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ENCOURAGEMENTS
A ISRAËL,CENTRE ETERNEL DE L'ATTENTION DU MONDE
LE LIVRE DE LA MEMOIRE
JUIVE DE SIMON WIESENTHAL
Ce livre n'est pas
un calendrier au sens banal du terme. C'est un livre commémorant
l'horreur, ordonnancé date par date ; c'est le martyrologe juif ; c'est
un document qui montre ce que l'homme est capable de faire à l'homme. Ce
calendrier retrace les atrocités commises sur le peuple juif depuis deux
mille ans.
POURQUOI
INSĖRER CE CALENDRIER ?
L'univers
concentrationnaire nazi dans l'Europe occupée (1939 - 1945).
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1
- 2 - 3 - 4 - 5 -
6 - 7 - 8 - 9 -
10 - 11 - 12 - 13 -
14 - 15 - 16 - 17 -
18 - 19 - 20 - 21 -
22 - 23 - 24 - 25 -
26 - 27 - 28 - 29 -
30 - 31
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01
JUILLET
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1096.
— Les juifs réfugiés dans le château de Mehr (Allemagne) sont livrés
aux participants à la première croisade, qui les massacrent, à
l'exception de quelques enfants baptisés de force.
1919.
— 20 juifs sont tués, de nombreux autres blessés et beaucoup de femmes
juives violées quand des unités commandées par Zeleny, un allié de l'Armée
nationale ukrainienne, se livrent durant cinq jours à un pogrome à
Rchichtchev (province de Kiev).
Plus
de 170 juifs sont égorgés lors d'un pogrome à Tulczyn (Ukraine).
1940.
— 3 500 juifs de Zychlin (province de Lodz, Pologne) et des environs sont
internés dans un ghetto situé sur un terrain marécageux hors de la ville.
Un Conseil juif appointé par les nazis doit fournir chaque jour des
travailleurs, qui sont souvent arrêtés pour disparaître à jamais.
Les
troupes du 16e régiment d'infanterie roumaine, commandé par le
major Valeriu Carp, entrent en Bukovine (R.S.S. d'Ukraine). A Sakarestie, 36
juifs sont torturés et fusillés. Les morts
et les blessés sont enterrés pêle-mêle dans un fossé sous un cadavre de
cheval.
1941.
— 8 000 juifs sont emprisonnés lors de l'entrée des troupes allemandes
à Vilna (R.S.S. de Lituanie).
Avant
que les troupes soviétiques n'évacuent Lwow (Lvov, R.S.S.
d'Ukraine), 2 000 détenus (Polonais, juifs, Ukrainiens) ont été fusillés.
Quand les nazis entrent à Lwow, ils accordent trois jours aux Ukrainiens
pour s'en prendre à la population juive. Les Ukrainiens et les Polonais pénètrent
dans les prisons, y découvrent les victimes et rendent les juifs
responsables de la tuerie.
2
000 juifs sont tués lors du massacre, qui dure trois jours. Les nazis
photographient les crimes qui se commettent sous leurs yeux.
Après
l'évacuation de Czernovitz (Bukovine), où vivent 50 000 juifs, par les
troupes soviétiques, des bandes pénètrent par effraction dans les maisons
juives pour en chasser les habitants. Czernovitz était un centre juif
important qui donna naissance à de nombreuses personnalités. Des juifs ont
habité la ville depuis leXVe siècle.
Les
troupes allemandes occupent Riga (R.S.S. de Lettonie) où vivent 40 000
juifs. Un détachement spécial, aidé par des fascistes lettons, assassine
400 juifs et en arrête de nombreux autres.
La
communauté de Riga remonte au XVI e siècle. La ville est célèbre
dans l'histoire juive pour ses nombreuses réalisations culturelles.
Les
troupes allemandes occupent Turka (district de Lvov, R.S.S. d'Ukraine),
peuplé de 6 000 juifs.
Plusieurs
centaines de juifs sont tués à Sambor (district de Lvov, R.S.S. d'Ukraine)
où vivent 8 000 juifs, par les troupes d'occupation allemandes et les
fascistes ukrainiens.
Au
début de la Seconde Guerre mondiale, la ville se retrouva sous la
domination des autorités soviétiques, qui déportèrent de nombreux juifs
vers le centre de l'U.R.S.S.
Les
juifs se sont installés à Sambor au XV e siècle.
1942.
— 400 juifs du ghetto d'Opoczno (district de Kielce, Pologne), qui
contient 3 000 internés, sont déportés au camp de travail forcé de
Skarzysko-Kamienna.
Les
juifs ont vécu à Opoczno depuis le XVI e siècle.
1943.
— Avec les dernières déportations des juifs de Brno (Moravie, Tchécoslovaquie),
un total de 11 000 juifs a été déporté de cette ville vers des camps de
concentration et d'extermination.
La
Gestapo fusille un juif à Mochy (district de Volsztyn, Pologne).
1944.
— Au cours d'Aktionen qui durent jusqu'au 10 juillet, les juifs déclarés
valides par les médecins SS Mengele et Lukas sont transférés du camp
d'extermination d'Auschwitz II-Birkenau à des camps de concentration et à
des fabriques de munitions situés en territoire allemand. En outre, 4 000
juifs adultes et 80 adolescents de quatorze à seize ans sont employés à déblayer
les zones bombardées. Très peu survivront.
Les
juifs de Bonyhàd (Hongrie) sont déportés à Pecs, un centre de transit, où
ils attendent l'étape suivante ou la déportation finale.
6
000 juifs de Kaposvar (Hongrie) et des environs sont déportés au camp
d'extermination d'Auschwitz au cours d'une Aktion de trois jours. Très
peu survivront.
Un
transport de 10 juifs quitte le camp de concentration de Teresienstadt/Therezin
(Tchécoslovaquie) pour celui de Bergen-Belsen (Allemagne).
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02
JUILLET
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haut de page
1488.
— Au cours d'un autodafé qui se déroule à Tolède, 20 hommes et 7
femmes, accusés d'être des « judaïsants », c'est-à-dire de descendre
de juifs obligés de se convertir au siècle précédent et de pratiquer
toujours clandestinement la religion juive, sont brûlés sur le bûcher.
1919.
— 15 juifs sont massacrés et 15 autres grièvement blessés quand des
unités de l'Armée nationale ukrainienne, commandées par Jelezniak et
Sokolov, se livrent à un second pogrome en deux semaines à Volodarka, près
de Kiev.
1940.
— Les nazis qui occupent La Haye décrètent que tous les juifs étrangers
doivent se faire recenser.
1941.
— Les troupes allemandes occupent Stryj (province de Lvov, R.S.S.
d'Ukraine), tuant plusieurs centaines de ses juifs, sur un total de 12 000,
avec l'aide des Ukrainiens.
Des
juifs habitent la ville depuis le XVIe siècle.
Des
troupes slovaques et des unités ukrainiennes en uniforme allemand occupent
Belechov (R.S.S. d'Ukraine).
Des
juifs y ont vécu dès la fin du XVIIe siècle,
constituant
à plusieurs reprises la majorité de la population. Au début de la guerre,
la communauté compte 3 500 membres.
La
ville de Rohatyn (province de Stanislavov, R.S.S. d'Ukraine), où vivent 40
000 juifs, est occupée par l'armée allemande après le déclenchement du
conflit germano-soviétique.
Une
communauté juive existe à Rohatyn depuis le XVIIIe
siècle.
Les
troupes allemandes occupent Korzec (R.S.S. d'Ukraine), où vivent 5 000
juifs, dont 500 parviennent à fuir.
Les
premiers juifs s'étaient installés à Korzec au XVIIIe siècle.
En l'an 1648, pratiquement tous les habitants juifs furent massacrés par
les cosaques de Bogdan Khmielnicki.
200
juifs sont tués lors d'un pogrome contre les 13 000 juifs de Borislav (R.S.S.
d'Ukraine), auquel se livrent les Ukrainiens et les troupes allemandes le
lendemain de l'entrée des Allemands dans la ville.
3
000 juifs sont assassinés par les nazis à Lwow (ancien Lemberg,
R.S.S. d'Ukraine) lors d'un pogrome de trois jours qualifié de « vengeance
pour Petlioura ».
Les
nazis et la police locale fusillent 1 160 juifs à Lutsk (district le Lvov,
R.S.S. d'Ukraine).
Les
nazis fusillent un juif à Salonique (Grèce) pour « offenses à un membre
de l'armée allemande ».
Plusieurs
centaines de juifs sont massacrés lors d'un pogrome déclenché par les
nazis et les Ukrainiens à Kamionka-Strumilova (district de Lvov, R.S.S.
d'Ukraine), alors peuplé de 4 000 juifs. Des juifs y vivent depuis le XVe
siècle.
Au
cours d'une Aktion de deux jours à Dünaburg (Dvinsk, R.S.S.
de Lettonie), la synagogue est brûlée avec 50 juifs qui y ont été enfermés.
7
000 juifs sont tués par les nazis, aidés par la milice ukrainienne, lors
d'une Aktion à Lvov (R.S.S. d'Ukraine).
1942.
— 850 juifs tombent victimes d'une Aktion des nazis à Ropczyce
(district de Cracovie). Des juifs sont assassinés et d'autres déportés au
camp d'extermination de Belzec.
1944.
— Les derniers 3 000 juifs du ghetto de Vilna (R.S.S. de Lituanie), utilisés
pour le travail obligatoire, sont transportés dans la forêt de Ponary, près
de la ville, et fusillés par les SS.
Début
de la déportation de 6 500 juifs entassés dans des baraquements dans la
ville de Kaposvar (Hongrie) au camp d'extermination d'Auschwitz.
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03
JUILLET
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haut de page
1919.
— 6 juifs sont massacrés et de nombreux autres blessés quand les troupes
de l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura se livrent à un
pogrome dans la ville d'Imerinka (district de Podolie).
Le
même jour, 9 juifs sont égorgés et de nombreux autres blessés quand des
révoltés conduits par l'ataman Struk, un allié de l'Armée nationale
ukrainienne, se livrent à un pogrome à Bobrik (province de Tchernigov,
Russie).
1941.
— Les troupes allemandes occupent Dzisna (R.S.S. de Biélorussie),
incendiant la synagogue et tuant beaucoup de ses 6 000 juifs. Cette
communauté avait été fondée dans la seconde moitié du XVIIIe
siècle.
Les
troupes allemandes occupent Novogrudok (district de Grodno, R.S.S. de Biélorussie)
et édictent aussitôt des mesures antijuives. Au début de la guerre, 6 000
juifs y vivaient, dont de nombreux réfugiés des provinces polonaises occupées
par les Allemands.
Des
juifs s'étaient installés dans la ville au milieu du XVIe siècle.
573
juifs sont fusillés dans une ferme près d'Ozmiana (R.S.S. de Biélorussie)
au cours d'une Aktion de deux jours.
3
500 juifs sont massacrés lors d'un pogrome auquel se livrent des
Ukrainiens, avec l'approbation des Allemands, deux jours après l'entrée
des troupes allemandes à Zloczov (Zolochev, province de Galicie,
R.S.S. d'Ukraine). Au début de la guerre, 14 000 juifs vivaient à Zloczov,
dont de nombreux réfugiés de la Pologne occidentale.
Des
juifs ont vécu dans cette ville dès la fin du XVIe siècle.
Lors
d'un pogrome déclenché par les nazis, aidés par les Ukrainiens, 400 juifs
sont massacrés à Drohobycz (R.S.S. d'Ukraine), où vivent 17 000 juifs.
