ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL
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Préambule
Chers amis, ce n'est pas la première fois que D.ieu parle au peuple
juif par une autre entremise que celle de ce peuple. Es. 40 : 1-2
constitue un devoir aussi pressant pour le croyant réfléchi
d'aujourd'hui que le furent Es. 44 : 28 et 45 : 1 pour Cyrus. Il est
intéressant de se tourner vers les premier et septième chapitres
d'Esdras, le scribe sacrificateur, et d'y lire comment les Juifs
croyants furent heureux de l'aide reçue des Rois Gentils que les
prophètes juifs avaient touché au cours des années d'exil et comment
ils œuvrèrent sous leur direction. C'est ainsi que le Second Temple
fut érigé !
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Esaïe 40 : 1, 2 — « Consolez,
consolez mon peuple, dit votre D.ieu. 2
Parlez au cœur de Jérusalem, et
criez-lui [annoncez-lui]
que son temps de détresse [d’épreuve]
est accompli, que son iniquité est acquittée
[pardonné] ;
qu’elle a reçu de la main de l’Éternel le double pour tous ses
péchés ».
L’Eternel est en train de Se servir de mille
moyens pour rendre les hommes attentifs à la Vérité, sur des sujets
religieux
et séculiers.
Des journaux, des magazines, des brochures, des tracts, des salles
de conférences, des conversations, des discussions,
des commissions,
etc. Ce
sont quelques-uns des nombreux canaux par lesquels Il est en train
de faire couler sur les hommes un déluge croissant de vérités.
Dés 1876, c’est-à-dire
bien avant le Dr. Herzl, C. T. Russell, sur la base des Ecritures,
avait compris, que beaucoup de prophéties s’adressaient au peuple
d’Israël, et annonçaient le développement passé, présent et futur
d'Israël : les faits accomplis venant confirmer d'une façon
éclatante les explications des prophéties.
Esaïe — contemporain
du roi Ezéchias, et il y a 25 siècles il s'écriait :
Esaïe 40 : 1, 2
— « Consolez, consolez mon
peuple, dit votre D.ieu ». L’Eternel
parle d’Esaïe comme « un de Ses
plus honorés serviteurs ».
Il fut une
lumière littéraire de premier ordre, avec des passages sublimes.
Parmi les
rédacteurs de la Bible Esaïe fait parti « des
hommes bien instruits ».
Et lorsqu’il nous dit : « Consolez,
consolez mon peuple »,
ce qui est une
anaphore (reprise
d'un mot en tête de phrases pour produire un effet d'insistance) ; (Mise
en relief par répétition, dans le but de souligner, ou de faire
ressortir), il nous montre que notre devoir actuel, dans le service
de l'Eternel, passe par la
défense d'Israël. Cette injonction [ordre
impératif] s’adresse à ceux qui en
sont venus à comprendre et à croire aux prophéties concernant le
Rétablissement d'Israël, car le peuple d’Israël ne peut se consoler
lui-même.
Ce message nous encourage à
avoir l’esprit de consolation !
C’est-à-dire, l’Esprit
d’aide, de sympathie, d’amour, en nous
permettant d’entrer en harmonie avec le Seigneur et la Vérité, afin
que nous puissions
considérer les sujets
du point de vue divin. C. T. Russell
dit : « Nul n'est capable d'être un
consolateur, s'il n'a été auparavant lui-même réconforté de D.ieu ».
Aimer Israël,
le consoler, c’est en premier lieu reconnaître et respecter les
arrangements que D.ieu a pris, prend, et prendra envers ce peuple
choisi. Aimer et consoler Israël c’est aussi le soutenir, [sans
distinction de personnes] c’est-à-dire
considérer les sujets du point de vue divin.
Aimer et consoler Israël, c’est rappeler au
peuple Juif que SES promesses faites par serment à Abraham, Isaac,
et Jacob sont
toujours
d’actualité - (Théologie de
remplacement).
