« C'EST
UNE BONNE CHOSE D'ATTENDRE EN SILENCE
LE SECOURS DE L'ETERNEL »
—
Lamentations 3 : 26.
*
* *
Le Plan
de Salut suivra le cours qui lui est fixé selon les temps et les
saisons, qui ne peuvent ni être modifiés, ni accélérés. Toute la
création attend le bon plaisir de D.ieu, mais ceux qui ont une
compréhension du Plan des Âges n’attendent pas dans l’ignorance. Les
enfants de D.ieu attendent parce qu’ils croient que les temps de
l’Éternel sont les meilleurs ; les enfants du monde attendent parce
qu’ils le doivent.
RECOMPENSES D’UNE ATTENTE FIDELE
Nous
rappelons comment l’Éternel récompensa spécialement certains des
Anciens Dignes* qui, au sein
d’expériences et d’épreuves, attendirent fidèlement
l’accomplissement de Ses promesses. Noé, après avoir construit
l’Arche, attendit sept jours les eaux du déluge :
Gen. 7 : 10 —
« Et il arriva, au bout de sept jours,
que les eaux du déluge furent sur la terre
».
Cette période ultime, quoique brève, a dû être un temps de
grande épreuve. Noé le supporta, et son attente fidèle à D.ieu fut
justifiée lorsque les eaux soulevèrent l’Arche, et lui et sa maison
furent les seuls à être sauvés.
*
- Nous ne trouvons pas l'expression «
anciens dignes
» dans la Bible, bien que les fidèles de l'Ancienne Alliance soient
appelés des anciens, des vieillards (Zekenim —
Esaïe 24 : 23 ; Ps.
107 : 32 ; Joël 2 : 28 ; presbyteroi — Héb. 11 : 2 et soient cités
comme des gens « desquels le monde
n'était pas DIGNE » (Héb. 11 : 38).
Abraham, après une longue attente de 25 ans, eut la joie d’engendrer
un « fils »,
dans lequel se concentraient toutes les promesses. L’accomplissement
de celles-ci, il l’attend encore, comme le font aussi Isaac et
Jacob, ses héritiers. Mais les promesses apparurent si réelles que
ces trois patriarches « sont morts dans
la foi… les ayant vues de loin et saluées et crues ».
Quels grands hommes ils furent ! Sur toute la terre, il n’y a rien
d’aussi magnifique qu’un homme qui vit dans une foi tranquille en
D.ieu.
Moïse
attendit quarante ans dans le désert que D.ieu le désigne sauveur de
ses frères. Il croyait en la promesse de l’Éternel que Son peuple
serait délivré de la férule égyptienne en la quatrième génération
(Gen. 15 : 13-16) ; et, à l’âge de quarante ans, il chercha à être
le défenseur des opprimés. Mais à ce moment-là, Moïse sortit avec sa
propre force, et échoua (Ex. 2 : 11-15). Ses expériences d’attente
pendant les quarante années suivantes lui enseignèrent sa propre
insignifiance ; et lorsque, à la fin, le Seigneur l’honora il fut le
plus humble des hommes sur toute la terre : Nomb. 12 : 3 —
« Et cet homme,
Moïse, était très doux, plus que tous les hommes qui étaient sur la
face de la terre ». Sa
longue
attente ne fut pas vaine — il devint un grand libérateur.
David
ne voulut pas tuer Saül, même s’il était oint roi d’Israël. Malgré
les occasions favorables, il ne voulut pas tuer l’oint de l’Éternel,
mais attendit le moment fixé par D.ieu pour monter sur le trône (1
Sam. 26 : 23). Il rentra en possession de l’Arche sacrée perdue de
nombreuses années auparavant, lors du renversement de Silo. David
fut un homme selon le propre cœur de D.ieu.
Assurément, avec ces exemples et de nombreux autres, nous devrions
attendre volontiers le sûr accomplissement des promesses que
l’Éternel nous a faites si miséricordieusement. Nous ne devons pas
oublier non plus les calamités affreuses qui survinrent à ceux qui
refusèrent de s’attendre à D.ieu et à Ses arrangements, quand ils
savaient qu’ils auraient dû le faire.
TOUTES
CHOSES ATTENDENT LE TEMPS
CONVENABLE DE D.IEU
Même
les choses matérielles attendent pour donner leur témoignage
harmonieux à la Vérité de la Parole de l’Éternel. La Grande Pyramide
d’Égypte attendit plus de 4000 ans pour donner sa magnifique preuve
corroborative. Durant toute cette longue période, son dessein a été
mal compris. Elle a été isolée comme une simple vieille tombe, alors
qu’elle est réellement la « Colonne de Témoignage » de D.ieu dont il
est parlé par le Prophète (És. 19 : 19, 20).
