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ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL
Article publié sur THE TIMES OF ISRAËL
Voici
un extrait d’un témoignage datant de l'été 1978 de Monsieur Gilbert
Hermetz (1919-2017), résumant bien notre attachement pour Israël qui
ne compte plus ses ennemis, et qui devrait reconnaitre ses vrais
amis. Israël est de retour dans Sa terre non par sa propre volonté
mais par la Volonté de l'Eternel qui accompli actuellement ce qu'Il
avait promis à Abraham Son ami le premier hébreu.
*
* *
C’est
parce que nous avons accompli, depuis longtemps maintenant, notre
aliyah spirituelle, ayant complètement rejeté le carcan de fer de la
chrétienté nominale, que nous pouvons nous réjouir, souffrir,
combattre et espérer avec nos frères Juifs, selon Prov. 17 : 17 : «
L’ami aime en tout temps, et un frère
est né pour la détresse ».
J’ai
posé pour la première fois le pied en Israël en 1975, invité par mon
bon ami Jacob Saadoun, qui avait assisté à l’un de mes discours
donné à Paris juste au moment où Yasser Arafat était applaudi par
beaucoup aux Nations-Unies. Je rentre juste de mon quatrième voyage
en Israël, essayant comme je l’ai fait précédemment, avec les amis
qui cette fois m’ont accompagné, d’être aussi proche que possible de
la population. Quoi qu’il en soit, on peut dire que nous sommes des
défenseurs d’Israël, des représentants des croyants sionistes de la
Commission d’Israël.
Parce
que nous aimons et recherchons la vérité et la justice, nous sommes
des défenseurs, et par-dessus tout, des amis d’Israël, amis de sa
jeunesse, admirateurs de son œuvre et de son amour pour l’homme,
quel qu’il soit.
Je n’ai
personnellement aucun ressentiment envers qui que ce soit et je ne
vois pas dans tous les Israéliens ce qu’ils ne prétendent pas être :
des parangons de vertu ! Mais pour celui qui connaît les
promesses bibliques concernant « La Terre, le Livre et le Peuple
», comment est-il possible de douter, même une seconde, que nous
assistons avec ce peuple à l’un des plus merveilleux
accomplissements prophétiques. Nous ne nous impatientons pas de voir
des lieux altérés par des églises ou des cathédrales qui défigurent
ce qu’ils prétendent représenter et protéger. Nous préférons
considérer les Israéliens, « les
pierres vivantes » elles-mêmes, avec
leur rugosité, leur rudesse apparente, mais aussi avec leur côté
émouvant lorsque nous leur parlons de nos actions envers Israël.
Ces «
pierres vivantes
» sont les employés des hôtels, les chauffeurs de taxi, les
kibbutznikim, ceux du moshav ; c’est aussi la jeunesse
qui laboure, sème, travaille et cultive le sol réhabilité sur les
bords de la Mer Morte. Ce sont ceux qui, derrière les roues des
machines, font évoluer continuellement la situation et préparent la
venue de nouveaux immigrants. Leurs frères arabes ont «
d’immenses étendues désertiques », résultat de l’indolence
de ceux qui maintenant réclament la terre sur laquelle ils n’ont
aucun droit — ni religieux, ni politique, ni historique, ni par la
vertu du travail ou de l’acquisition.
Si
Ésaïe 35 est à l’apogée de son accomplissement, il en est ainsi par
la volonté divine et par le travail prodigieux d’un peuple qui a
redécouvert sa première vocation : celle d’un peuple d’agriculteurs
– qui prouvent néanmoins dans tous les domaines qu’ils sont à la
pointe du progrès.
Une
autre « pierre vivante
», cet ami qui sans nous connaître, est venu nous parler pendant
deux heures de son amour pour son peuple, pour la jeunesse, l’espoir
d’Israël et nous a parlé aussi de son chagrin et de sa peur des
guerres qui, lorsque nous regardons en arrière à travers l’histoire,
n’ont pas eu leur équivalent, en fréquence et en perfidie. Nous
avons senti ce désir de paix à chacune de nos étapes, au point que
beaucoup apparemment, y ont trop cru.
Des «
pierres vivantes
» aussi tous ceux qui, en Israël, nous ont accueillis, guidés et
encouragés si chaleureusement, et que je remercie au nom de notre
mouvement. Cela inclut le professeur de l’Université Hébraïque avec
qui nous avons parlé pendant des heures, des promesses qui
appartiennent d’abord au Peuple Juif, avant d’être offertes à toute
l’humanité. Cela comprend ces personnes, heureuses de trouver des
amis sincères, qui organisèrent pour nous débats, conférences et
entretiens.
Les
antisionistes ignorent la dimension divine du Sionisme politique et
religieux. Nous leur donnons rendez-vous dans l’Âge Messianique,
quelques aspects que puisse prendre cet Âge. Mais nous souhaitons
rendre témoignage, Bible en main, des joies qui furent nôtres
pendant ces deux semaines trop vite passées en compagnie du Juif,
que nous avons appris à aimer, parce que nous savons ce que nous lui
devons et ce dont nous devrions lui rendre grâce.
Quels
que soient les projets diplomatiques qui pourront être élaborés, le
plus souvent sciemment, pour isoler complètement ce peuple, il ne
sera plus jamais, non plus jamais, chassé, ni détruit, ni spolié.
Ils ont avec eux et pour eux l’Unique qui, bien qu’Il ait annoncé et
permis leur Diaspora, a aussi promis qu’Il rassemblerait la moisson
des exilés, pour faire d’eux les éducateurs de l’humanité — y
compris de ceux dont nous ignorons jusqu’à quel degré d’abjection
ils descendront — assassins de femmes, d’enfants, de personnes
âgées, poseurs de bombes dans des lieux de vie, etc.
Nous
sommes convaincus que, revenant aux promesses faites à leurs pères,
ce peuple d’Israël sera à la hauteur de la mission qui est la sienne
: Ésaïe 2 : 2, 3 — « Et il arrivera, à
la fin des jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera
établie sur le sommet des montagnes, et sera élevée au-dessus des
collines ; et toutes les nations y afflueront ; et beaucoup de
peuples iront, et diront : Venez, et montons à la montagne de
l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, et il nous instruira de ses
voies, et nous marcherons dans ses sentiers. Car de Sion sortira la
loi, et de Jérusalem, la parole de l’Éternel
».
Même
s’il n’y a que peu de voix pour proclamer cela, nous le
proclamerons, poursuivant ainsi une œuvre peu appréciée jusqu’à
présent, mais qui ira se développant, car elle est l’écho des
promesses fidèles du Créateur, contenues dans l’Alliance avec
Abraham : « En toi et en ta postérité,
toutes les familles de la terre seront bénies
».
Puisse
ce témoignage d’un « goy », qui travaille de
différentes manières pour Israël, en France et en Belgique — en
tenant des rencontres pro-Israël, etc. — être le reflet des paroles
d’Es. 40 : 1, 2 « Consolez, consolez
mon peuple… ».
Gilbert
Hermetz (été 1978)
Nous
remercions tous nos amis et nos lecteurs de leur soutien, leur
compréhension et leurs encouragements.