ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL
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Il
est dans la nature des choses que chaque être humain doive
rechercher quelque compagnie, et l'expérience atteste la véracité du
proverbe «
Qui se ressemble, s'assemble ».
L’imposture du pape emploie tantôt la tromperie, tantôt la
flatterie, toujours l'usurpation. Le larron et le faux prophète
devraient connaitre ces paroles :
Es.
8 : 9, 10 : «
Associez vous, peuples, et vous serez brisés... Prenez un conseil,
et il n'aboutira à rien ; dites la parole, et elle n'aura pas
d'effet
car
D.ieu est avec nous ».
En réaffirmant Son alliance avec Abraham,
D.ieu a promis (Gen.15 :18) : « Je
donne ce pays à ta semence,
depuis le fleuve d'Egypte jusqu'au grand fleuve, le fleuve Euphrate »
(comp, Ex. 23 : 30, 31) ; et en Deut. 1 : 7, 8 ; 11 : 24, on
souligne encore que la possession d'Israël, héritage donné par
D.ieu, doit s'étendre « jusqu'au
grand fleuve, le fleuve Euphrate ».
Nous
comprenons les enfants d'Ismaël et d'Esaü qui prétendent que
puisqu'ils jouissent des privilèges de ce pays depuis tant de
siècles, il leur appartient de droit ; mais ils devraient se rendre
compte qu'ils ont simplement au mieux « des droits de squatters »
et que cela ne leur donne pas le droit légitime au pays.
Ils
feraient bien de se retirer du pays que D.ieu a donné à Israël,
d'occuper et de développer les pays que D.ieu leur, a réservés.
Le
peuple juif est la plus intéressante relique et la seule dont
l'histoire peut être le plus fidèlement déchiffrée et comprise. Il
est un monument antique dont la valeur est incomparable et sur
lequel nous pouvons lire, en caractères très lisibles, l'origine, le
développement et la destinée finale de toute l’humanité, un
témoignage vivant et intelligent de l'accomplissement graduel d'un
plan merveilleux relatif aux affaires de l'humanité, en exacte
conformité avec les prédictions des prophètes et des voyants
divinement inspirés.
Comme peuple, il reste marqué et à part par les événements de leur
histoire nationale, leur foi religieuse commune, aussi bien que par
chaque élément de leur caractère national, leur mentalité et leurs
coutumes. Les traits distinctifs nationaux sont les mêmes
aujourd'hui qu'il y a plusieurs siècles, ils aiment toujours les
poireaux, les oignons et l'ail d'Égypte et sont toujours des gens
obstinés au col roide.
Comme peuple, ils eurent certainement beaucoup d'avantages de toutes
manières. Les oracles de D.ieu développèrent chez eux des poètes,
des juristes, des hommes d'état et des philosophes, et les amenèrent
graduellement de la condition de peuple esclave à celle — comme au
temps de leur plus grande gloire sous le règne de Salomon et
suscitant l'étonnement et l'admiration du monde — d'une nation
honorée et élevée parmi toutes les autres. (1 Rois 4 : 30-34 ; 10 :
1-29).
Le
peuple arabe n'a réellement rien à craindre de l'accomplissement de
la promesse faite par D.ieu à Israël, promesse qui s'accomplira
finalement ; qu'il y collabore ou qu'il s'y oppose.
Le
règne de justice qui vient, dans lequel le pays d'Israël sera le
centre, apportera des bénédictions et le bonheur aux Arabes aussi
bien qu'au Juif et au Gentil et les fils d'Ismaël et d'Esaü
trouveront qu'après tout, les voies de D.ieu, bien que mystérieuses
et souvent difficiles à comprendre, sont à la fin les meilleures.
Jacques Obojtek
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