Aimer et consoler Israël, c’est reconnaître
que D.ieu agit et agira au travers de ce peuple et non au travers
d’une organisation humaine non choisie, « je
vous ai connu (choisi), vous seuls, de toutes les familles de la
terre » — (Amos 3 : 2), ces paroles ne
s’adressent pas aux organisations religieuses — alors inexistantes.Et enfin, aimer et consoler Israël c’est
proclamer le message de D.ieu
clairement, sans ambigüité et par tous
les moyens raisonnables.
« Parlez
au cœur de Jérusalem », c'est toucher,
émouvoir, remuer, réconfortez, consoler.
Question posée à C.T. Russell en 1910 :
Considérez-vous ceci comme étant
applicable à notre attitude envers les Juifs actuellement ?
Réponse :
« Je penserais qu’il nous serait assez
convenable de parler de manière réconfortante à Jérusalem, mais je
ne pense pas que cela implique que Jérusalem va l’entendre en
premier lieu ... Mais le Seigneur dit que l’heure vient, et que ceux
qui ont une oreille pour entendre entendront et les autres… devront
attendre jusqu’à ce que la trompette sonne fortement et longuement ».
En 1910, C. T. Russell
visita l'Angleterre, pour revenir en Suisse, d’où il se rendit par
l'Italie en Palestine. Il annonça la bonne nouvelle à un très grand
auditoire à Jérusalem. A Jérusalem, il eu le plaisir, de s'adresser
à des croyants juifs, mahométans, catholiques et protestants, en
prenant pour texte les mots d'Esaie 40 : 1, 2.
Il continua son voyage avec ses amis, visita
la pyramide de Chéops. La même année
1910, il
annonça la bonne nouvelle à des Juifs en Galicie, mais ils ne
reçurent pas le message et
cherchèrent même à lui ôter la vie.
Capitale de la Galicie — Lviv,
aujourd’hui
province de l’Ukraine. La Galicie a une riche histoire
multiculturelle, marquée au cours des siècles par, les Juifs et les
Arméniens. Aucune autre province autrichienne n’était habitée par
autant de peuples que la Galicie : Ukrainiens, Polonais, Allemands,
Arméniens, Juifs, Moldaves, Hongrois, Tziganes etc. Les Polonais,
les Ukrainiens et les Juifs représentaient la majorité de la
population.
Malheureusement les Juifs y ont payé
un lourd tribut. Au total, environ 20 000 juifs furent tués dans des
pogroms en Ukraine occidentale en juillet
1941,
et plusieurs milliers furent fusillés par les Einsatzkommandos (groupes
d'intervention).
Un ghetto de 120 000 Juifs est alors
créé à Lviv fin
1941.
Il sera entièrement liquidé en deux ans dans le camp d’extermination
de Belzec. 20 à 25 allemands tenaient le camp et 100 à 120
ukrainiens (volontaires) pour l’extermination.
Au retour des Soviétiques en juillet
1944, il ne restait environ que 800 Juifs survivants — dont le
célèbre chasseur de nazis
Simon Wiesenthal.
C. T. Russell dit : « j'ai
essayé de parler à Israël des bonnes nouvelles, du temps où D.ieu se
souviendrait de Sion, mais c'était trop tôt
(1910). Le temps marqué par D.ieu où
Israël écouterait n'était pas encore là. J'ai attendu et j'attends
encore le propre temps de D.ieu, la voie pour l'accomplissement
d'Esaïe (40 : 1-2) ».
Après le retour de
Palestine où il avait noué amitié avec le Dr Lévy de l’Organisation
Sioniste et où il avait parlé à Jérusalem devant un auditoire
intéressé, composé de Juifs, certains sionistes américains,
principalement sur la recommandation du Dr Levy, l’invitèrent à
parler au cours d’une réunion publique juive à
l’Hippodrome de New
York.
