En
réaction à l’article « L’Église
presbytérienne américaine prête à déclarer la guerre à Israël… et
à ses partisans ! »
paru le 22 février 2010 sur le site de Simon Wiesenthal, nous désirons
rappeler à nos chers lecteurs notre position qui n’a pas varié depuis
des décennies. Nous avons choisi notre camp depuis longtemps :
celui d’Israël, celui de la
Bible, donc celui de D.ieu.
En
effet, en tant que chrétiens totalement indépendant les membres de la
« Commission d’Israël », se fixent comme objectifs
1) - d'inviter les Juifs à prêter plus d'attention aux promesses
bibliques qui leur ont été faites et en particulier celles concernant
Israël 2) - de faire connaître ces choses aux non-Juifs.
Ils
s'appuient sur les écrits du pasteur Charles Taze Russell [1852-1916]
qui, dès 1876-77, annonçait le
retour, proche puis le développement passé, présent et futur d'Israël
: les faits accomplis venant confirmer d'une façon éclatante les
explications des prophéties.
L'intérêt
de notre engagement réside dans le fait qu'il tend à apporter au
Sionisme l'assurance de la compréhension et l'aide de chrétiens libres, convaincus que 1) - le Retour d'Israël a été annoncé par D.ieu
dans les Écritures 2) - C’est Lui qui le dirige et il est définitif
3) - La renaissance du peuple juif en Eretz Israël et la consolidation de
cet État sont fondés sur les idéaux prophétiques de justice et de paix
quoiqu’en disent certains.
L'église
chrétienne citée plus haut, [comme beaucoup d’autres parmi la chrétienté]
est en contradiction avec elle-même
et avec les Écritures. Le monde même remarque la différence
considérable qui existe entre ce qu'elle prétend être son modèle de
doctrine, la Bible ; en effet, son éthique et ses credo actuels sont
en contradiction avec la Bible, la raison et les faits et, à bien des égards,
absurdes et blasphématoires.
Ces
déclarations grandiloquentes et orgueilleuses, ou blasphématoires,
couvrent la période toute entière de sa longue carrière. L'expression
« blasphème » est habituellement employée de nos jours dans le sens le
plus commun et est appliquée seulement aux formes les plus vulgaires de
malédiction et de profanation. Mais le mot « blasphème » dans sa vraie
signification s'applique à toute
indignité vis-à-vis
de D.ieu. Bouvier le définit
ainsi : « Blasphémer », c'est
attribuer à D.ieu ce qui est contraire à Sa nature, ce qui ne lui
appartient pas, — et nier
ce qui lui appartient.
Ainsi,
nier tout « lien
entre les alliances bibliques et le peuple juif »,
c’est «
blasphémer » ; cela
revient à nier la Bible dans son ensemble. De
même que les païens ne peuvent pas se purifier, et que la papauté ne
peut pas blanchir ses taches, ainsi également ses partisans, comme des pécheurs
habituels, ne peuvent guère faire
le bien. Par conséquent, D.ieu les dispersera comme des excroissances
inutiles dont les fruits ont été rassemblés.
Tel
doit être son sort, la récompense qui lui revient, D.ieu l'affirme
solennellement, parce qu'elle L'a abandonné et a eu confiance en
l'erreur. C'est pourquoi D.ieu ferait en sorte que ses défauts soient
ouvertement exposés au public, et qu'ainsi sa honte soit vue.
D.ieu
a vu ses unions illicites avec le monde, ses flirts, l'impudicité de sa
prostitution, ses choses détestables dans les républiques et dans le
monde. Les souffrances frappent l'union [prostitution selon la Bible]
de l'église et de l'État. Nous souhaitons
que l’État ne tombe pas dans le piège actuel.
La
position du Congrès Mondial des Églises est le reflet exact du sentiment
« viscéral » anti-israélien de la majorité de leurs
conducteurs. Rappelons que, durant la Guerre d’Indépendance, en 1948,
les canons arabes, installés sur le Mont Scopus, dans le périmètre
d’une église chrétienne, tiraient sur les combattants juifs, sans
risque de représailles.
Ils
affirment que « l’histoire
d’Israël ne commence qu’avec l’Holocauste, et qu’il s’agit
d’une nation créée à tort par les puissances occidentales, aux dépens
du peuple palestinien, pour régler le problème juif »,
en cela ils rejoignent les historiens « modernes » du style de
Slomo Sand qui oublient que « LE
PASSÉ EST LA CLÉ ET LE GARANT DE L’AVENIR », et que la réponse
- la seule réponse - ne se trouve pas dans les plans et les philosophies
du présent, mais elle est ensevelie dans le passé, où des vérités négligées
se sont perdues. Les déclarations du comité d’ignorants haineux font
penser aux coassements des grenouilles.
Il
est vital pour le Juif, le Juif israélien en particulier, de comprendre
la situation, car ces vérités négligées lui appartiennent. Israël émerge
de son passé historique et religieux diversifié vers la vision d’un
avenir brillant avec la promesse et une espérance prophétique - même si
les combats et le chaos qui touchent le Moyen-Orient aujourd’hui
obscurcissent ceci.
Nous
reconnaissons que le développement du sentiment anti-Israël de notre époque
actuelle est un accomplissement de la prophétie —
de la « détresse
pour Jacob » Jér. 30 :
7, Israël perd ses partisans, ses «
amants » v.
14.
On
peut s’attendre à ce que cela aille en s’accroissant, de telle sorte
qu’Israël se trouvera plus ou moins seul Zach. 14 : 1-3 et Ezéch,
38 et 39. Israël subira alors de grands revers militaires et sera délivré
dans son combat contre beaucoup d’ennemis, seulement après que les
Juifs auront réalisé que les armes ne peuvent pas les sauver, mais
qu’ils doivent s’attendre à D.ieu.
Le
BRAS TOUT-PUISSANT de notre D.ieu dit à
ceux qui acceptent Sa force, n’ayez ni crainte ni tristesse au
sujet des choses qui doivent arriver, car celui qui est avec vous est plus
fort que tous ceux qui sont contre vous, chers amis, nous
vous encourageons à garder confiance.
Gilbert
Hermetz
Rédaction
: Jacques Obojtek — Lire
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