Les
juifs se sont installés dans la ville au XVe siècle.
Les
troupes roumaines incendient les maisons juives de Zgurita (R.S.S. de
Moldavie). Les juifs fuient dans la campagne, où ils sont encerclés par
les soldats roumains, lesquels tortureront les femmes juives.
300
intellectuels juifs de Bialystok (Pologne) sont assassinés par les nazis
dans un champ près de la ville, lors de sa seconde occupation, qui dure de
juin 1941 à juillet 1944 (la première ayant eu lieu en septembre 1939), au
cours de laquelle on déplora plusieurs massacres. Les parents des victimes
seront appelés par la suite les « endeuillés du jeudi ».
1944.
— Plusieurs centaines de juifs malades, internés dans un camp de
concentration situé dans une forêt près de la ligne de front, entre les
gares de Krynki et de Vidreja (district de Vitebsk, R.S.S. de Biélorussie),
sont fusillés par les SS.
13
000 juifs sont déportés de Debrecen (Hongrie) au camp d'extermination
d'Auschwitz au cours d'une Aktion qui s'étend sur cinq jours.
5
963 juifs de Pecs (Hongrie) et des environs, enfermés dans le ghetto de la
ville, sont déportés au camp d'extermination d'Auschwitz. Le nombre des
survivants n'est pas connu.
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04
JUILLET
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haut de page
1096.
— Les troupes de la première croisade, commandées par le comte de
Leiningen, atteignent Kerpen (Allemagne), où elles égorgent les juifs de
Cologne qui y ont trouvé refuge.
1480.
— 3 juifs de Venise sont brûlés sur le bûcher après avoir été accusés
de meurtre rituel, c'est-à-dire d'avoir tué un chrétien (on suppose généralement
un enfant), afin d'utiliser son sang pour des rites religieux.
1632.
— Au cours d'un autodafé (littéralement : « acte de foi ») auquel
assistent, à Madrid, le couple royal, le roi Philippe IV et sa femme
Isabelle de Bourbon, fille du roi Henri IV, et plusieurs ambassadeurs, 7 «
judaïsants » (descendants de juifs forcés au baptême des siècles
auparavant, qui pratiquent toujours la religion juive en cachette), sont brûlés
vifs après avoir été arrêtés lors d'une cérémonie religieuse
clandestine. 4 d'entre eux sont brûlés en effigie.
1919.
— 13 juifs sont tués, environ 60 blessés, 8 femmes juives sont battues
et violées lors d'un pogrome déclenché à Ilinets (district de Kiev) par
des unités sous le commandement de Volynetz.
26
juifs sont massacrés, de nombreux autres blessés et plusieurs femmes
juives violées lors d'un pogrome de deux jours à Braïlov (Podolie).
28
juifs sont massacrés, 50 blessés et de nombreuses mineures violées au
cours d'un pogrome de trois jours auquel se livrent des unités commandées
par Kazakov et Sokolov à Borchtchagovka (province de Kiev).
Tous
sont alliés à l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura.
Plan
de Venise en 1640. L'étoile montre l'emplacement du ghetto.
(Martin
Zeiler, Itineraria Italiae).
1939.
— Les juifs allemands dépendent désormais de leur Reichsvereinigung,
c'est-à-dire de l'Association nationale des juifs, dont le centre se
trouve à Berlin.
1941.
— Storozynets (Bukovine, R.S.S. d'Ukraine) est la première ville occupée
par l'armée roumaine au début de la guerre avec l'Union soviétique. 200
juifs sont arrêtés chez eux ou dans leurs cachettes pour être fusillés.
En
deux semaines, 5 000 juifs sont assassinés par les nazis et leurs
collaborateurs lituaniens à Vilna (R.S.S. de Lituanie).
Tous
les juifs de Czudyn (Bukovine) sont massacrés en deux jours lors d'un
pogrome auquel se livrent les troupes roumaines aidées par les paysans des
environs.
Les
nazis imposent aux juifs le versement de 4 kilos d'or et exécutent 30
intellectuels, cela dix jours après avoir occupé le village de Bielsk
Podlaski, où vivent 5 000 juifs, dont de nombreux réfugiés des provinces
polonaises occupées par les Allemands.
La
communauté de Bielsk Podlaski remonte au XVe siècle. En l'an
1564, un pogrome a dévasté ce village après qu'un juif eut été
faussement
accusé d'avoir tué un enfant chrétien avant la Pâque.
Les
troupes allemandes se livrent à un pogrome contre les 5 000 juifs de
Zbarazh (R.S.S. d'Ukraine). Tous les intellectuels juifs doivent se présenter
à la Gestapo. 70 d'entre eux sont remis aux SS, qui les fusillent dans la
forêt de Lubienicki.
Trois
jours après l'arrivée des Allemands à Przemysl (district de Lvov, R.S.S.
d'Ukraine), où vivent 6 000 juifs, plusieurs centaines d'entre eux sont
enfermés dans la grande synagogue, à laquelle les nazis mettent le feu.
Le
jour de l'entrée des Allemands à Tarnopol (R.S.S. d'Ukraine), un pogrome a
lieu contre les 18 000 juifs de la ville, dont 5 000 sont tués avec l'aide
des Ukrainiens. 1 000 intellectuels juifs sont arrêtés par les nazis.
Des
juifs ont vécu dans cette ville à partir du XVIe siècle. Les
pogromes de Bogdan Chmielnicki firent de nombreuses victimes. Beaucoup de
juifs célèbres naquirent à Tarnopol.
Des
pogromes antijuifs éclatent quand les Allemands occupent Grodno (R.S.S.
de Biélorussie).
111
habitants de Polangen, 214 de Krottingen et 201 de Garsden, juifs pour la
plupart, sont tués par les nazis de Tilsit lors d'une épuration conduite
dans ces villages de la R.S.S. de Lituanie.
Les
nationalistes ukrainiens et les troupes d'occupation allemandes se livrent
à un pogrome à Tuczyn (district de Volhynie, R.S.S. d'Ukraine), où vivent
3 000 juifs. 70 d'entre eux sont massacrés.
100
juifs sont tués dans des pogromes après que les nazis ont occupé Riga
(capitale de la R.S.S. de Lettonie).
3
000 juifs sont arrêtés et fusillés par les SS dans la forteresse de
Lubart à Lutsk (district de Volhynie, R.S.S. d'Ukraine).
1944.
— 117 juifs de Köszeg (Güns), 800 de Kesztely et 250 de Sümeg (Hongrie)
sont déportés par les SS au camp d'extermination d'Auschwitz.
3
557
juifs ayant été regroupés dans le ghetto de Papa (Hongrie) en attendant
leur déportation, le premier transport part pour le camp d'extermination
d'Auschwitz avec 2 565 juifs, dont 300 seulement survivront.
Un
transport de 15 juifs quitte le camp de concentration de Theresienstadt pour
celui de Bergen-Belsen (Allemagne).
Les
6 609 juifs internés dans le camp de concentration de Szombathely (Hongrie)
montent à bord de trains qui doivent les déporter au camp d'extermination
d'Auschwitz. Plus de 3 000 d'entre eux sont originaires de Szombathely,
les autres des villes voisines. On ne signale aucun survivant.
1945.
— Des émeutes antijuives éclatent à Tripoli (Libye), alors sous contrôle
britannique. La foule blesse et tue de nombreux juifs. Les biens juifs sont
pillés et 5 synagogues incendiées.
1946.
— Après la guerre, 200 juifs environ reviennent à Kielce (Pologne) afin
d'y reconstituer une communauté. Mais des antisémites polonais,
appartenant en majorité à des groupes nationalistes, poussent au
pogrome.
Les
juifs ne peuvent se défendre, car leurs armes ont été confisquées
justement la veille. 42 juifs sont tués, dont 2 enfants, et une
cinquantaine
blessés.
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05
JUILLET
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haut de page
1919.
— 24 juifs sont massacrés et 150 blessés lors d'un pogrome auquel se
livrent à Dunkov (district de Podolie, Russie) des unités commandées par
Sokolov, liées à l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura.
1941.
— 3 000 juifs sont fusillés lors d'une Aktion de cinq jours exécutée
systématiquement par la police lituanienne à Kaunas (Kovno, R.S.S. de
Lituanie).
1
000 juifs sont assassinés par des « Escouades de la mort » fascistes lors
d'une Aktion de deux jours à Edinita (Bessarabie, U.R.S.S.).
11
juifs sont tués par la population locale après l'évacuation par l'Armée
rouge de Stryj (R.S.S. d'Ukraine).
15
juifs sont assassinés par des Ukrainiens à Rudki (Pologne), dont les
synagogues sont incendiées.
70
juifs sont arrêtés et assassinés par la police auxiliaire ukrainienne à
Tarnopol (R.S.S. d'Ukraine). 20 autres juifs sont lynchés par des soldats
et par des civils ukrainiens dans les rues.
Les
nazis occupent le village de Liga (district de Grodno, R.S.S. de Biélorussie)
avec ses 15 000 juifs. Ils arrêtent les intellectuels et les rabbins,
environ 200 personnes, et les conduisent à Stonievicze où ils sont
assassinés.
3
juifs sont fusillés lors d'un simulacre d'Aktion de la police serbe
à Belgrade (Yougoslavie).
20
juifs sont tués quand les troupes allemandes occupent Skalat (province de
Tarnopol, R.S.S. d'Ukraine) où vivent 4 800 juifs. 200 juifs parviennent à
fuir avec l'armée soviétique qui bat en retraite.
Des
juifs vivaient dans cette ville depuis le XVIIIe siècle.
Les
Ukrainiens se livrent à un pogrome contre les juifs quand les troupes
allemandes occupent Buczacz (R.S.S. d'Ukraine), où vivent 10 000 juifs.
Des
juifs ont habité cette ville depuis le XVIe siècle. Elle
comptait de nombreux intellectuels et donna naissance à beaucoup d'hommes célèbres,
dont le prix Nobel israélien de littérature (1966) S. J. Agnon.
Les
troupes allemandes et roumaines occupent Czernovitz (Bukovine, R.S.S.
d'Ukraine). Le 10e
groupe d'opérations commence à tuer les intellectuels juifs.
Les
troupes allemandes occupent DavidGorodik (province de Brest-Litovsk,
R.S.S. de Biélorussie) où vivent 5 000 juifs. A la demande de la
population locale, les nazis ordonnent à tous les juifs de plus de quatorze
ans de se rassembler près de l'église. Ils sont conduits hors de la ville,
où ils doivent creuser des fosses avant d'y être assassinés par les SS.
Un ghetto est créé pour les femmes.
Des
juifs vivaient dans cette ville depuis le XVIe siècle.
150
juifs sont exécutés par les nazis et la police ukrainienne nouvellement
formée dans la cour de la prison de Vladimir-Volynskiy (Wlodzimierz,
R.S.S. d'Ukraine) après des arrestations massives.
Dès
l'entrée des troupes allemandes à Sarny (province de Volhynie), les SS
commencent à tuer les juifs.
Des
juifs vivaient dans cette ville depuis le début du XXe siècle.
Au
début de la guerre, les autorités soviétiques installées à Sarny
avaient démantelé toutes les institutions juives. En 1940, elles déportèrent
en Sibérie 2 000 juifs réfugiés des provinces polonaises occupées par
les Allemands.
1942.
