A
TOUS NOS LECTEURS, AMIS, ET COLLABORATEURS
Les membres de la Commission d’Israël, vous souhaitent une bonne et
chaleureuse année 2011. Que l’Eternel vous bénisse tous dans
l’accomplissement de Ses merveilleuses promesses. Pour commencer cette
année, nous avons choisi un article, qui est un véritable encouragement,
pour les Sabras et tous nos amis en Israël et en dehors.
LE DANGER DES SABRAS EN ISRAËL
Depuis quelques années, un problème se pose en Israël, concernant
beaucoup de jeunes gens et leur attitude envers l'Etat. Depuis l'époque
de la Déclaration Balfour en 1917, pendant la période du Mandat
britannique, et même pendant un certain temps, depuis la création de
l'Etat d'Israël en 1948, la population d'Israël a été constituée en
grande partie d'immigrants, rassemblés là, et venant de presque 100 pays
différents du monde.
Pendant cette période, mais plus particulièrement depuis 1948, des
enfants y sont nés et y ont été élevés ; une nouvelle génération est
apparue sur la scène — une génération née dans l’Israël moderne. Ils
sont appelés les Sabras (de l'hébreu sabrah, le cactus,
qui est coriace à l'extérieur mais tendre à l'intérieur).
Beaucoup de fondateurs de l'Etat et d'autres immigrants sont morts, et,
de plus en plus, les Sabras assument les responsabilités de la vie de la
nation en Israël ; si tel est le bon plaisir de L'Eternel avant qu'Il
n'établisse Sa propre domination sur la terre sous le Messie et Ses
Elus, au cours du temps, la nouvelle génération prendra complètement les
rênes du gouvernement à la génération de pionniers qui établit l'Etat
d'Israël.
Sous quels aspects les Sabras diffèrent-ils des immigrants ? — surtout
en ce qu'ils n'ont pas eu les mêmes expériences en arrière-plan. Les
Sabras n'ont pas connu personnellement les pogroms, les arrestations de
gens et les saisies de biens imposées, les camps de concentration,
l'isolement, les marques d'identification, l'exclusion de certaines
professions et toutes les autres insultes et persécutions amoncelées sur
leurs ancêtres.
Ils ne savent pas par expérience ce que c'est que d'être
considérés comme une minorité inférieure, d'être soumis à toutes sortes
d'abus, de ne pas avoir la protection de la police, d'être les boucs
émissaires de toutes les calamités nationales, et d'être réduits à la
famine, volés, battus et en général soumis à toutes les formes de
cruautés.
Les Sabras ont connaissance de ces choses par information
seulement, car on a beaucoup écrit et beaucoup parlé sur le sujet ; mais
beaucoup d'entre eux sont enclins à dire : « Nous avons déjà
entendu parler de tout cela ... mais pourquoi étiez-vous résignés ? » Il
leur est peut-être difficile de saisir combien il était dangereux — ou
impossible — pour leurs parents et grands-parents d'échapper à de telles
conditions. Où pouvaient-ils aller ? S'il avait été possible d'aller en
Israël, qu'elle était effrayante la perspective de se déraciner (avec la
famille dans de nombreux cas) de la vie des associations, de la famille
et des amis, et de recommencer à zéro dans un pays nouveau dont ils
connaissaient si peu de choses ! Tous les Juifs ne sont pas des «
Abrahams » (Gen. 12 : 1)
— « L’Éternel
avait dit à Abram : Éloigne-toi de ton pays, de ton lieu natal et de la
maison paternelle, et va au pays que je t'indiquerai ».
En
outre, dans certains cas, les conditions des Juifs des autres pays, les
pays d'adoption, étaient très trompeuses, par le fait que dans de
nombreux cas, leur admission à des positions de grande responsabilité et
de considération leur donna un faux sentiment de sécurité qui les rendit
aveugles aux signes de persécution à venir, comme cela fut le cas, par
exemple dans l'Allemagne des années 30 et 40. Mais les Sabras d'Israël
ne paraissent et ne se sentent peut-être pas toujours compatissants
envers les victimes de ces conditions trompeuses.
Cette vidéo illustre comment
l'enthousiasme des pionniers change sur trois générations
Peut-être faut-il s'attendre à ce que, généralement parlant, les Sabras
n'aient pas autant d'enthousiasme que leurs parents pour leur liberté
actuelle et pour leur existence comme nation ; les Sabras n'ont pas
expérimenté ce que c'est que de n'avoir aucun pays qui soit le leur.
Certains parlent d'occupation de territoires palestiniens, d'occupation
d'un peuple, ils n'hésitent pas à douter même de l'existence et de
l'avenir de la nation d'Israël. Ils deviennent oublieux des promesses de
Dieu faites par serment.
En
conséquence, beaucoup d'entre eux expriment parfois leur insatisfaction
des conditions actuelles en Israël et sont enclins à réclamer ce qu'ils
estiment être leurs droits ; dans certains cas, ils quittent même Israël
pour s'installer ailleurs, en pensant que la vie est plus attirante,
plus facile et plus stable en dehors d'Israël, en des lieux où le budget
national n'est pas si lourdement penché du côté des besoins de la
défense et où on n'exige pas d'eux de longues périodes d'entraînement
militaire obligatoire.
Pourtant on peut être persuadé que si une guerre survient (comme cela
s'est produit si fréquemment pendant les 63 années passées de
l'existence d'Israël en tant que nation) [écrit en 2011], ces mêmes
jeunes gens ne tiendraient pas compte de leurs griefs personnels et
viendraient se battre pour leur pays, se rassembleraient pour soutenir
ses dirigeants et donneraient même leur vie pour conserver la terre
qu'ils croient être la leur. Nous sommes certains qu'ils agiraient au
mieux pour Israël, comme le firent leurs ancêtres.
Gilbert Hermetz
Rédaction : Jacques Obojtek
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