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Dans le second tome de
son livre « Jésus de Nazareth », le pape Benoît XVI s'attache à
démonter le concept selon lequel le peuple Juif serait collectivement
responsable de la mort du Christ. « Ce
n’était pas « le peuple » Juif dans son ensemble qui était responsable
de la mort du Christ, mais simplement une certaine oligarchie ».
L'Eglise catholique a déjà officiellement rejeté la thèse de la
culpabilité collective du peuple Juif dans un document adopté en 1965
par le concile Vatican II.
Monsieur André
Chouraqui, écrivain,
professeur, ancien adjoint au maire de Jérusalem a écrit ceci dans le n°
243 de mars 1970 de la revue catholique « Fêtes et saisons » : «
Pour les Juifs, pendant des siècles,
le Crucifié était aussi le Crucifiant. C'est au nom du Christ que les
lois antisémites ont été promulguées. C'est au nom du Christ qu'Israël a
été trop souvent discriminé, chassé, assassiné sur les bûchers de
maintes inquisitions. C'EST AU NOM DU CHRIST, MAIS CONTRE SA LOI QUE LES
CHRETIENS ONT FORGE LA MEURTRIERE ET DEMENTE LEGENDE DU DEICIDE. Et les
bourreaux nazis appartenaient à un peuple christianisé depuis un
millénaire et quelques siècles ».
QUI EST A L’ORIGINE
DE CE BLASPHEME METTANT SUR UN PLAN D’EGALITE DIEU ET JESUS ?
L’accusation de
déicide à l'encontre du peuple Juif, est basée sur l'erreur
blasphématoire de la Trinité. L’erreur fut
édifiée autour de la compréhension que l'homme avait de Dieu, de Son
peuple, de Son caractère, de Ses œuvres et de Ses desseins. Parmi ces
perversions, la Vérité sur la nature et le service de Jésus, qui avait
été à un moment détenue, fut perdue, à mesure que la doctrine erronée de
la Trinité fut introduite quelques trois cents ans après la mort de
Jésus. Pendant des siècles, les enseignements des trinitaires ont
conduit les hommes à croire que Dieu Lui-même mourut sur la croix.
Comme cela est absurde ! Comme si un homme mortel pouvait tuer Dieu,
Celui qui est Immortel !
Une réflexion calme sur cette
proposition illogique devrait être suffisante pour renvoyer tout
Trinitaire à la Bible, pour méditer et prier, à la recherche d'un esprit
de sobre bon sens et de la vérité sur l'Unité de Dieu (Deut. 6 : 4 ; Es.
46 : 9), comme Jésus l'enseigna (Marc 12 : 29). Malheureusement,
l'erreur non seulement survit, mais elle prospère et donne au Chrétien
abusé une justification apparente à sa conviction que les Juifs tuèrent
Dieu ! Déicide !
Est-il étonnant alors d'avoir une vue
déformée du Juif ? De plus, lorsque l'Orgueil ou l'Avarice pouvait tirer
parti du dénigrement, de l'exploitation ou de l'expropriation du Juif en
exil, une excuse pour agir ainsi était toute prête, et le soutien
populaire assuré. Et ainsi, dans le monde chrétien, les Juifs furent
soumis à des injustices et à des persécutions terribles par ceux-là même
qui prétendaient servir le Dieu d'Amour.
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Gilbert Hermetz
Rédaction : Jacques Obojtek
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