— Les troupes roumaines, alliées des Allemands, entrent dans Wiznitz (Bukovine)
et arrêtent les habitants juifs. Elles en tuent 21.
1943.
— Itzhak Wittenberg, chef de l'organisation clandestine juive dans le
ghetto de Vilna (R.S.S. de Lituanie), est arrêté. Des combattants
clandestins parviennent à le libérer en attaquant les nazis. Ceux-ci
demandent alors que Wittenberg leur soit livré, sous peine de voir le
ghetto détruit. Wittenberg se rend afin de sauver le ghetto. II sera
assassiné par la Gestapo.
1944.
— 3 557 juifs internés dans le ghetto de Papa (Hongrie) sont déportés
en deux transports au camp d'extermination d'Auschwitz. 300 seulement
survivront.
Le
même jour, 1 286 juifs de Sopron (Ödenburg), 650 de Csorna, 50 de
Szill et 500 du ghetto de Mohacs (Hongrie) sont déportés par les SS au
camp d'extermination d'Auschwitz.
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06
JUILLET
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haut de page
1348.
— Lors de l'épidémie de peste noire, dont on rend les juifs
responsables, ils sont partout cruellement persécutés. Quand l'épidémie
atteint l'Espagne, la communauté de Tarragone (Catalogne), qui compte 300
membres, est massacrée. Les cadavres sont jetés dans une fosse et brûlés.
1941.
— Les troupes allemandes et roumaines occupent la petite ville de Secureni
(Bessarabie), où habitent 5 000 juifs. 90 juifs surpris dans les rues sont
massacrés. De nombreux autres se suicident.
400
juifs sont arrêtés à Ivanki (district de Polésie, R.S.S. de Biélorussie).
Les hommes sont fusillés par les SS et les femmes déportées à Pinsk.
Les
SS assassinent 250 juifs à Klaszkovce (district de Tarnopol, R.S.S.
d'Ukraine).
Les
nazis fusillent 2 000 juifs dans la prison de Dünaburg (Dvinsk,
R.S.S. de Lettonie).
La
police ukrainienne nouvellement créée commence à liquider les juifs de
Rohatyn (district de Stanislavov, R.S.S. d'Ukraine).
Deux
jours après l'entrée des nazis à Riga (capitale de la R.S.S. de
Lettonie), 400 juifs sont liquidés et toutes les synagogues détruites. Une
unité de police auxiliaire composée de Lettons est formée dans le but de
se livrer à des pogromes.
Les
troupes allemandes occupent la petite ville de Druya (R.S.S. de Biélorussie)
où vivent 1 500 juifs. Les SS commencent à massacrer les juifs en les
accusant d'avoir collaboré avec les autorités soviétiques.
Les
juifs habitaient Druya depuis le XVIe siècle.
Les
nationalistes ukrainiens assassinent 500 juifs à Skalat (district de
Tarnopol, R.S.S.
d'Ukraine)
quand ils disposent d'une journée entière pour se venger des juifs.
Après
l'entrée des troupes roumaines à Czernovitz (Bukovine, R.S.S. d'Ukraine),
les Allemands et les Roumains exécutent 3 000 juifs de Bila et de Klokuczka.
On massacre même les patients de l'hôpital psychiatrique juif de
Czernovitz.
1943.
— 2 417 internés juifs du camp de regroupement de Westerbork sont déportés
au camp d'extermination de Sobibor.
1944.
— 3 305 juifs de Sopron (Hongrie) et des environs, qui étaient enfermés
dans le ghetto de la ville, sont déportés par les SS au camp
d'extermination d'Auschwitz. 42 d'entre eux seulement survivront.
1
200 juifs de Bonyhád (Hongrie méridionale), transférés à Pecs le 1er
juillet, sont déportés au camp d'extermination d'Auschwitz. 70 seulement
survivront.
Le
même jour, 120 juifs de Tolna (Hongrie) sont déportés au camp
d'extermination d'Auschwitz.
Fin
de la déportation des juifs de l'ouest et du sud-ouest de la Hongrie au
camp d'extermination d'Auschwitz.
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07
JUILLET
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haut de page
1320.
— Les « pastoureaux », qui partent en croisade contre les musulmans du
sud de l'Espagne, massacrent 400 juifs quand ils atteignent Jaca sur la côte
basque.
1919.
— La communauté juive de Zamekho (Ukraine) est victime d'un pogrome déclenché
par des troupes commandées par Alexander Udovichenko, qui font partie de
l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura.
Le
même jour, 150 juifs sont tués et de nombreuses femmes violées à
plusieurs reprises à Novgorod-Volynsk (Volhynie) au cours d'un pogrome de
quatre jours, dû, lui aussi, à des unités commandées par Sokolov,
Kolesnitchen et Pogorelov, liés à l'Armée nationale ukrainienne, qui se
trouve sous le haut commandement de Simon Petlioura.
A
la même date, 6 juifs sont massacrés, 3 grièvement blessés et de
nombreuses juives violées lors d'un pogrome qui dure trois jours à
Michalpol (Podolie), exécuté par le 3e régiment de Haïdamak
de l'Armée nationale ukrainienne.
1941.
— 1 200 juifs sont tués par des Ukrainiens dans une forêt près de la
ville d'Otynia (district
d'Ivano-Frankovsk, R.S.S. d'Ukraine).
En
trois jours, 2 000 juifs sont assassinés par les SS à Rodzislav (district
de Bialystok).
Plusieurs
centaines de juifs sont arrêtés et fusillés par la milice ukrainienne au
cours d'une Aktion qui se déroule à Zloczov (province de Galicie,
R.S.S. d'Ukraine).
600
juifs sont tués par les Waffen SS, unités militaires constituées de SS,
à Zborov (province de Galicie, R.S.S. d'Ukraine).
Des
centaines de juifs sont tués lors de troubles fomentés par les soldats
roumains, alliés des Allemands, qui envahissent Belzy (Roumanie), où
vivent 32 000 juifs.
Les
SS mettent la main sur 50 juifs, grâce à un registre de la population
juive de Novogrudok (district de Grodno), et les fusillent hors de la ville.
Des
maisons juives sont incendiées et des juifs assassinés quand des bandes de
paysans attaquent la communauté de Balti (Bessarabie, R.S.S. d'Ukraine).
Les
troupes allemandes et roumaines occupent Khotin (Hotin, Bessarabie) où
vivent 15 000 juifs. Les SS passent de maison en maison et assassinent 2 000
juifs.
1942.
— Au cours d'une Aktion de cinq jours, 8 000 juifs du ghetto de
Rzeszov (Pologne), où se trouvent 14 000 personnes, sont déportés au camp
d'extermination de Belzec. 238 juifs qui se défendent sont fusillés sur
place. 1 000 autres juifs sont conduits dans la forêt de Rudna pour y être
exécutés par les SS.
3
juifs sont fusillés par la police à Pyzdry (district de Wrzesnia,
Pologne).
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08
JUILLET
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1941.
— 1 000 juifs de Marculesti (Bessarabie, R.S.S. d'Ukraine) sont assassinés
par les troupes allemandes qui ont occupé le village.
500
juifs sont fusillés par des commandos de SS et des troupes roumaines au
cours d'exécutions massives qui durent deux jours à Czernovitz (capitale
de la Bukovine, R.S.S. d'Ukraine).
Les
nazis fusillent environ 140 personnes, dont de nombreux juifs, dans le port
de pêche de Libau (Liepaja, R.S.S. de Lettonie).
Les
SS fusillent 1 000 juifs environ dans la forêt de Bikerneku près de Riga (R.S.S.
de Lettonie).
Un
groupe de soldats roumains assassine 50 juifs qui voulaient rentrer chez
eux, dans la ville de Balti (Bessarabie, R.S.S. d'Ukraine).
De
nombreux juifs sont tués quand les troupes roumaines et allemandes occupent
Brichany (Bessarabie, R.S.S. de Moldavie), où vivent 10 000 juifs.
Les
troupes allemandes et roumaines occupent Lipcani (Bessarabie, R.S.S. de
Moldavie) où vivent 4 000 juifs. Environ 800 juifs sont tués par des
commandos d'extermination fascistes. Le reste de la population juive est
conduit dans une forêt voisine de Vertyujany, d'où elle est envoyée, en
marches forcées, aux camps de Sekiryany et de Yedintzy. Ceux qui ne peuvent
suivre sont fusillés.
500
juifs sont fusillés à Vilna (R.S.S. de Lituanie), d'autres sont arrêtés
et conduits dans des camps de concentration par des unités de sécurité
lituaniennes. Selon des sources allemandes, 500 juifs sont fusillés
quotidiennement les jours suivants aussi. Les biens juifs sont confisqués.
Les
SS tuent 3 femmes juives à Zloczov (province de Galicie, R.S.S. d'Ukraine).
Début
du port obligatoire d'un signe distinctif pour les juifs des pays baltes.
1944.
— A cette date se termine la déportation des juifs des environs de
Budapest au camp d'extermination d'Auschwitz, avec un convoi de plusieurs
centaines de juifs quittant Budapest à destination de ce camp.
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09
JUILLET
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haut de page
507.
— A l'occasion d'une course de chars qui a lieu à Daphné, faubourg
d'Antioche (aujourd'hui en Turquie), entre deux factions rivales, les Verts
et les Blancs, les supporters des Verts, conducteurs de chars de Byzance,
attaquent soudain, sans raison apparente, la synagogue locale. Ils détruisent
le sanctuaire et massacrent les juifs en prière.
1391.
— Un groupe d'aventuriers et de bandits pénètre dans le quartier juif de
Valence (Espagne), où vivent 5 000 personnes. 250 juifs sont tués en se défendant.
La foule chrétienne viole les femmes et les jeunes filles et pille les
maisons juives. Quelques juifs se sauvent dans les montagnes, les autres
sont contraints au baptême.
1713.
— Un autodafé se tient à Lisbonne. Plusieurs personnes, accusées d'être
des « judaïsants », c'est-à-dire des descendants de juifs contraints au
baptême des siècles auparavant, qui pratiquent toujours en secret la
religion juive, sont condamnées à la pénitence publique. Parmi ces «
judaïsants » se trouve une religieuse.
Page
de calendrier d'un livre de prières
pour les Marranos revenus au judaïsme.
Amsterdam 1687.
1919.
— 64 juifs sont massacrés, 20 blessés et pratiquement toutes les femmes
juives violées à Novo-Fastov (district de Kiev), puis 50 juifs sont
massacrés et 100 blessés lors d'une tuerie de trois jours, quand les unités
commandées par Sokolov, ataman des rebelles lié à l'Armée nationale
ukrainienne de Petlioura, se livrent à un pogrome contre la population
juive de Volodarka.
2
juifs sont tués en trois jours de pogrome par des soldats commandés par
Mordalevitch, lui aussi lié à l'Armée nationale ukrainienne, à Khamovka
(district de Kiev).
1941.
— 150 juifs de Czernovitz (Bukovine) sont conduits près de la rivière Prout
pour y être fusillés par des soldats allemands. Parmi eux se trouvent le
grand rabbin Abraham Mark, le chantre principal Gurmann et d'autres notables
de la ville. Le lendemain des exécutions, plusieurs juifs sont obligés
d'enterrer les morts.
Les
nazis ordonnent la création d'un ghetto pour les juifs de la ville de
Kaunas (Kovno) à Viliampob (R.S.S. de Lituanie). Le transfert doit
être terminé en quatre semaines. Les juifs reçoivent l'ordre de porter
une étoile jaune. Des juifs sont arrêtés et fusillés à la moindre
occasion.