Après cette réunion publique à l’Hippodrome,
Russell s’adressa à de nombreux autres auditoires juifs sur le même
thème, à la fois en Amérique et en Europe. Un très grand nombre de
demandes de sa littérature commença à affluer. Il publia un journal
spécial, Die Stimme (la
Voix), en Yiddish. Egalement,
chaque semaine, ses sermons hebdomadaires dans plus de 2 000
journaux touchaient 10 millions de lecteurs, y compris de nombreux
Juifs.
Ainsi, lui et ses
collaborateurs commencèrent à réveiller le mouvement sioniste
languissant, lequel, jusqu’alors, avait été surtout un mouvement
politique et, en peu d’années, en ayant recours aux prophéties et à
la promesse faite à Abraham Gen. 22 : 16-18, ils avaient rallumé les
feux du Sionisme du point de vue religieux.
Russell était le plus grand
pêcheur
Jér. 16 : 16 ; Ceci donna un nouvel esprit et un nouveau zèle, une
nouvelle vie et de nouveaux nerfs à ce qui, dans sa langueur, en
était arrivé à ressembler à une vallée d’os secs. C’est ce qui est
exposé sous forme de tableau vivant dans
la vision d’Ezéchiel 37 :
1-14.
« Parlez
au cœur de Jérusalem », c’est vraiment
ce qu’à fait Russell. Beaucoup de ceux qui étaient silencieux et
soupçonneux au début de son discours à (l’Hippodrome) éclatèrent
plus tard en applaudissements, alors qu’il les inspirait d’une
nouvelle espérance à la lumière de leurs Ecritures.
« Criez-lui
que son temps de détresse est accompli, que son iniquité est
acquittée ; qu’elle a reçu de la main de l’Éternel le double pour
tous ses péchés ».
L'année 1878 est la date à laquelle le «
*
double
»
temps d'attente du Roi
s'est accompli et à partir de laquelle leur retour à la faveur
devait commencer.
*
— "Le terme hébreu
traduit par double
dans Es. 40 : 2,
képhel, signifie une page pliée en deux, le pli étant
exactement au
milieu. Le terme hébreu employé dans Zach. 9 : 12 et Jér. 16 : 18
est mishneh qui, parmi d'autres significations, a celle de
répétition exacte dans le
temps et d'une manière générale".
« Criez-lui
[dire
(quelque chose) d'une voix très forte]
que son temps de détresse est accompli ».
Le fait d’élever la voix signifie,
proclamer la Parole de D.ieu du temps
convenable. Es. 40 : 3 — « La
voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin de
l'Eternel, aplanisse : dans le lieu stérile une route pour notre
D.ieu ».
Ainsi commence le
déroulement du grand drame. D.ieu donne à travers le Prophète Esaïe
un message d'espoir à un peuple captif et opprimé dont l'infidélité
et l'idolâtrie lui avaient fait perdre la gloire qu'il avait connue
sous le roi David.
Es. 52 : 8 — « La
voix de tes sentinelles ! — elles élèvent la voix
[elles cri],
elles exultent ensemble avec chant de
triomphe ; car elles verront face à face, quand l’Éternel restaurera
Sion
». Ce verset parle de l’Eternel rétablissant Sion à nouveau.
Es. 52 : 9 — « Éclatez
de joie, exultez ensemble, lieux déserts de Jérusalem ; car
l’Éternel console son peuple ; il a racheté Jérusalem
». Ils y avaient également le réconfortant message du Sionisme, pour
la consolation d’Israël, et « Consolez,
consolez mon peuple » — était leur
proclamation.
A partir de ce moment-là, la faveur commença à
revenir à Israël. Donc, en 1878, après que le «
temps assujetti
» à Israël eut été accompli, et qu’il eut enduré «
le double pour tous ses péchés
», D.ieu fit commencer le « consoler
consoler Son peuple », à la fois dans
les aspects religieux et séculiers.
