ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL
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CENTENAIRE DE LA DECLARATION BALFOUR
Bulletin 3 / 4 -
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Ps. 102 : 13-16
— « Tu
te lèveras, tu auras compassion de Sion ; car c’est le temps d’user
de grâce envers elle, car le temps assigné est venu.
Car tes serviteurs prennent
plaisir à ses pierres, et ont compassion de sa poussière.
Alors les nations craindront le
nom de l’Éternel, et tous les rois de la terre, ta gloire.
Quand l’Éternel bâtira Sion, il
paraîtra dans sa gloire ».
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Zach. 8 : 23 — «
En ces jours-là
dix hommes de toutes les langues
des nations saisiront, oui, saisiront le pan de la robe d'un homme
juif, disant : Nous irons avec vous, car nous avons ouï dire que
D.ieu est avec vous
».
Dans un sens, les nations des dix langues
d'Europe prirent « la robe
» du « représentant
» d'Israël, Disraeli.
Les dix langues étaient présentes lors de ce Congrès : Le Grec, le
Turc, le Slave, le Magyar, le Scandinave, l'Anglais, l'Espagnol, le
Français, l'Allemand et L'Italien. Il y avait 20 nations au congrès
de Berlin en 1878 représentées par les individus présents et
concernés par ce traité.
Cette prophétie a un double accomplissement :
Dans le premier, ces dix nations-langues d'Europe en
1878 soutinrent Disraëli, Premier
ministre britannique, et s'accordèrent pour coopérer avec lui en vue
de libérer le peuple juif du terrible esclavage subi par ceux qui se
trouvaient dans ces dix nations-langues.
Elle a ensuite une application plus grande. Ces dix nations-langues
s'empareront de la nation juive tout entière après le Temps de
Détresse. Celles-ci soutiendront le peuple juif et lui diront
qu'elles seront avec lui dans sa recherche de l'Eternel, en venant
en harmonie avec le Royaume, en exécutant la bonne volonté de
l'Eternel, car elles auront alors appris que D.ieu est à nouveau
avec Israël et elles seront heureuses de s'y joindre.
Ainsi elles saisiront le pan, ou pouvoir, de celui qui est Juif,
disant, nous irons avec vous, car nous avons entendu que D.ieu est
avec vous. Glorieux, vraiment, sera ce jour, quand Juifs et Gentils
s'uniront dans une sainte adoration et un saint service du Saint
D.ieu du ciel et de la terre.
LE COMMENCEMENT DE L'ACCOMPLISSEMENT
Non
seulement il y a un grand Créateur, mais Il est précis et ordonné
dans Ses relations avec l'humanité et dans Sa conception des
affaires terrestres.
Par
exemple notre texte mentionne le temps, oui, le moment fixé, du
retour de la faveur divine à Sion. D.ieu a un temps convenable pour
chaque chose. Dans Son temps convenable David, Salomon et d'autres
Le représentèrent dans le royaume d'Israël et s'assirent sur le
trône de L'ÉTERNEL (1 Chron. 29 : 23). Plus tard, le royaume fut
enlevé à Sédécias, le dernier de la lignée de David à s'asseoir sur
le trône du royaume-type de D.ieu. Nous lisons le concernant, — «
Et toi, profane, méchant prince d'Israël, dont
le jour est venu au temps de l'iniquité de la fin ... J'en ferai une
ruine, une ruine, une ruine ... ceci ... jusqu'à ce que
[le Messie] vienne celui auquel
appartient le juste jugement ; et je le lui donnerai » (Ez. 21 : 30-32).
La
promesse de D.ieu à David — « Les grâces
assurées de David » — était que quelqu'un provenant du fruit
de ses reins s'assiérait sur le trône de l'ÉTERNEL à jamais (2 Sam.
7 : 12-16).
Le sens
réel de cette promesse était que le Messie, le Roi d'Israël depuis
longtemps promis, serait la racine et le rejeton de la lignée de
David et serait béni de L'ÉTERNEL (Ésaïe 11 : 10) ; Son Royaume
n'aurait pas une fin comme le royaume-type, mais il serait éternel,
pleinement compétent pour accomplir toutes les promesses divines
faites à Abraham : « En ta semence toutes
les familles de la terre seront bénies » (Gen. 12 : 3 ; 22 :
18).
Quand la
domination fut enlevée à Sédécias, les gouvernements des nations
furent reconnus, mais non de la même manière que l'était, Israël.
Aucun d'entre eux ne fut appelé le Royaume de D.ieu, ni ne reçut le
gouvernement perpétuel. Mais il leur fut promis un bail de pouvoir
pendant la période durant laquelle Israël devait être rejeté de la
faveur de D.ieu.
Au temps
déterminé, leur bail de pouvoir terrestre devait finir, et
l'arrangement divin antérieur qu'Israël représentât Son Royaume dans
le monde, devait revenir. C'est le
temps
assigné indiqué dans notre texte.