80
juifs sont tués par les envahisseurs allemands à Rositten (R.S.S. de
Lettonie).
Au
cours d'un pogrome de trois jours à Secureni (Bessarabie), les habitants
chassent les juifs au cimetière juif, où ils sont torturés par les SS et
les troupes roumaines.
Les
juifs qui reviennent à Balti (Bessarabie) sont déportés par les nazis
dans les camps de concentration. 10 juifs pris comme otages sont fusillés.
Lors de l'invasion allemande, 15 000 juifs vivaient à Balti.
La
Gestapo exige la liste de 20 communistes. Ne la recevant pas, elle arrête
44 juifs, dont des notables de la communauté, et les fusille.
1944.
— 5 juifs sont déportés de Vienne (Autriche) au camp de concentration de
Theresienstadt.
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10
JUILLET
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haut de page
1404.
— Les juifs de Salzbourg et de Hallein (Autriche), arrêtés le 4 juillet
sous l'accusation de profanation d'hostie et de meurtre rituel, sont
conduits au bûcher. Ils sont brûlés vifs et les cadavres de 2 juifs qui
se sont suicidés sont brûlés en même temps.
1510.
— Les juifs de Berlin sont accusés d'avoir profané une hostie et d'avoir
volé des vases consacrés dans l'église du village de Knoblauch, près de
Berlin. 111 juifs sont arrêtés, dont 51 sont condamnés à mort et 38 brûlés
sur le bûcher érigé sur la nouvelle place du Marché.
En
1539, cependant, la diète de Francfort reconnaîtra l'innocence de tous ces
juifs.
1919.
— 43 juifs sont massacrés et 15 femmes et jeunes filles juives violées
à Wachnova (district de Kiev), puis 12 juifs sont massacrés dans la ville
de Woronovitzy (Podolie) quand les unités commandées par l'ataman
Tiutiunnik, un allié de l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura,
s'y livrent à des pogromes.
De
nombreux juifs sont massacrés et beaucoup d'autres fouettés ou battus à
coups de plat de sabre, quand des troupes commandées par Vitzek et Chepel,
des alliés de l'Armée nationale ukrainienne, se livrent à un pogrome à
NovoKonstantinov (Russie).
1941.
— Les SS assassinent 250 juifs à Dovgaliszek (district de Vilna, R.S.S.
de Lituanie).
400
juifs sont arrêtés par les autorités militaires roumaines, qui fusillent
15 hommes à Belzy.
1
600 juifs sont assassinés en cinq jours par les SS dans les environs de
Riga. (R.S.S. de Lettonie).
Plusieurs
juifs sont tués par les habitants de Minsk (R.S.S. de Biélorussie) à la
suite d'une campagne de propagande antisémite.
150
détenus de la prison de Libau (Liepaja, R.S.S. de Lettonie), dont de
nombreux juifs, sont rassemblés par les nazis puis fusillés.
200
juifs sont tués quatre jours après l'entrée des Allemands à Chortkov
(R.S.S. d'Ukraine), où vivent 8 000 juifs.
Les
juifs habitent la ville depuis le XVIe siècle. En 1648, déjà,
ils avaient terriblement souffert du pogrome auquel s'étaient livrés les
cosaques de Bogdan Khmielnicki.
1942.
— Un transport quitte Vienne (Autriche) avec 993 juifs destinés au camp
de concentration de Theresienstadt.
Les
juifs des environs de Groningue (Pays-Bas), qui ont dû s'installer dans
cette ville du nord du pays après l'invasion allemande, sont déportés en
même temps que les juifs de Groningue même au camp de regroupement de
Westerbork.
1943.
— 5 000 juifs sont fusillés par les SS et la police ukrainienne dans le
camp de travail forcé de Kamionka-Strumilova (district de Lvov, R.S.S.
d'Ukraine) au cours d'une Aktion de trois jours.
Lors
de la dernière Aktion dirigée contre les 4 000 juifs du ghetto de
Zolkiev (province de Galicie, R.S.S. d'Ukraine), beaucoup de juifs sont
fusillés par les SS et de nombreux autres déportés au camp
d'extermination de Belzec.
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11
JUILLET
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1919.
— 8 juifs sont tués, 50 grièvement blessés ou mutilés et les biens
juifs sont pillés au cours d'un pogrome de quatre jours à Janov (province
de Podolie), auquel se livrent des unités commandées par Chepel.
8
juifs sont tués dans la colonie agricole de Gorchtchik (province de
Volhynie) lors d'un pogrome dû à des unités commandées par Sokolovski,
lui aussi lié à l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura.
148
juifs sont massacrés et 126 blessés quand des unités commandées par les
atamans Kazakov et Sokolov se livrent à un pogrome dans la ville de
Novo-Priluki (district de Kiev).
1941.
— Les juifs de Balti (Bessarabie, R.S.S. d'Ukraine) sont rassemblés dans
la cour de la banque
Moldava, d'où les troupes roumaines les chassent dans la forêt de Rautel.
Beaucoup d'entre eux y meurent de faim et de maladie.
Plusieurs
juifs sont fusillés par les SS qui arrivent à Bialystok.
Plusieurs
dizaines de juifs sont fusillés dès que les SS entrent à Grodno (R.S.S.
de Biélorussie).
Les
nazis ordonnent aux juifs de Kaunas (Kovno, R.S.S. de Lituanie)
encore en vie de s'installer à Slobodka, dans le ghetto qui y est édifié.
Un mouvement clandestin juif se développe alors, qui parvient à faire
passer ses 800 membres dans les forêts d'Augustova.
1
050 juifs sont liquidés dans un camp de détenus civils à Minsk (R.S.S. de
Biélorussie). Tous les hommes de Minsk y sont conduits, pour être relâchés
par la suite, à l'exception des juifs. Ces derniers sont exécutés
quotidiennement. Un Conseil juif est institué.
1942.
— Au cours d'une rafle à Athènes, l'armée allemande arrête tous les
juifs âgés de plus de quinze ans et les utilise pour le travail forcé
dans des conditions telles que beaucoup d'entre eux succombent.
Les
occupants allemands envoient 9 000 juifs de Thessalonique (Grèce) au camp
de travail forcé de Leptokaria.
1944.
— La Hongrie, à l'exception de sa capitale, ne compte plus aucun juif. Le
SS-Standartenführer (chef d'unité SS) Veesenmayer déclare : « 437
402 juifs hongrois ont été déportés à Auschwitz. »
6
000 juifs, enfants, vieillards et malades, restés au camp d'Auschwitz
II-Birkenau après une sélection générale, sont envoyés dans les
chambres à gaz par les SS. Parmi eux se trouvent les déportés, enfants et
adultes, provenant du camp de concentration de Theresienstadt, arrivés en
plusieurs convois en décembre 1943 et en mai 1944.
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12
JUILLET
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haut de page
1462.
— Une affaire de meurtre rituel éclate dans la ville de Rinn (Autriche),
où les juifs sont accusés d'avoir tué un enfant chrétien afin de boire
son sang pour la Pâque. La pierre sur laquelle ils auraient tué l'enfant
est connue sous le nom de Judenstein, « pierre aux Juifs ». Par la
suite, les accusés seront exécutés.
1555.
— Le pape Paul IV promulgue la bulle infâme Cum nimis absurdum,
dans laquelle il reprend sans pitié toutes les restrictions ecclésiastiques
contre les juifs, jusque-là observées seulement par intermittence. Cela
comprend la ségrégation des juifs dans un quartier particulier, désormais
nommé « ghetto », le port d'un signe distinctif, l'interdiction de posséder
des terres, d'être appelé avec déférence (par exemple « Signor
») et, pour les chrétiens, de faire appel à des médecins juifs ; vendre
du blé et d'autres denrées indispensables leur étant également interdit,
les juifs sont obligés de se cantonner dans le commerce des vieux habits et
des marchandises d'occasion.
1919.
— 127 juifs sont massacrés, de nombreux autres blessés et beaucoup de
femmes et de jeunes filles juives violées lors d'un pogrome à Petchora
(district de Podolie), auquel se livrent des rebelles commandés par les
atamans Sokolovski et Liachovitch, alliés de l'Armée nationale
ukrainienne.
1940.
— Les sionistes de Leova (sud-ouest de la R.S.S. de Moldavie) sont arrêtés
par les autorités soviétiques et envoyés en Sibérie.
1941.
— A Minsk (R.S.S. de Biélorussie), les nazis créent un ghetto et les
juifs doivent porter un signe distinctif.
Plusieurs
dizaines de juifs sont fusillés par les Allemands qui atteignent Lida
(R.S.S. de Lituanie).
LE
PAPE PAUL IV
300
juifs environ sont fusillés dans le village de Malyuny, près de Vileyky
(R.S.S. de Biélorussie).
Plusieurs
centaines de femmes et de jeunes filles juives sont enlevées de leur
domicile, violées puis fusillées par les SS durant la nuit à Khotin (Hotin,
Bessarabie).
12
intellectuels juifs de Rozana (district de Brest-Litovsk, R.S.S. de Biélorussie)
sont assassinés par les SS, entrés dans la ville deux semaines auparavant.
Des
juifs habitent la ville depuis le début du XVIIe siècle. Au
cours de son histoire, Rozana appartint à la Lituanie, à la Pologne, puis
à l'Union soviétique. Lors de l'invasion allemande, la communauté juive
compte 3 500 membres.
Le
jour du sabbat, 3 000 juifs de Bialystok sont arrêtés par les SS, qui les
conduisent hors de la ville et les fusillent. Leurs veuves sont connues désormais
comme les « veuves du sabbat ». Un ghetto est alors créé à Bialystok, où
l'on enferme également tous les juifs des environs, soit un total de 50 000
personnes.
1942.
— 5 000 juifs quittent le ghetto de Rovno (province de Volhynie, R.S.S.
d'Ukraine) pour Yanova Dolina, où ils sont tués par les SS. Certains
parviennent à fuir dans la forêt, mais seul un petit nombre survivra.
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13
JUILLET
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haut de page
1287.
— 19 juifs sont tués à Kobern, sur la Moselle (Allemagne), par la population
chrétienne, à la suite d'une accusation de meurtre rituel portée contre les
juifs d'Oberwesel, dont la victime devient connue sous le nom du « bon Werner
».
1564.
— Une jeune chrétienne, domestique d'un fermier des impôts juif, riche et
jalousé, est
découverte morte à Brest-Litovsk (Pologne). Le juif Abramovitch, un autre
domestique, est accusé de meurtre rituel. Il est torturé puis exécuté le 13
juillet à Bielsk (Lituanie).
1919.
— Les juifs sont fouettés et les femmes juives sauvagement violées quand le
régiment de Bratzlav se livre à un pogrome à Borivka (district de Podolie).
3
juifs sont tués lors d'un pogrome de deux jours à Rchichtchev (district de
Kiev), exécuté par des unités commandées par Zeleny. 80 juifs sont massacrés
et 100 blessés dans le pogrome de Bratzlav (Podolie), déclenché par les
atamans Liachovitch, Sokolov et Gromov, tous liés à l'Armée nationale
ukrainienne de Simon Petlioura.
1941.
— Les nationalistes ukrainiens et les nazis attaquent les juifs de
Monasterzyska (district de Tarnopol, R.S.S. d'Ukraine) et les assassinent.
Les
juifs ont vécu dans cette ville à partir du milieu du XVIIIe siècle.