En promettant de rassembler les enfants
d’Israël, D.ieu ne faisait pas simplement allusion aux 10 tribus,
mais plutôt aux 12 tribus en
totalité, parce que les 12 tribus en
entier étaient représentées dans « les
brebis perdues de la maison d’Israël ». Israël n'a jamais perdu son identité, « Bien-aimés
à cause des pères »,
leur période de défaveur expira vers la fin du 19ème
siècle et, lentement, le peuple dispersé fut rassemblé dans la terre
« Sainte ».
Le temps était venu de dire des
paroles de consolation.
La « voix...
dans le Désert » —
(Es. 40 : 3). Ainsi ils [ceux qui en sont
venus à comprendre et à croire aux prophéties concernant le
Rétablissement d'Israël] proclament le destin
inaltérable du peuple de D.ieu,
Israël,
comme vital à l'établissement de ce
Royaume sur la terre — la mission que
la nation avait vaguement perçue, mais qui deviendrait bientôt
évidente.
OUI — CE SERA LA
RENAISSANCE D’ISRAËL
Quelle glorieuse perspective pour Israël, la
Semence « sable
» d'Abraham ! Nous devons parler avec intelligence au
cœur de Jérusalem,
le peuple choisi de D.ieu, lui dire «
Qu’elle a reçu de la main de l'Eternel
le double pour tous ses péchés » et que
D.ieu favorise maintenant Son peuple.
Le monde demeure
étonné de ses délivrances et de ses victoires miraculeuses sur des
forces supérieures. Plus de 18 guerres ou conflits en 68 ans
d’existence. Dés la création de l’état d’Israël, leurs ennemis
reçurent la première d'une série de leçons amères qu'Israël était là
pour y rester.
D.ieu a commencé Sa délivrance éternelle
d'Israël, et bientôt par la Semence «
étoile »
et la Semence « sable
» d'Abraham « toutes les
familles de la terre » recevront de
leurs mains les bénédictions promises. Ainsi Israël en viendra à
discerner et à reconnaître que D.ieu a exercé sa force surnaturelle
pour le délivrer de ses ennemis lors de son siège final.
Il reconnaîtra graduellement que Celui
que D.ieu a envoyé comme Son représentant et son Libérateur n’est
autre que leur Messie tant attendu.
És.
2 : 3 — « De Sion sortira la loi,
et de Jérusalem, la parole de
l'Eternel ».
La nouvelle ère qui doit être instaurée
bientôt avec son règne de paix, non pas a Tel-Aviv, où les N. U.
avaient décrété qu’elle serait la capitale d’Israël, mais à
Jérusalem qui doit être la capitale du Royaume prochain sur la
terre, royaume pour lequel nous prions toujours «
Que ton royaume vienne. Que ta
volonté soit faite sur la terre comme au ciel
».
Amos 9 : 14, 15 — « Et
je rétablirai les captifs de mon peuple Israël, et ils bâtiront les
villes dévastées et y habiteront, et ils planteront des vignes et en
boiront le vin, et ils feront des jardins et en mangeront le fruit.
15 Et je
les planterai sur leur terre, et ils ne seront plus arrachés de
dessus leur terre que je leur ai donnée, dit l’Éternel, ton D.ieu
».
Et ceci, même si L’UE
verrouille l’importation des fruits et légumes israéliens (boycott).
L’Eternel nous exhorte à travers Esaïe de — « Consolez,
Son peuple
», et à l'heure où, le racisme,
l’antisémitisme et l’antisionisme reprennent force, nous ressentons
comme un devoir de faire connaître ces choses à nos amis et frères
juifs et israéliens, et aux non juifs également.
C. T. Russell nous a montré d’après
les Ecritures :
que le retour du peuple juif sur sa terre
précède le réveil des grands prophètes
de ce peuple et après eux, de toute
l'humanité. Que tous ceux qui aiment D.ieu et l'homme, tous ceux qui
aiment la Vérité et la justice, prient pour l’accomplissement des
merveilleuses promesses faites par Serment.
Amen oui Amen !
Jacques
Obojtek
Pour la Commission
d'Israël
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:
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