Dans
un article précédent « VOYAGE DU PAPE EN TERRE PROMISE PAR
D.IEU... AU PEUPLE JUIF » nous posions une question : « en dépit
de toutes les belles paroles, la Papauté a-t-elle reconnu l'État
d'Israël, et le rôle du peuple Juif dans le plan de D.ieu ? »
Le
pape François, lors de son voyage rempli d’affabilité du 24 au 26
mai 2014, A répondu à cette question. Son itinéraire bien calculé,
et lourd de signification démontre que la papauté n’a pas changé
d’un iota et qu’elle n’est pas à la veille de concéder quoi que ce
soit au peuple Juif.
Lorsque l'araignée voit la mouche qu'elle a attrapée se débattre
pour se libérer de la toile dans laquelle elle s'est laissé prendre,
elle se hâte de tisser une nouvelle toile autour de sa victime ; de
même, lorsque le pape constate que l'un de ses sujets fait ses
efforts pour se débarrasser des lacets dans lesquels il est pris,
elle se dépêche de l'enrouler de ses fils les plus forts, pour
prévenir si possible sa fuite.
Le pape François convoque au Vatican ou
« invite » le président Shimon Peres, élu démocratiquement de l’état
d’Israël et Mahmoud Abbas (sans
mandat depuis fin 2008) le menteur qui
réécrit l’histoire, pour prier et être un partenaire pour la paix.
Ce qui est attristant, c’est la naïveté diplomatique du dirigeant
israélien.
En
commençant son voyage par la Jordanie, le pape François déclare
solennellement qu’il ne reconnaît en aucune manière Israël. Ayant,
répudié ses origines juives, cette Eglise et son représentant, eut
besoin de revendiquer une identité démontrée, un arrière-plan, un
fondement. Cela eut lieu peu avant que prenne effet l'appropriation
systématique pour elle-même de toutes les bénédictions promises à la
Semence d'Abraham. Comme résultat, les enfants naturels d'Israël
furent considérés comme déshérités et disgraciés, recevant
uniquement les malédictions accompagnant leur infidélité.
Jacques Obojtek