Lors de l'invasion
allemande, ils sont au nombre de 3 000.
1942.
— Les SS fusillent 1 500 juifs dans le village de Josefov (Pologne).
3
000 juifs sont déportés de Kubin (district de Lodz, Pologne) au camp
d'extermination de Maïdanek.
La
Gestapo fusille une douzaine de juifs dans le camp de travail forcé d'Otoczna
(district de Wrzesnia, Pologne).
1943.
— 300 juifs sont assassinés par les SS à Bolekhov (R.S.S. d'Ukraine).
1
988 internés juifs quittent le camp de regroupement de Westerbork pour le camp
d'extermination de Sobibor.
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14
JUILLET
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haut de page
1683.
— 113 juifs sont tués quand la population chrétienne de la petite ville d'UngarischBrod
(Bohême) attaque la modeste communauté de la ville. L'armée autrichienne, qui
y a pris position contre les Turcs, n'intervient pas.
1919.
— 3 juifs sont tués dans le village de Davidka (Volhynie, Russie) par les
unités de Sokolovski, un allié de l'Armée nationale ukrainienne de Simon
Petlioura, et les paysans des environs.
1941.
— 2 300 juifs sont tués par les nazis et la police auxiliaire lettone à Riga
(R.S.S. de Lettonie).
1942.
— Plusieurs milliers de juifs, adultes et enfants, de Smolensk (R.S.S. de Biélorussie),
sont assassinés par les SS dans des camions à gaz dans la forêt entre Passovo
et Mogalenchtchina.
998
juifs sont déportés de Vienne (Autriche) au camp de concentration de
Theresienstadt.
Un
convoi de 1 000 hommes, femmes et enfants juifs quitte le ghetto de
Theresienstadt en direction de Minsk. 10 kilomètres avant l'arrivée, les juifs
doivent descendre du train. Des camions les conduisent dans une forêt voisine,
où ils sont fusillés par les SS. Les cadavres sont enterrés dans des fosses
communes. 35 hommes robustes sont sélectionnés pour le travail forcé. Seuls 2
d'entre eux survivront et rejoindront les partisans.
5
000 juifs sont massacrés à Rovno (R.S.S. d'Ukraine) au cours d'une Aktion
de deux jours exécutée par les SS avec l'aide d'auxiliaires ukrainiens locaux.
1944.
— A Reval (Tallin, R.S.S. d'Estonie), 60 juifs, qui travaillaient à la réfection
d'un terrain d'atterrissage, sont conduits dans une forêt voisine et fusillés.
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15
JUILLET
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haut de page
1267.
— Une jeune chrétienne est retrouvée morte à Pforzheim (Allemagne) :
les juifs de la localité sont accusés de meurtre rituel, c'est-à-dire
d'avoir tué l'enfant à des fins rituelles. 3 notables juifs se suicident,
sans doute acculés à ce geste, pour sauver les autres membres de la
communauté. Leurs cadavres sont rompus sur la roue.
1738.
— Un ancien officier de marine russe, Alexander Vosnitzi, est converti au
judaïsme, malgré l'interdiction officielle, par Baruch Leibov, artisan et
courtier. Vosnitzi est jugé et torturé. Le 15 juillet, Alexander Vosnitzi
et Baruch Leibov sont condamnés à mort et brûlés sur le bûcher à
Moscou.
1919.
— 64 juifs sont massacrés, de nombreux autres grièvement blessés et
beaucoup de femmes et de jeunes filles juives sauvagement violées quand une
unité commandée par Lubny et le 9e régiment de tirailleurs, liés
à l'Armée nationale ukrainienne, se livrent durant quatre jours à un
pogrome à Murafa (Podolie, Russie).
1938.
— Un transport de plusieurs centaines de juifs quitte Vienne (Autriche)
pour le camp de concentration de Dachau (Allemagne).
1941.
— A Radzivillov (Volhynie, R.S.S. d'Ukraine), 28 juifs accusés d'être
des communistes sont arrêtés et tués par les nazis.
Les
membres du conseil des Anciens et d'autres juifs, 45 personnes au total,
sont tués par les nazis à Belzy (Roumanie).
1
150 juifs sont arrêtés à Dünaburg (Dvinsk, R.S.S. de Lettonie),
puis fusillés et jetés dans des tombes creusées à l'avance.
1942.
— 1 000 juifs sont déportés du ghetto de Sasov (R.S.S. d'Ukraine) au
camp d'extermination de Belzec.
1
200 juifs de Grybov (Galicie occidentale, Pologne) sont déportés au camp
de regroupement de Novy Sacz.
Au
cours d'une Aktion de deux jours, 3 500 juifs de Smolensk (R.S.S. de
Biélorussie) sont conduits par les SS dans le ghetto de Sadki, puis fusillés
dans la forêt de Vyasovensk, près de Mogalenchtchina.
Tous
les internés du « ghetto B » de la ville de Bereza Kartuska (Pologne),
considérés comme des « bouches inutiles » par les nazis, sont amenés au
village de Brona Gora et assassinés.
Le
Bureau central des ressources économiques de la SS ordonne la création
d'un camp pour femmes à Maïdanek (Pologne).
1
000 juifs sont assassinés par les SS lors d'une révolte dans le ghetto de
Molczadz (R.S.S. de Biélorussie).
1943.
— Un transport quitte Vienne (Autriche) avec 17 juifs destinés au camp de
concentration de Theresienstadt.
800
juifs sont déportés du camp de Jasenovac (Yougoslavie) au camp
d'extermination d'Auschwitz, où ils sont immédiatement mis à mort.
1944.
— Liquidation du ghetto de Siauliai (Schaulen, R.S.S. de Lituanie)
: une partie des juifs est déportée au Stutthof, près de Dantzig.
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16
JUILLET
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haut de page
1099.
— Après la prise de Jérusalem, les troupes de la première croisade
massacrent la population musulmane et juive. Les juifs se réfugient dans
leur synagogue, y mettent le feu et périssent dans les flammes.
1919.
— 63 juifs sont égorgés, 50 autres blessés et un nombre inconnu de
femmes et de jeunes filles juives violées lors d'un pogrome à Bratzlav
(Podolie), auquel se livrent des unités commandées par Liachovitch,
Sokolov et Gromov, liés à l'Armée nationale ukrainienne.
Les
croisés à Jérusalem, d’après une enluminure hébraïque de 1170.
1941.
— 20 intellectuels juifs sont arrêtés et fusillés à Tuczyn (province
de Volhynie, R.S.S. d'Ukraine).
Le
rabbin Twersky et 57 médecins, instituteurs et avocats sont tués par les
SS dans la ville de Khotin (Hotin, R.S.S. d'Ukraine).
La
synagogue de Radzivillov (R.S.S. d'Ukraine) est incendiée, après que les
rouleaux de la Torah ont été brûlés sur un bûcher.
1942.
— Un transport de 895 internés juifs quitte le camp de regroupement de
Westerbork pour le camp d'extermination d'Auschwitz.
Première
grande rafle dans la région de Paris, occupé par l'armée allemande. Elle
concerne tous les juifs entre seize et soixante ans pour les hommes, et
jusqu'à cinquante-cinq ans pour les femmes. Les enfants âgés de plus de
deux ans doivent suivre leurs parents.
Selon
les calculs des nazis, 28 000 juifs devaient être arrêtés en deux jours.
Les juifs de nationalité française n'étaient pas concernés. La rafle est
exécutée par la police française.
En
fait, 13 000 juifs sont arrêtés en deux jours de rafle et internés au Vélodrome
d'hiver, le « Vel'
d'hiv' », boulevard de Grenelle, les autres ayant été cachés par des
amis non juifs ou ayant fui vers la zone non occupée. * [Le
premier récit le plus complet de cette rafle a été publié par Claude Lévy
et Paul Tillard sous le titre La Grande Rafle du Vel' d'hiv'. Éd. Robert
Laffont. 1967.]
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17
JUILLET
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haut de page
1287.
— 90 hommes, femmes et enfants juifs sont égorgés quand l'accusation de
meurtre rituel contre les juifs d'Oberwesel (Allemagne) se propage : les
persécutions atteignent la communauté de Münstermaifeld, dans la vallée
du Rhin.
1349.
— Les juifs de Meiningen (Thuringe, Allemagne) qui ont survécu au
massacre du 10 avril sont arrêtés et brûlés sur le bûcher.
1648.
— 600 juifs sont égorgés quand les hordes cosaques de Bogdan Khmielnicki
s'emparent de Pavolocz (Ukraine).
1919.
— De nombreux juifs sont massacrés quand des unités commandées par
Volynetz, lié à l'Armée nationale ukrainienne, se livrent à un pogrome
à Teplik (Podolie).
1941.
— L'« instruction concernant les commissaires politiques » (WCT XII/19)
prévoit un traitement spécial pour les commissaires, les juifs et les
adversaires du régime national socialiste, dont les prisonniers de guerre
russes.
A
Lwow (province de Galicie, R.S.S. d'Ukraine), les nazis ordonnent le port
obligatoire d'un signe distinctif pour les juifs. Ceux qui ne le porteront
pas seront fusillés. Les juifs doivent verser également une «
contribution » de 20 millions de roubles.
1
200 juifs sont conduits hors de Slonim (province de Grodno, R.S.S. de Biélorussie)
et assassinés par les SS. Les juifs doivent également payer une amende de
2 millions de roubles, et un Judenrat (Conseil juif) entre en
fonction.
Les
juifs sont assassinés par les envahisseurs allemands et roumains à
BelgorodDnestrovskiy (Weissenburg, Bessarabie) mais environ 4 000
d'entre eux avaient réussi à fuir jusqu'à Odessa.
10
000 juifs sont assassinés par l'unité d'action D à Kichinev (Bessarabie),
où vivent 70 000 juifs au moment de son occupation par les troupes
allemandes et roumaines.
Les
juifs habitent Kichinev depuis le XVIIIe siècle.
1942.
— 995 juifs sont déportés de Vienne (Autriche) à Minsk (R.S.S. de Biélorussie),
où ils sont fusillés par les SS.
Les
SS tuent 2 500 juifs au cours d'une Aktion à Druya (R.S.S. de Biélorussie).
Second
jour de la grande rafle dans la région parisienne, ordonnée par les
autorités allemandes d'occupation et exécutée par les autorités françaises
: tous les juifs qui n'ont pas été arrêtés le premier jour sont recensés
puis transportés vers divers centres de regroupement, d'où ils sont déportés
vers plusieurs camps de concentration à l'Est.
928
juifs internés à Pithiviers, un camp de regroupement en zone occupée,
sont déportés dans des wagons bondés au camp d'extermination d'Auschwitz.
18 d'entre eux seront encore en vie à la libération d'Auschwitz en 1945.
1
500 juifs de Radomysl (R.S.S. d'Ukraine) sont déportés au camp de travail
forcé de Dembica.
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18
JUILLET
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haut de page
1290.
— Le roi Edouard 1er ordonne l'expulsion de tous les juifs du
territoire anglais avant le 1er novembre de cette année. Par la
suite, tout juif trouvé sur ses territoires sera passible de mort.
Édouard
1er, roi d'Angleterre.
1919.
— 20 juifs sont massacrés quand des troupes commandées par l'ataman
Chepel, lié à l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura, se
livrent à un pogrome à Litin (province de Podolie).
1941.
— 40 juifs de Vitebsk (R.S.S. de Biélorussie) sont noyés par les SS dans
la rivière Dvina.
