
les siens et il semble que ses efforts à cet égard furent bénis de
D.ieu. A ce
congrès, 20 nations européennes, rassemblant 10 groupes de langues
sous la convocation de Lord Beaconsfield, en réalité le Juif
Disraéli, accomplissaient à leur insu la prophétie :
Zach. 8 : 23 — «
En ces jours-là
dix hommes de toutes les langues
des nations saisiront, oui, saisiront le pan de la robe d'un homme
juif, disant : Nous irons avec vous, car nous avons ouï dire que
D.ieu est avec vous ».
Dans un sens, les nations des dix langues
d'Europe prirent « la robe
» du « représentant
» d'Israël, Disraeli.
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Jacques
Obojtek,
Pour la Commission
d'Israël
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