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ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL
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Préambule
Chers amis,
nos trois bulletins sur le voyage du pape en Israël ont rencontrés
un succès inattendu. Nous désirons remercier nos lecteurs pour les
marques de sympathie, et les encouragements par mail et même par
téléphone. Nous remercions également les médias qui ont diffusés
largement nos articles. Nous
publions ce qui suit, pour
dissiper quelques malentendus
sur la distinction nette des
Ecritures concernant les promesses faites à Isaac et à Ismaël.
J.O.
UN PEU D’HISTOIRE
Nous
commencerons cet aspect avec « Abraham, l’Hébreu », Genèse 14 :
13.
Le
Coran Sourate II, verset 134. «
Direz-vous qu’Abraham, Ismaël, Isaac,
Jacob et les 12 tribus étaient juifs ou chrétiens ?
» Voir aussi le verset 130.
Abraham fut à l’origine du peuple sémite qui comprend les Juifs (par
Isaac) et les Arabes (par Ismaël). Le présent d’Israël a ses racines
dans son passé.
PROMESSES A ISAAC ET AU PEUPLE JUIF
«
Genèse 13 : 14 – « Lève les
yeux et, du point où tu es placé, promène les regards au nord, au
midi, au sud à l’orient et à l’occident,
15 : eh bien, tout le pays que
tu aperçois, je le donne à toi et à ta race à perpétuité.
16 – Je rendrai ta race
semblable à la poussière de la terre ; tellement que, si l’on peut
nombrer la poussière de la terre, ta race aussi pourra être nombrée.
17 – Lève-toi, parcours cette
contrée en long et en large ! car c’est à toi que je la destine
».
http://www.sefarim.fr/
Entre
autres nombreux passages parallèles importants, nous citons 1
Chroniques 16 : 15-17 : « 15 –
Rappelez-vous éternellement son
alliance, le pacte qu’il a promulgué pour mille générations,
16 – Qu’il a conclu avec
Abraham, Qu’il a fait par serment avec Isaac,
17 — Il l’a érigé en loi pour
Jacob, en contrat immuable pour Israël
».
Il
s’agit bien ici de la descendance légitime d’Abraham, par Sara, son
épouse.
Ceci
est encore confirmé en Genèse 32 : 27-29 : «
Quel est ton nom ?
» Il répondit Jacob « Il lui
dit alors Jacob ne sera plus désormais ton nom, mais bien Israël
» et Genèse 49 : 28 qui suit la bénédiction par Jacob de ses 12 fils
« Tous ceux-là sont les douze
tribus d’Israël, et c’est là ce que leur père leur dit en les
bénissant ». Ce n’est que bien
plus tard, sous la conduite de Josué, que les descendants d’Abraham
prirent possession de la terre promise : Éretz-Israël. Entre temps,
ces descendants, devenus un peuple, avaient reçu la Torah, les 10
commandements et les 613 mitsvoth.
 Pour
avoir une idée du partage de la terre entre les 12 tribus, voir
Cartographie.
À
maintes reprises, Dieu annonça et infligea des châtiments à Israël.
En Lévitique 26, il le fait à quatre reprises, promettant de les
frapper sept fois plus ; cependant, à chaque fois, Il annonce aussi
leur retour sur leur terre. Voyons deux passages très clairs parmi
beaucoup d’autres.
Jérémie 30 : 10, 11 « Et toi,
mon serviteur Jacob, ne crains point, dit l’Éternel, et ne t’effraye
pas, Israël ! Car je te sauve d’un pays lointain, et ta semence du
pays de leur captivité, et Jacob reviendra, et sera tranquille et en
repos, et il n’y aura personne qui l’effraye. Car je suis avec toi,
dit l’Éternel pour te sauver ; car je détruira entièrement toutes
les nations où je t’ai dispersé ; mais quant à toi, je ne te
détruirai pas entièrement, mais je te corrigerai avec mesure
». [Darby].
Amos
9 : 14, 15 « Et je rétablirai
les captifs de mon peuple d’Israël, et ils bâtiront les villes
dévastées et y habiteront, et ils planteront des vignes et en
boiront le vin, et ils feront des jardins et en mangeront le fruit.
Et je les planterai sur leur terre, et ils ne seront plus arrachés
de dessus leur terre que je leur ai donnée, dit l’Éternel, ton Dieu
».
Ces
promesses motivèrent, au temps convenable, l’alyah des fondateurs de
l’État d’Israël – «
L’Appel de Vitkin » – extrait de l’ouvrage «
La Déclaration Balfour
» de Mme Renée Neher Bernheim.
LES PROMESSES CONCERNANT ISMAËL ET LES PEUPLES ARABES
Pour
mieux comprendre la situation actuelle au Moyen-Orient, il est
nécessaire de rappeler ce qui a trait à la descendance d’Abraham par
Agar, la servante de Sara. Nous lisons en Genèse 17 : 20, la
promesse divine :
«
Quant à Ismaël, je t’ai exaucé
: oui je l’ai béni ; je le ferai fructifier et multiplier à l’infini
; il engendrera 12 princes, et je le ferai devenir une grande nation
».