2
000 jeunes gens du ghetto d'Opatov (province de Kielce, Pologne) sont déportés
vers divers camps de travail forcé. Un petit nombre parvient à se réfugier
dans les forêts.
1942.
— 600 juifs sont assassinés par les nazis lors d'une révolte organisée
par la résistance juive dans le ghetto de Szarkoszcyzna (R.S.S. de Biélorussie).
1 000 juifs environ fuient dans les bois.
1943.
— 1 000 hommes et femmes sont déportés du camp de regroupement de Drancy
au camp d'extermination d'Auschwitz. 440 juifs déportés sont envoyés dans
les chambres à gaz dès leur arrivée. Seuls 43 hommes et 16 femmes
survivront jusqu'à la libération du camp par l'armée soviétique, en
1945.
Les
derniers 200 juifs de Miedzyrzec Podlaski, près de Lublin, soumis au
travail obligatoire par les nazis, sont fusillés.
|
19
JUILLET
|
haut de page
1648.
— 2 000 juifs sont massacrés quand les cosaques de Bogdan Chmielnicki
prennent Tchernigov (Ukraine).
1919.
— Des 15 familles juives vivant à Jidovska-Grebla (Ukraine), 8 sont
totalement anéanties par un pogrome auquel se livrent des unités de l'Armée
nationale ukrainienne de Simon Petlioura.
1940.
— Un ghetto est instauré à Zychlin (Pologne) et la population juive doit
s'y installer.
1942.
— 999 internés juifs sont déportés du camp de regroupements de Drancy
au camp d'extermination d'Auschwitz. 16 seulement seront encore en vie à la
Libération.
1944.
— 1 200 juifs de l'île de Rhodes (Grèce) sont rassemblés dans les bâtiments
de l'état-major allemand puis déportés, après un passage à la prison
Haidari d'Athènes, au camp d'extermination d'Auschwitz.
Lors
de sa seconde démarche en une semaine, Eichmann parvient à faire déporter
1 450 détenus juifs du camp d'internement de Kistarcsa (Hongrie) au camp
d'extermination d'Auschwitz, malgré l'opposition du régent Horthy, à l'époque
chef de l'État hongrois.
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20
JUILLET
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haut de page
1648.
— 12 000 juifs sont égorgés lors d'un massacre de trois jours auquel se
livrent les cosaques de Bogdan Chmielnicki à Starodub (Ukraine).
1941.
— 381 personnes, des juifs en majorité, sont liquidées à Baranovitchi
(R.S.S. de Biélorussie) au cours d'une Aktion de quatre jours.
Début
d'une marche de la mort pour 1 200 juifs de Lipkany (Bessarabie, R.S.S. de
Moldavie). Le 6 août, tous ont péri.
800
hommes, femmes et enfants sont tués pêle-mêle dans la ville de
Krzemieniec (province de Volhynie, R.S.S. d'Ukraine) par des collaborateurs
ukrainiens.
2
000 juifs sont arrêtés et 1 075 liquidés à Slonim (R.S.S. de Biélorussie)
au cours d'une Aktion exécutée par la police de sécurité.
1942.
— 827 hommes et femmes sont déportés du camp de regroupement d'Angers
(France) au camp d'extermination d'Auschwitz, où 23 d'entre eux sont immédiatement
gazés. Seuls 14 juifs survivront.
150
juifs de Trzebinia (district de Cracovie) sont conduits au centre de
regroupement de Kozienice.
3
000 juifs du ghetto de Kovale Panskie (Pologne) sont déportés au camp
d'extermination de Chelmno.
Tous
les patients juifs des hôpitaux de Belgrade (Yougoslavie) sont assassinés
par les SS.
1943.
— 500 internés du camp de Hasag sont tués dans le cimetière juif de
Czestochowa (Pologne).
2
209 internés juifs sont déportés du camp de regroupement de Westerbork au
camp d'extermination de Sobibor.
1944.
— Des enfants juifs sont arrêtés lors d'une rafle à Paris, quand les
nazis apprennent qu'ils sont cachés dans des familles françaises.
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21
JUILLET
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1298.
— Les 380 juifs survivants de la communauté de Rothenburg oder der Tauber
(Allemagne) sont égorgés lors du dernier massacre occasionné par les persécutions
de Rindflisch (du nom du chevalier qui prit la tête des hordes qui massacrèrent
les juifs).
1350.
— La communauté de Minden (Westphalie, Allemagne) est anéantie lors des
persécutions consécutives à la peste noire.
1919.
— Un pogrome a lieu à Chemerevtzky (Ukraine), déclenché par les «
bataillons de la Mort », commandés par le colonel Palienko, nommé par
Simon Petlioura, le commandant en chef de l'Armée nationale ukrainienne.
1941.
— 200 rouleaux de la Torah sont saisis dans toutes les synagogues et brûlés
lors d'une cérémonie spéciale à Kovel (Volhynie, R.S.S. d'Ukraine).
Himmler décide
la construction du camp d'extermination de Maïdanek, près de Lublin.
Plusieurs
dizaines de juifs sont fusillés par les nazis qui entrent à Jitomir (R.S.S.
d'Ukraine).
1942.
— 1 000 juifs sont assassinés par les nazis lors d'une révolte dans le
ghetto de la ville de Kleck (Klezk, R.S.S. de Biélorussie).
2 500 juifs
de Dembica (district de Cracovie) sont déportés au camp d'extermination de
Belzec.
Le même jour
débute la déportation par les SS de 12 000 juifs du ghetto de Tarnobrzeg
(Pologne) au camp d'extermination de Belzec. L'Aktion s'étend sur
plusieurs jours.
La plupart
des 2 000 juifs de Rozvadov (Pologne) furent déportés dans les zones contrôlées
par les autorités soviétiques. Ceux qui restèrent sont rassemblés sur la
place du marché. Les SS en fusillent plusieurs. Les autres sont transportés
dans des wagons à bestiaux à Debica, où les juifs de la région sont
regroupés. Les SS les fusillent dans les forêts voisines ou bien les
transfèrent dans divers camps.
931 internés
juifs sont déportés du camp de transit de Westerbork au camp
d'extermination d'Auschwitz.
Une révolte
est déclenchée dans le ghetto de Niesviez (R.S.S. de Biélorussie) par un
groupe de résistance local. De nombreux résistants et la plupart des
internés sont massacrés, le chiffre des morts atteignant 600. Ceux qui
parviennent à fuir rejoignent un groupe de partisans.
60 juifs du
ghetto de Varsovie sont enfermés comme otages dans la prison de Pawiak
quand les SS apprennent qu'un mouvement de résistance existe dans le
ghetto.
4 juifs sont
pendus par la Gestapo à Leszno (Pologne).
1943.
— Tous les ouvriers qualifiés juifs travaillant pour la municipalité de
Drohobycz (R.S.S. d'Ukraine) sont conduits hors de la ville pour être
fusillés par les SS. Les juifs restants fuient vers la Hongrie et les
Carpates. 300 d'entre eux, environ, survivront.
1944.
— Un transport de 563 juifs quitte Malines (Mechelen, Belgique)
pour le camp d'extermination d'Auschwitz.
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22
JUILLET
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haut de page
1209.
— Le pape Innocent III appelle à une croisade contre la ville de Béziers,
dont le maire est favorable aux juifs et aux hérétiques albigeois. Durant
le massacre qui accompagne la prise de la ville, tous les habitants,
catholiques ou cathares (car les croisés ne font pas la différence) ainsi
que 200 juifs, sont exterminés.
1298.
— Les deux familles juives vivant à Sindelfingen (Allemagne) et
totalisant 11 personnes sont anéanties par le chevalier Rindfleisch et ses
fanatiques lors de la vague de persécutions qui porte son nom.
1306.
— Le roi Philippe le Bel décrète l'expulsion de tous les juifs de
France, à l'exception de ceux qui accepteraient le baptême. Comme les
juifs ne peuvent emporter qu'une quantité minime de nourriture et d'objets
de valeur, beaucoup meurent sur les routes. D'autres sont tués par des
paysans qui les soupçonnent de transporter de l'or et des bijoux.
1648.
— 10 000 juifs habitant Polonnoye (Ukraine) ou réfugiés des environs,
qui s'étaient abrités dans le château fort, sont égorgés par les
cosaques de Bogdan Chmielnicki. Plusieurs centaines d'entre eux sont forcés
d'accepter le baptême. Parmi les victimes se trouve le célèbre kabbaliste
Samson Ostropole.
1919.
— Un juif est tué et les biens juifs sont pillés quand le 3e
régiment de Haidamak, une unité de l'Armée nationale ukrainienne,
se livre à un pogrome contre les habitants juifs de Solobkovtzy (Podolie).
1939.
— A Prague, où vivent 56 000 juifs, les Allemands ouvrent un Bureau
central pour l'émigration juive dirigé par Adolf Eichmann. Selon des
documents officiels, les juifs sont installés à Prague depuis 1091, et ils
y ont connu tous les remous de son histoire. Des rabbins célèbres, des érudits,
des écrivains, des musiciens, des philosophes y sont nés.
1941.
— 80 juifs sont arrêtés puis fusillés par les SS dans le cimetière
juif de Dubno (Volhynie, R.S.S. d'Ukraine).
1942.
— Début de la liquidation du ghetto de Kovel (province de Volhynie,
R.S.S. d'Ukraine) où 8 000 juifs sont tués. Les juifs sont entassés dans
la grande synagogue déjà en ruine, puis conduits hors de la ville par
petits groupes pour être massacrés. Un couple parvient à fuir, mais il
est assassiné par une bande ukrainienne dans la forêt voisine. Quelques
juifs réussissent à atteindre le territoire soviétique, où ils se
joignent à des groupes de partisans pour lutter en commun contre les nazis
et leurs collaborateurs.
40 juifs de
Kovel survivront à la guerre. En 1959, les autorités soviétiques édifient
une zone industrielle sur l'emplacement du cimetière juif.
1 200 juifs
de Baranów (Pologne) sont déportés par les SS au ghetto de Debica.
260 juifs
sont déportés à Düsseldorf (Allemagne) au camp de concentration de
Theresienstadt.
Un transport
quitte Vienne (Autriche) avec 1 005 juifs à destination du camp de
concentration de Theresienstadt.
996 hommes et
femmes sont déportés du camp de regroupement de Drancy au camp
d'extermination d'Auschwitz. Seulement 5 juifs de ce convoi survivront.
Début de la
déportation des juifs du ghetto de Varsovie au camp d'extermination de
Treblinka. En juillet, 66 000 juifs sont déportés à Treblinka et tués
par les SS.
6 000 juifs
sont assassinés par les SS à Kleck (district de Novogrudok, R.S.S. de Biélorussie).
1944.
— Les troupes soviétiques libèrent le camp de concentration et
d'extermination de Maïdanek
(Pologne), où seul un petit nombre de juifs survit.
Avant l'arrivée
de l'armée soviétique, les nazis évacuent Lwow (Lvov, province de
Galicie, R.S.S. d'Ukraine). Quelques juifs qui tentent de fuir sont fusillés.
Les autres internés sont évacués à pied et certains tués sur les
routes. 33 survivants sont transférés au camp de Placzow.
Les Russes
approchant de Lublin, les SS évacuent 1 200 juifs du camp de travail en les
conduisant à pied jusqu'à Kielce, où 180 d'entre eux sont tués. Les
autres sont envoyés au camp d'extermination d'Auschwitz.