La
Parole écrite dut attendre jusqu’à ce que la « Parole
vivante » vînt pour présenter ses
magnifiques vérités à Son peuple fidèle. Il fut dit à Daniel qu’il
« cache les paroles et scelle le livre »
de ses prophéties jusqu’au « temps de
la fin », car personne n’en
comprendrait l’importance avant que la connaissance soit augmentée
et que beaucoup courent çà et là (Dan. 12 : 4, 9).
Les écrits de
Daniel durent attendre presque 2500 ans avant de pouvoir donner leur
témoignage. Même l’Ancienne et la Nouvelle Alliance, les « deux
Témoins », durent attendre « couverts
de sacs » (langues mortes), jusqu’à la
plénitude des 1260 jours symboliques (années), qui marque le début
de la période dont il est parlé en Daniel comme étant le « temps
de la fin
» (Dan. 8 : 19.
Ensuite, ils vinrent à la « vie »,
et furent exaltés aux cieux.
Les Sociétés
bibliques, qui commencèrent à exister immédiatement
après 1799,
multiplièrent les Écritures un million de fois, et donnèrent une
nouvelle vie aux témoignages de D.ieu. Les vestiges archéologiques
de l’antiquité ont attendu dans la poussière de la terre (en
Babylone, en Égypte, etc.), jusqu’à leur découverte comparativement
récente, pour ajouter leur
témoignage harmonieux à la Vérité de la Bible.
Avant la mise à jour de ces preuves matérielles, beaucoup de récits
historiques de la Parole de D.ieu avaient été mis en doute par les
érudits. L’enfant de D.ieu prend le Seigneur au mot, et se garde des
erreurs surgissant du doute. Ces vestiges archéologiques soutiennent
la foi des enfants de D.ieu.
Nous désirons donner
ici l'histoire intéressante et véridique de Mary Jones et de la
Bible. Cela prit six ans dans cette condition de pauvreté
touchante pour économiser cette somme — six longues
années qui n'en semblèrent qu'une pour quelqu'un d'un âge si
tendre. Pourtant, un jour, dans sa 16ème année, ayant
reçu un paiement pour quelques travaux faits pour le bon
M’Evans, elle se précipita à la maison toute excitée, pour
annoncer qu'elle avait assez maintenant pour acheter une Bible.
Imaginez alors la profondeur de sa déception quand, après une
enquête soigneuse, elle apprit que la Parole de Dieu au Pays de
Galles était si rare qu'elle ne put avoir une seule Bible malgré
toutes ses recherches.
L'HISTOIRE INTERESSANTE ET VERIDIQUE DE MARY JONES en PDF
L'ALLIANCE DE D.IEU AVEC ISRAËL
Les promesses de l'alliance constituent la
base des relations de D.ieu avec Israël. Les Hébreux furent choisis
pour être un exemple pour le reste du monde, non à cause de leur
conduite morale ou nationale, mais comme preuve de la fidélité et de
la droiture de D.ieu. Les Ecritures font allusion à Israël comme
choisi par D.ieu. És. 44 : 1 — « Et
maintenant écoute, Jacob, mon serviteur, et toi, Israël, que j’ai
choisi ».
Israël
pensa peut-être, comme Abraham à l'occasion : Pourquoi moi ?
Peut-être a-t-il pensé qu'être la prunelle de l'œil de D.ieu était
une bénédiction qu'il ne pouvait supporter. Comme dans toute
discussion qui porte la réflexion sur les plans et les desseins de
D.ieu, la vue à long terme est la seule qui permet la compréhension.
Certainement, en tant que nation, Israël a la longévité. Bien que
les Juifs furent individuellement éparpillés, brisés et dispersés à
travers de nombreux pays, l'idée d'Israël en tant que nation
n'a jamais été anéantie.
Maintenant rassemblé et reconstitué comme nation-état, Israël est
une merveille aux yeux du monde spectateur. On devrait déclarer
qu'Israël n'est comme aucune autre nation. Son passé, son
présent et son avenir ne sont planifiés, ni par ses politiciens, ni
par ses sponsors, ni par la santé de son économie, mais par D.ieu -
le D.ieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.
Peuple
d'une alliance, indifférent à cette alliance, l'état Juif sera une
merveille encore plus grande dans le monde. Israël est réservé comme
témoignage de l'existence de D.ieu, de Sa compassion, de Sa
fidélité.
VP N°506
p34 /
EB N°268Bis p26/2