Mais
le verset 21 précise : « Pour
mon alliance, je la confirmerai sur Isaac, que Sarah t’enfantera à
pareille époque l’année prochaine
».
Genèse 25 : 12 à 16 donnent les noms des 12 fils d’Ismaël.
«
Tels sont les fils d’Ismaël, et tels sont leurs noms, chacun dans sa
bourgade et dans son domaine : douze chefs de peuplades distinctes
». Cf. Genèse chapitre 21 : 3-21 ; chapitre 28 : 9 ; chapitre 36.
 Cette
promesse a été tenue — Voir carte ci-contre — Superficie 13 millions de
km² — Population : 185 à 190 millions d’âmes [en 2002].
On
retrouve ces noms dans de nombreux passages bibliques, en
particulier à l’aide d’une Concordance ou d’un dictionnaire
biblique.
LE
CORAN : Traduit de
l’arabe par Kamisirski :
Sourate V : 21-29 et Sourate II : 130
Reconnaissent les promesses faites à Israël concernant la terre.
Sourate III : 37-45, 47, 181 Renferme implicitement
l’appréciation du Pentateuque et de Jésus.
Sourate IV : 57 Mention aux promesses faites à Abraham et à
sa lignée.
Sourate V : 21-29, 15 Reconnaît les 12 tribus d’Israël et le
Pentateuque.
Sourate VII : 100 à 160 etc. Reconnaît le Pentateuque, donc
la préséance du Livre.
Extrait d'un ÉTENDARD DE LA BIBLE n° 32 p. 255, parmi
d'autres nombreux écrits, antérieurs et actuels : « L'attitude
arabe envers le rétablissement d'Israël dans la Terre promise est
décrite d'une façon vivante dans le Psaume 83 où nous lisons : «
Ils trament avec astuce des
complots contre ton peuple et ils consultent contre tes fidèles
cachés. Ils ont dit : Venez et exterminez-les, de sorte qu'ils ne
soient plus une nation et qu'on ne fasse plus mention du nom
d'Israël. Car ils ont consulté ensemble d'un cœur, ils ont fait
alliance contre toi ». Puis
suit la liste : les Edomites, les Ismaélites, les Hagaréniens et les
Guébalites (des Arabes du sud, dans le nord, le centre et le sud de
l'Arabie), les Moabites et les Ammonites (des Arabes du sud-est — la
région du Jourdain), les Amalécites (des Arabes du territoire voisin
du désert du Sinaï), les Philistins (des Arabes de la Côte du
sud-ouest — la bande de Gaza, comprenant aussi l'Égypte), les
habitants de Tyr (des Arabes de la côte nord-ouest — le Liban) et
d’Assyrie (des Arabes du nord-est — la Syrie, l'Irak, etc.). «
Cependant, dans leur ligue
contre Israël, ces Arabes n'ont pas pris en considération le fait
que nous vivons au temps marqué de Dieu pour le retour des
Israélites dans leur pays duquel ils ne doivent plus être arrachés
(Amos 9 : 14,15 )... » ET ILS NE LE SERONT PLUS !
Les
Nations Européennes, en particulier la France et l'Angleterre
relayées actuellement par la majorité de la presse, nationale et
internationale, semblent ignorer leur responsabilité dans les années
1919 à 1922, en particulier dans leur rejet de l'acceptation de
Fayçal d'Arabie reconnaissant comme « modérées et pertinentes
» les frontières quasi identiques à celles attribuées au peuple
hébreu lors du partage entre les 12 tribus d'Israël.
Nous
serions injustes si nous négligions de mentionner la riche
civilisation arabe alors que la chrétienté, sans parler des huit
croisades sanglantes durant près de 2 siècles, se mouvait dans le
bourbier médiéval.
Cependant, à travers les siècles, il y eut aussi des chrétiens
confiants dans la destinée du peuple juif. En particulier, à partir
de 1876-77, un réformateur souvent incompris annonçait l’imminence
du retour de ce peuple sur sa terre — Voir «
Les Chrétiens Sionistes
». Nous mettons en documents ce qu’il écrivait en 1898 au sujet de
la médaille commémorative du
1er
Congrès de Bâle.
C’est
après une étude approfondie de la chronologie biblique que cet homme
put comprendre que 1914 marquait le «
Début de la Fin du Temps de
Domination des Nations ». Et
il donnait, dès 1889, dans un de ses ouvrages, la signification des
paroles en Luc 21 : 29, 30. «
Voyez le figuier et tous les
arbres : quand ils ont déjà commencé à pousser, vous connaissez par
vous-mêmes, en les voyant, que l’été
[le Royaume de Dieu] est déjà
proche ».
Il expliquait que le figuier représente la nation juive et, par
analogie, les autres nations « qui poussent ici et là et
deviennent des nations indépendantes ».
Or,
entre 1945 et 1973, 70 nations avaient poussé, avaient obtenu leur
indépendance et, parmi elles, de nombreuses nations arabes. Ceci
représentait 1.241.566.000 individus. Et cela a continué. C’est
pourquoi nous regardons l’heure à l’Horloge d’Israël.
Gilbert Hermetz
Rédaction : Jacques Obojtek
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