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23
JUILLET
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haut de page
1919.
— 2 juifs sont massacrés quand des unités de l'Armée nationale
ukrainienne de Simon Petlioura se livrent à un pogrome à Verkhova-Bibikovo
(Podolie).
32 juifs sont
massacrés, 50 autres grièvement blessés ou mutilés à coups de sabre et
30 femmes juives violées à Novo-Konstantinov (Russie) lors d'un pogrome déclenché
par des unités commandées par Volynetz, un allié de l'Armée nationale
ukrainienne.
1942.
— Début de l'utilisation massive des gaz au camp d'extermination de
Treblinka (Pologne) avec l'arrivée du premier transport de juifs, tués
quelques heures plus tard.
1944.
— 1 700 juifs sont déportés de Rhodes (Grèce) au camp d'extermination
d'Auschwitz.
Un juif est déporté
de Vienne (Autriche) au camp de concentration de Theresienstadt.
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24
JUILLET
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haut de page
1298.
— La communauté de Würzburg (Allemagne) est anéantie lors des persécutions
de Rindfleisch, du nom du chevalier qui les a déclenchées.
Le même
jour, plus de 130 juifs de Tauberbischofsheim (Allemagne) sont brûlés à
Gamburg, victimes eux aussi des mêmes persécutions.
1349.
— Au cours des persécutions qui accompagnent l'épidémie de peste noire,
la foule attaque le quartier juif de Francfort-sur-le-Main (Allemagne), dont
les habitants se suicident en incendiant leurs maisons.
1919.
— 83 juifs sont égorgés, 30 autres grièvement blessés ou mutilés et
un très grand nombre de femmes violées quand les révoltés rassemblés
dans l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura se livrent à un
pogrome dans la ville de Ladygine (Polodie, Russie).
1941.
— 27 juifs de Vitebsk (R.S.S. de Biélorussie), qui ne se sont pas présentés
au travail, sont fusillés par les SS dans les rues de la ville, à titre
d'exemple. Par la suite, on assiste à des exécutions massives de juifs.
3 000
habitants juifs de Liepaja (Libau, R.S.S. de Lettonie), des hommes
pour la plupart, sont conduits au phare de Schkeden et assassinés. Le jour
de l'entrée des Allemands, 9 000 juifs vivaient à Liepaja.
1942.
— Adam Czerniakov, président du Conseil juif de Varsovie, se suicide après
avoir refusé de collaborer avec les nazis à la déportation des juifs vers
les camps d'extermination.
Au cours
d'une Aktion d'une semaine, 11 000 juifs de Zdunska Vola (Pologne)
sont assassinés ou déportés par les SS au ghetto de Lodz ou au camp
d'extermination de Chelmno.
1 000 internés
juifs sont déportés du camp de regroupement de Westerbork au camp
d'extermination d'Auschwitz.
Les SS
assassinent 3 000 juifs dans le ghetto du village de Dereczyn (R.S.S. de Biélorussie).
1 000 juifs
de Vienne (Autriche) arrivent à Minsk (Biélorussie) pour être fusillés
par les SS, dans les fosses près de la ville.
Un train
quitte le camp de regroupement de Drancy avec 1 000 déportés juifs de
diverses nationalités destinés au camp d'extermination d'Auschwitz. 4
hommes seulement survivront.
1943.
— Le camp de travail forcé de Nova Vilejka (Pologne) est liquidé et les
juifs survivants sont déportés à Vilna, où les résistants juifs passent
à l'attaque. Un certain nombre de combattants parviennent à fuir dans les
forêts avoisinantes.
1944.
— Le camp de concentration de Lublin (Pologne) est libéré par les
Russes.
Le Judenlager
(« camp des juifs ») du camp de concentration de Varsovie est évacué.
1 500 internés
du camp de regroupement de Sarvar (Hongrie) sont déportés par les nazis au
camp d'extermination d'Auschwitz contre la volonté du régent Horthy, alors
chef de l'État hongrois.
Les 1 700
membres de la communauté juive de l'île de Rhodes (Grèce) sont déportés
au camp d'extermination d'Auschwitz où 161 d'entre eux seulement
survivront.
Les premiers
juifs sont mentionnés sur l'île de Rhodes au IIe siècle avant
l'ère chrétienne. Leur histoire si riche a duré deux mille ans, jusqu'à
l'arrivée des nazis.
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25
JUILLET
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haut de page
1100.
— Les troupes de la première croisade prennent Haïfa (Palestine), peuplé
surtout de juifs. La
majorité de ceux-ci est massacrée en dépit d'une résistance opiniâtre.
Quelques-uns parviennent à gagner Saint-Jean-d'Acre ou Césarée.
1644.
— Lors d'un autodafé tenu à Valladolid (Espagne), Don Lope de Vera, un
aristocrate espagnol converti au judaïsme, est brûlé vif.
1648.
— Plus de 2 000 familles juives de Bar (Ukraine) sont anéanties après
que la communauté a été capturée par les hordes cosaques de Bogdan
Chmielnicki.
1670.
— Sur l'ordre de l'empereur d'Autriche Léopold 1er, 4 000
juifs sont expulsés de Vienne. La grande synagogue est détruite et une église
dédiée à sainte Marguerite est construite sur son emplacement. Seul un
petit nombre de juifs accepte le baptême.
1941.
— Durant les trois jours qui suivent l'anniversaire de la mort de Simon
Petlioura, le leader ukrainien responsable de celle de milliers de juifs,
qui fut assassiné par la suite à Paris par un juif nommé Schwarzbart, 2
500 juifs sont assassinés à Lwow (province de Galicie, R.S.S. d'Ukraine)
en représailles contre l'acquittement de Schwarzbart.
Au cours
d'une Aktion de trois jours, 600 juifs sont fusillés par les nazis
dans le port militaire de Liepaja (Libau, R.S.S. de Lettonie), près
de la tour d'eau.
Les nazis
ordonnent à 700 juifs d'Ozmiana (Pologne) de se rassembler sur la place
principale, d'où ils sont conduits à Bartel et assassinés.
1942.
— 1 200 juifs sont assassinés par les SS à Kossov (R.S.S. d'Ukraine).
200 juifs
sont déportés de Kempten (Allemagne) au camp de concentration de
Theresienstadt.
1 135 internés
juifs sont déportés du camp de regroupement de Westerbork au camp
d'extermination d'Auschwitz.
2 000 juifs
du ghetto de Kobryn (R.S.S. d'Ukraine) sont assassinés.
840 juifs
sont tués par les SS à Byten (R.S.S. d'Ukraine).
1944.
— Évacuation vers l'ouest d'un petit nombre de juifs du ghetto de Kovno (Kaunas,
R.S.S. de Lituanie).
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26
JUILLET
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haut de page
1298.
— 19 juifs de Krautheim (pays de Bade, Allemagne), dont le rabbin Eliakim
ben Eleazar, sont massacrés par le chevalier Rindfleisch et ses partisans.
1648.
— 600 juifs d'Ostrog (Ukraine) sont massacrés par les hordes cosaques de
Bogdan Chmielnicki.
1939.
— Adolf Eichmann, chef de la section juive de la Gestapo, inaugure le
Bureau pour l'émigration juive à Prague (Tchécoslovaquie).
1941.
— Après son occupation par les Hongrois, les troupes allemandes entrent
dans Stanislavov (R.S.S. d'Ukraine), où vivent 30 000 juifs et dont le nom
avait été changé en IvanoFrankovsk.
Des juifs y
ont vécu à partir du milieu du XVIIe siècle. La vie
communautaire était active et l'influence sioniste prédominante.
1942.
— 3 500 juifs sont assassinés par les SS à Dzieciol (district de
Novogrudok, R.S.S. de Biélorussie) entre le 24 juillet et le 8 août.
250 juifs de
Horodec (Pologne) sont assassinés par les SS à Brianska Gora (R.S.S. de Biélorussie).
Un transport
quitte Vienne (Autriche) avec 988 juifs à destination du camp de
concentration de Theresienstadt.
Le même
jour, 5 juifs sont déportés de Bacharach (Allemagne) au même camp de
concentration.
1 700 juifs
sont assassinés par les nazis à Drohiczyn (Volhynie, R.S.S. d'Ukraine).
1943.
— 6 000 juifs de Dabrowa-Gornicza (province de Katowice, Pologne) sont déportés
au camp d'extermination d'Auschwitz.
1944.
— Les derniers 300 juifs encore détenus dans le camp de travail forcé de
Radom (province de Kielce, Pologne) sont déportés au camp d'extermination
d'Auschwitz, où quelques-uns seulement survivent.
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27
JUILLET
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1298.
— 35 juifs de Berching (Bavière), dont les vénérables Eliezer bar
Yehiel et Samuel bar Isaak, sont massacrés lors des persécutions de
Rindfleisch, du nom de leur responsable, un chevalier allemand.
Le même
jour, après avoir été torturés, plus de 130 hommes, femmes et enfants
juifs sont égorgés ou brûlés à Bamberg (Allemagne) par le chevalier
Rindfleisch et ses hordes. Parmi les victimes se trouvent aussi des juifs
venus de France.
1941.
— Le 1er régiment de cavalerie SS rapporte l'exécution de 6
504 juifs cachés dans les marais du Pripet (R.S.S. d'Ukraine). Les rafles
et les exécutions ont duré quatre jours.
Un pogrome
est déclenché par les nazis et les Ukrainiens contre les 2 300 juifs de
Glinyany (province de Lvov, R.S.S. d'Ukraine). Des juifs y vivaient depuis
le XIIe siècle. Ils ont connu des massacres en 1624, 1638, 1657
et ceux des cosaques de Bogdan Chmielnicki en 1648-1649.
Après le
pogrome, les juifs doivent payer une amende d'un million de zlotys pour
connaître quelque répit. Des centaines d'entre eux, qui n'ont pas les
moyens de payer, sont déportés au camp de Kurwice.
1942.
— Les SS assassinent 1 800 juifs à Dereczyn (district de Novogrudok,
R.S.S. de Biélorussie).
900 juifs d'Ignatovka
(Volhynie, U.R.S.S.) sont assassinés par les SS et la police ukrainienne
lors d'une Aktion de deux jours.
2 000 juifs
du ghetto de Rava Ruska (R.S.S. d'Ukraine) sont déportés au camp
d'extermination de Belzec, où ils sont tués.
5 680 juifs
du ghetto d'Olyka (R.S.S. d'Ukraine) sont assassinés par les SS lors d'une Aktion
de deux jours.
Un convoi
quitte le camp de regroupement de Drancy avec 724 femmes juives et 248
hommes à destination du camp d'extermination d'Auschwitz. 12 d'entre eux
survivront jusqu'à la libération du camp par l'armée soviétique, en
1945.
10 juifs sont
déportés de Boppard (Allemagne) au camp de concentration de
Theresienstadt.
1 010 internés
juifs sont déportés du camp de regroupement de Westerbork au camp
d'extermination d'Auschwitz.
1943.
— Ultime Aktion dans le ghetto de Czestochowa (district de Kielce,
Pologne).
1944.
— 450 juifs du camp de Strazdu Mujzha, près de Jugla (R.S.S. de
Lettonie), venus du ghetto de Riga, sont assassinés.
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28
JUILLET
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haut de page
1298.
— 55 juifs sont massacrés à Mosbach, près de Heidelberg (Allemagne),
lors des persécutions de Rindfleisch.
1648.