A partir
de 1878, l'autre forme du retour de la faveur de D.ieu à Israël est
leur retour en Terre Sainte et sa prospérité sous leur soin, par la
bénédiction de D.ieu. Ceci est annoncé dans beaucoup de passages des
Écritures dont nous en citerons quelques-uns : Jér. 16 : 14-18 ; 30
: 4-8, 18-22 ; 31 : 4-14, 21, 23-25, 27, 28, 35-40 ; 32 : 36, 37 ;
33 : 7, 10, 11 ; Ezech. 36 : 1-15, 24-38 ; 37 : 1-28 ; Osée 3 : 4,
5.
Ces passages des Écritures ne peuvent s'appliquer à leur retour
de Babylone ; car elles l'appellent le retour du Pays du Nord (La
Russie qui est au nord de la Palestine, tandis que Babylone est à
l'est de la Palestine) et de tous les autres où ils furent dispersés,
pays qu'aucun de leurs pères ne connaissait, Jér. 15 : 4, 14 ; 16 :
13, alors qu'Abraham venait de la Babylone chaldéenne, et tandis que
Babylone n'était qu'un seul pays quoique composé de plusieurs états.
Par
conséquent le retour dont il est parlé dans ces passages est celui
de leur second exil. Peu de temps après que le Congrès de Berlin en
juin 1878 eût enlevé l'embargo sur le retour et la résidence des
Juifs en Palestine, ils commencèrent, en petit nombre tout d'abord,
en nombre croissant ensuite, à y retourner, et le pays prospère de
façon merveilleuse sous ses propres gouvernements et politique
indépendants. C'est la seule nation qui émerge au-dessus de toutes
les autres comme un miracle du vingtième siècle.
Oui,
D.ieu est venu à l'aide de Son Israël et montre Sa miséricorde à
Sion : car le temps de la favoriser, oui, le temps fixé est venu. Et
par la semence d'Abraham, bientôt, toutes les nations seront bénies.
Bientôt les Nations (ou Gentils — Trad.) révèreront le nom de
L'ÉTERNEL, et tous les rois de la terre verront Sa gloire : car «
quand L'ÉTERNEL élèvera Sion, Il apparaîtra
dans Sa gloire ». Et aussi réellement que D.ieu vit, «
toute la terre sera remplie de la gloire de
L'ÉTERNEL » (Nomb. 14 : 21).
«
Dans ce temps-là on appellera Jérusalem le
trône de l’Éternel, et toutes les nations se rassembleront vers
elle, au nom de l'Éternel, à Jérusalem ; et elles ne marcheront plus
suivant le penchant obstiné de leur mauvais cœur » (Jér. 3 :
17).
LE RASSEMBLEMENT D'ISRAËL
L'UN des
accomplissements, de nos jours, de la prophétie les plus
merveilleux et les plus significatifs est le rassemblement des
Israélites dans leur patrie. Selon les Écritures, c'est là une des
preuves que l'établissement du Royaume de D.ieu avec ses
bénédictions sur le monde entier, est tout proche.
A la fois
Juifs et Gentils attendent et espèrent l'établissement de ce royaume
; c'est pourquoi une description des événements associés avec le
rassemblement des Israélites dans leur pays, doit être d'un profond
intérêt pour tous.
LE TOURNANT DE LA FAVEUR RETROUVÉE
Au
Congrès des Nations à Berlin, en juin 1878, l'Entente des Nations
Européennes, sous la direction de Disraéli, décréta comme une
question de Droit International que les Juifs avaient le
droit de s'installer en Palestine *, en supprimant ce qui
constituait pour eux d'onéreux handicaps.
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Sous
mandat britannique, les Arabes récusaient le vocable palestinien,
ils se voulaient Arabes appartenant au monde arabe et seul les Juifs
de Palestine acceptaient le vocable palestinien et revendiquaient le
passeport palestinien instauré par les Britanniques. Le mot
« Palestinien » a fait beaucoup de chemin depuis, puisqu’il signifie
aujourd’hui carrément le contraire de son sens originel, pas
seulement dans l’esprit des Juifs, mais également dans l’esprit des
Arabes. Ce n'est qu'en 1964 que les Arabes comprirent le parti
qu'ils pouvaient tirer du terme « Palestine ».
Ce fut là
que l'Angleterre assuma un protectorat général sur les provinces
asiatiques de la Turquie, parmi lesquelles se trouvait la Palestine
; le gouvernement turc amenda ses lois concernant les étrangers, ce
qui améliora la condition des Juifs résidant alors en Palestine, de
même que cela ouvrit partiellement la porte pour permettre que
d'autres viennent y habiter, avec le privilège de posséder un vrai
domaine.
Auparavant le Juif n'était qu'un chien bon à être souffleté, frappé
du pied et insulté par son maître mahométan, et à qui étaient
refusés les privilèges d'existence les plus ordinaires, dans le pays
sacré pour lui par les souvenirs du passé et par les promesses
touchant l'avenir. Nous devons nous rappeler, cependant, que l'année
1878 ne fut que le tournant de la faveur rendue à Israël. Leur
relèvement à la faveur et leur retour dans le pays devaient être
graduels de même que leur décadence avait été graduelle.
à suivre bulletin 4 / 4 -
retour bulletin 2 / 4
POURQUOI L'ETERNEL PERMIT-II CELA ?
Jacques
Obojtek,
Pour la Commission
d'Israël
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