— 3 000 juifs, dont le grand talmudiste Rabbi Asher, président du
tribunal rabbinique de Polonnoye, sont égorgés à Konstantinov (Ukraine)
par les hordes cosaques de Bogdan Khmielnicki.
1670.
— Conformément à un décret de l'empereur Léopold 1er,
l'expulsion des juifs de Basse-Autriche débute le 28 juillet. Les juifs
sont installés dans cette partie de l'Autriche depuis l'année 1391.
Après
l'expulsion des 4 000 juifs de Vienne (Autriche), l'une de leurs synagogues
devient l'église Saint-Léopold, qui existe encore aujourd'hui. Il ne reste
plus aucun juif dans la ville, où le pape est invité pour célébrer l'événement.
1937.
— Le camp de concentration de Buchenwald (Allemagne) reçoit ses premiers
détenus.
1941.
— 150 juifs de Smolewicze (R.S.S. de Biélorussie) sont fusillés dans le
village de Kurovichtcha, à 2 kilomètres à l'est de Smolewicze.
Tous les
juifs de Brichany (Bessarabie, R.S.S. de Moldavie) sont transférés, au-delà
du Dniestr, au camp de Mogilev, où les vieillards sont sélectionnés pour
être tués, les jeunes gens devant creuser leur fosse commune.
900 juifs de
Vilkaviskis (R.S.S. de Lituanie), où vivent 3 500 juifs, sont assassinés.
Un ghetto reçoit la population juive restante.
Des juifs ont
vécu dans cette ville dès le XVIe siècle.
1942.
— 10 000 juifs internés dans le ghetto de Minsk (R.S.S. de Biélorussie)
sont assassinés par les SS. 3 500 d'entre eux venaient d'Allemagne,
d'Autriche et de Tchécoslovaquie.
1 000 juifs
du ghetto de Theresienstadt sont envoyés vers l'est. Aucun n'a survécu. On
pense que tous les déportés ont été assassinés par les SS dans la région
de Minsk.
Lors d'une
ultime Aktion, 2 000 juifs de Dynov (district de Lvov) sont liquidés
par les SS.
1943.
— 3 000 juifs cachés dans la ville et les environs de Skalat (province de
Tarnopol, R.S.S. d'Ukraine) sont arrêtés et fusillés par les SS, qui ont
effectué des rafles dans les forêts pour les découvrir.
1 800 juifs
sont déportés de Thessalonique (Grèce) au camp d'extermination
d'Auschwitz (Pologne).
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29
JUILLET
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1919.
— 200 juifs sont massacrés et de nombreux autres mutilés lors d'un
pogrome auquel se livrent, à Uman (district de Kiev), des troupes commandées
par Sokol, Nikolsk et Stesiura, liés à l'Armée nationale ukrainienne de
Simon Petlioura.
1941.
— Les SS fusillent 400 juifs à Jitomir (R.S.S. d'Ukraine).
122 juifs de
Belgrade sont fusillés par les nazis. Ainsi débute, pour les juifs de
Yougoslavie, la « solution finale ».
1942.
— 2 600 juifs de Dobromil (district de Lvov, R.S.S. d'Ukraine) sont déportés
au camp d'extermination de Belzec.
1 001 juifs,
hommes et femmes, sont déportés du camp de regroupement de Drancy au camp
d'extermination d'Auschwitz, où 216 d'entre eux sont gazés dès leur arrivée.
5 hommes vivront encore quand l'armée soviétique libérera le camp, en
1945.
3 000 juifs
allemands quittent le ghetto de Minsk (R.S.S. de Biélorussie) : les SS les
fusillent dans des fossés creusés hors de la ville.
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30
JUILLET
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1467.
— Après l'échec d'un colloque tenu dans la cathédrale de Tolède entre
des « nouveaux chrétiens », qui descendent de juifs convertis de force en
1391, et des « vieux chrétiens », une querelle éclate entre les deux
groupes. Les chefs des « nouveaux chrétiens », Fernando de la Torre et
son frère, sont arrêtés et pendus. Leurs magasins sont incendiés.
1905.
— Plusieurs juifs sont tués et de nombreux autres blessés quand une
bombe explose dans le quartier juif, pauvre, de Bialystok (Russie). Des
patrouilles militaires tirent alors systématiquement sur les maisons juives
avant d'y perquisitionner, tuant tous les juifs qu'ils trouvent. 40 juifs
sont tués et beaucoup d'autres grièvement blessés.
1941.
— 1 200 juifs de Czernovitz (Bukovine, R.S.S. d'Ukraine) sont arrêtés
avec l'aide de la police roumaine, et 682 hommes sont fusillés.
Début de la
marche vers la mort des juifs de Secureni jusqu'au petit village de
Skazinets (Bessarabie). Elle dure un mois.
350 juifs
sont tués dans le ghetto de Vileyka (R.S.S. de Biélorussie).
1 000 juifs
du ghetto de Dünaburg (Dvinsk, R.S.S. de Lettonie) sont fusillés près
de la gare par les SS.
1942.
— Des juifs sont fusillés dans le camp d'internement de la police à Nis
(Serbie, Yougoslavie), situé sur la colline voisine de Bubanj.
Les SS déportent
2 000 juifs du ghetto de Raya Ruska (R.S.S. d'Ukraine) au camp
d'extermination de Belzec (Pologne).
100 jeunes
filles juives du ghetto de Javorov sont déportées au camp de travail forcé
de Janovska (R.S.S. d'Ukraine).
25 000 juifs
de Minsk (R.S.S. de Biélorussie) sont massacrés au cours d'une Aktion
de trois jours entreprise sur une grande échelle par les SS et des unités
de collaborateurs biélorusses.
1943.
— Les derniers 500 juifs de Sasov (district de Lvov, R.S.S. d'Ukraine),
qui avaient été internés dans un camp de travail forcé, sont fusillés
par les SS dans une forêt voisine. Plusieurs dizaines de prisonniers se défendent
jusqu'au bout.
1944.
— 166 juifs sont déportés de Toulouse au camp d'extermination
d'Auschwitz.
Ce complément d’information ne parait pas dans le livre de Simon Wiesenthal, toutefois il est parfaitement exact et confirmé par M. Serge
Klarsfeld et M. Jean-Paul Woodall.
Avec le
témoignage d’une déportée de ce convoi, née en mars 1931. Arrêtée et
déportée avec deux de ses sœurs à Ravensbrück et toutes trois revenues. Elle
sera libérée à Bergen-Belsen par les soldats britanniques. Et bien sûr les
témoignages directs de ses sœurs. Voici deux sources :
http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.252.
http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/biogr/kervenan.htm
Le Convoi 81
parti de Toulouse le dimanche 30 juillet 1944, avec 350 juifs dont 27
enfants sur un total d'environ 1200 personnes a été dirigé sur Buchenwald
pour les hommes et Ravensbrück pour les femmes et les enfants. Arrivée au KL
Buchenwald le 6 août 1944 et au KL Ravensbrück le 7 août 1944. |
31
JUILLET
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1905.
— Un pogrome de deux jours éclate à Kertch (gouvernement de Crimée,
Russie) : les maisons et les magasins juifs sont pillés et un membre de
l'autodéfense juive est tué par balles.
1919.
— 500 juifs sont égorgés, 36 grièvement blessés et mutilés, de
nombreuses femmes et jeunes filles juives violées quand des unités commandées
par Liachovitch, lié à l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura,
se livrent à un pogrome de deux jours à Tulczyn (Podolie).
1941.
— Göring confie à Heydrich l'évacuation de tous les juifs d'Europe.
1942.
— 1 007 internés juifs du camp de regroupement de Westerbork et 1 049
hommes et femmes du camp de regroupement de Pithiviers (France) sont déportés
au camp d'extermination d'Auschwitz.
1 000 juifs
arrivant à Minsk (R.S.S. de Biélorussie) du camp de concentration de
Theresienstadt sont déviés sur Baranovitch, où ils sont entassés dans
des wagons puis gazés.
1943.
— 1 000 juifs, hommes et femmes, sont déportés du camp de regroupement
de Drancy au camp d'extermination d'Auschwitz, où 727 d'entre eux sont
aussitôt gazés. 28 hommes et 18 femmes survivront.
1 563 juifs,
dont 20 enfants, sont déportés du camp de regroupement de Malines
(Belgique) au camp d'extermination d'Auschwitz. Seuls 40 déportés de ce
vingt et unième transport survivront jusqu'à la libération du camp, en
1945.
1944.
— 178 internés juifs sont déportés du camp de regroupement de
Westerbork au camp d'extermination d'Auschwitz.
300 orphelins
juifs sont déportés de Drancy au camp d'extermination d'Auschwitz, où ils
sont gazés.
20 juifs,
appartenant à un groupe qui effectue une marche de la mort de Varsovie à
Zychlin, meurent d'épuisement
à Lowicz (Pologne).
1 300 juifs
sont déportés du camp de regroupement de Drancy au camp d'extermination
d'Auschwitz, où 726 d'entre eux sont immédiatement gazés. 209 hommes et
141 femmes survivront jusqu'à la libération du camp par l'armée soviétique,
en 1945.
213 internés
juifs sont déportés du camp de regroupement de Westerbork au camp de
concentration de Theresienstadt.
Un vingt-sixième
transport avec 563 juifs, dont 47 enfants, quitte le camp de regroupement de
Malines (Belgique) à destination du camp d'extermination d'Auschwitz. 186
juifs survivront jusqu'à la libération du camp, quelques mois plus tard.
Chandelier
découvert à l’entrée d’un tombeau à Wadi-al-Nahal.
|
Avec l'aimable
autorisation du
CENTRE
SIMON WIESENTHAL
|
© Éditions Robert
Laffont, S.A., Paris, 1986 -
ISBN
2-221-04253-0
|
.
ENCOURAGEMENTS
A ISRAËL,CENTRE
ETERNEL DE L'ATTENTION DU MONDE
POURQUOI
INSĖRER CE CALENDRIER ?
Pour une présentation journalière de la Shoah et de la souffrance à
travers les âges et parce que, devant la résurgence de l’antisémitisme, nous pensons
qu’il est de notre devoir de chrétiens libres et indépendants de le
faire. La dénonciation de l’antisémitisme fait partie de notre
foi. A travers cet ouvrage, nous ne désirons pas blesser les personnes en
tant que telles, quelle que soit leur appartenance, car nous savons
reconnaître et apprécier le dévouement, l’amour du prochain et
parfois la noblesse de certaines d’entre elles. Mais c’est le système
qui est à, l’origine de tant de souffrances et de crimes rapportés
dans ce volume que nous dénonçons.
Un réformateur de la fin du 19ème et du début du 20ème
siècle, C.T. Russell avait consacré un chapitre entier, 106 pages, de
l’un de ses volumes, écrit en 1889*, à dénoncer les crimes de la chrétienté,
et surtout de la Papauté. En s’appuyant sur des autorités dignes de
confiance, il montrait que ce système était responsable, directement ou
indirectement de 50 millions de morts depuis son auto proclamation comme
seule autorité divinement reconnue, au début du 6ème siècle, jusqu’à
la fin du 19ème siècle [et combien depuis ?]. A son époque,
il était probablement difficile de donner les nombres respectifs des
victimes, juives d'une part, et des chrétiens opposés au système
papal de l'autre. Le Livre de la Mémoire juive vient combler ce vide, et
nous saluons la mémoire de Simon Wiesenthal.
*Le
Temps est proche, chap.9.
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